3 mars 1974, Ermenonville, 346 noms sur une stèle. © F. Marsaly/Aerobuzz.fr
Lorsqu'on survole aujourd'hui la forêt d'Ermenonville en avion léger, entre Le Plessis-Belleville et Persan-Beaumont ou Moisselles, il faut savoir deviner la clairière du DC-10, juste après la Mer de Sable et juste avant le circuit d'essais automobiles de Mortefontaine. Un demi siècle après, comme une balafre, l'impact du TC-JAV est toujours là. Là où ce 3 mars 1974, vers 12h 41 quelques 346 vies ont été fauchées... "comme on déboise !"
Le temps qui passe joue son rôle, l’histoire glaçante du drame du DC-10 turc, tombé dans la forêt d’Ermenonville, quelques minutes après avoir décollé d’Orly, s’estompe. Pourtant, en 1974, c’était la pire catastrophe aérienne de l’histoire et elle demeure aujourd’hui encore, un demi-siècle plus tard, la plus terrible jamais survenue sur le territoire français.
2 commentaires
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Remarquable récit. J’ai vécu cela ce jour là et les suivants. Reporter à Europe 1. Alertés par un auditeur. Arrivé sur place avant les forces de police. Juste quelques pompiers. Des scènes inouïes de promeneurs au milieu des restes humains éparpillés dans la fumée.
Je n’ai jamais oublié ce reportage. J’ai appris ce jour la à quel point il est difficile de trouver des mots pour rendre compte.
Ce même jour du dimanche 3 mars, depuis le sol à Lésigny (77), j’ai vu passer le DC10-10 de Turkish au-dessus de nous après son décollage d’Orly. À l’époque cette compagnie était la seule à exploiter ce type d’appareil en Europe…