Etihad Airways se dote d’une école de pilotage

Etihad Airways a lancé la création d’Etihad Flight College, un centre de formation de pilotage destiné à satisfaire ses importants besoins en pilotes de ligne. L’école qui reprend une partie des actifs d’Horizon International Flight Academy, est située à Al Ain (Émirats Arabes Unis).

Etihad Airways possède une flotte de 96 Airbus et Boeing, et elle emploie actuellement 1.600 pilotes de ligne. Elle a aussi en commande plus de 220 appareils dont 71 Boeing 787, 25 Boeing 777-X, 62 Airbus A350 et 10 Airbus A380. En d’autres termes, la compagnie nationale des Emirats Arabes Unis qui n’a commencé ses opérations qu’en 2003 fait face à d’importants besoins en pilotes de ligne. Une situation appelée à durer. D’où la volonté de James Hogan, Président et CEO d’Etihad Airways, de doter sa compagnie en moyens de formation, à l’image d’Emirates Airlines et de Qatar Airways.

Dans un premier temps, Etihad Airways a décidé d’acquérir la division Avion de l’Horizon International Flight Academy (Horizon), une filiale à part entière de Mubadala Development Company, à laquelle Etihad Airways confie depuis 7 ans la formation de ses cadets. Cette école basée à Al Ain, a actuellement en formation 210 stagiaires.

Les actifs en cours d’acquisition comprennent 13 monomoteurs Cessna 172SP Skyhawk, trois bimoteurs Diamond DA42NG, deux simulateurs d’entraînement au vol et les installations de hangar d’Horizon de l’aéroport international d’Al Ain. Tous les instructeurs de vol Avion et certains membres du personnel actuellement employés par Horizon seront transférés à l’Etihad Flight College afin qu’il n’y ait pas d’interruption dans les programmes de formation des pilotes cadets en cours.

La nouvelle école a prévu de mettre également en place, avant la fin de l’année, le programme de licence de pilote en équipage multiple (MPL). Cette nouvelle formation définie selon les lignes directrices de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), est destinée à aider les compagnies aériennes à réduire le temps et les coûts consacrés à la formation initiale des pilotes de ligne.

La rédaction