En récupérant l’ensemble du réseau des lignes au départ de Paris-Orly, dont La Navette, des lignes au départ des régions françaises, les lignes inter-régionales et vers l’Europe proche, Hop ! devient Hop ! Air France avec pour objectif un retour à la rentabilité en 2017.
Hop ! Air France est le nouveau cheval de bataille du groupe Air France. Sous cette marque commerciale sont désormais regroupés l’ensemble du réseau des lignes au départ de Paris-Orly, dont La Navette, des lignes au départ des régions françaises, les lignes inter-régionales et vers l’Europe proche. Soit au total plus de 600 vols quotidiens et une cinquantaine d’escales qui constituent le plus important réseau aérien européen. Une véritable machine de guerre destinée à reconquérir des parts de marché et à ramener à l’équilibre le secteur court-courrier d’Air France. Les commandes ont logiquement été confiées à Lionel Guérin qui a créé Hop ! en relevant le défi de faire voler sous le même logo les trois filiales régionales du groupe (Britair, Regional et Airlinair).
En réunissant deux réseaux, Air France repart à la conquête de parts de marché face à une concurrence multiple. Hop ! Air France a en face d’elle non seulement les low cost européennes, mais également le train (TGV et intercités) et la voiture avec le covoiturage qui se développe. L’ouverture annoncée du transport par autocar est prise au sérieux par Lionel Guérin qui résume la situation, en affirmant qu’ « avec Hop ! Air France, Air France s’attaque à un marché multimodal. Il faut aller chercher les clients un à un ». Cette reconquête passe par la mise en œuvre d’une gamme tarifaire unique inspirée de celle de Hop ! et des prix d’appel à partir de 49 € TTC l’aller simple.
Le retour à la rentabilité a été fixé à l’horizon 2017. Lionel Guérin est confiant : « à périmètre égal, pour un chiffre d’affaires de 1,7 milliards d’euros en 2014, la perte a été de 140 M€. Nous allons continuer à baisser nos coûts ». En professionnel pragmatique, il entend tirer parti de l’hétérogénéité de sa flotte qui se compose de 20 ATR (48 à 72 sièges), 25 CRJ (50 à 100 sièges), 16 Embraer (50 à 100 sièges) et 35 Airbus (142 à 212 sièges). « Il s’agit d’adapter le module au flux et au taux de remplissage, en faisant varier le type d’appareil au fil de la journée». Il ne cache pas qu’il préférerait avoir à gérer une flotte plus homogène, mais faute d’avoir la capacité financière de la rationnaliser, il doit se contenter de jongler avec ce qu’il a à sa disposition. Ce discours a le mérite de la sincérité.
« Nous allons tester notre reconquête sur la variation de notre coefficient de remplissage. Entre Paris et Marseille, par exemple, un point de part de marché récupérée au TGV se traduit par 3 points de coefficient de remplissage sur un Airbus », précise le directeur général délégué de Hop ! Air France. « Notre coefficient est actuellement de 66%. Sur les avions régionaux de moins de 100 places, notre objectif est d’atteindre entre 70 et 75%, et sur les Airbus, entre 75 et 80% ».
Le lancement de la nouvelle marque commerciale Hop ! Air France s’est fait le 2 avril à Lyon. Lionel Guerin et Alexandre de Juniac, le PDG du groupe Air France-KLM n’ont évidemment pas choisi cette escale par hasard. Lyon-Saint Exupéry est avec Paris-Orly, les deux principaux hubs en France avec respectivement 27 et 20 lignes. Depuis des années, Lyon-Saint Exupéry souffre des difficultés de la compagnie nationale. Il était important d’adresser localement un signal fort. C’est ce qu’a prévu de faire Lionel Guérin, au cours des deux mois à venir, dans chacune des escales françaises. La reconquête du marché domestique européen passe aussi par la nécessité de redorer le blason d’Air France.
Gil Roy
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Hop ! prend du poids au sein d’Air France
Par sa position centrale dans l'hexagone le hub de Clermont-Ferrand avait sa raison d'être autrefois. Aujourd'hui il faut privilégier l'Europe et déplacer le hub en Allemagne par exemple. Cette stratégie franco-française est à courte vue.
Hop ! prend du poids au sein d’Air France
Clermont-Ferrand aurait été un bon choix de Hub par sa position géographique. Regional en était l'exemple, mais Air France en a décidé autrement... Il faut dire également que les dirigeants de notre région (Auvergne) semblent beaucoup plus intéressés par la construction d'un "terminal aviation d'affaire" à Clermont que d'essayer d'attirer une compagnie aérienne grand public. L'aéroport est en large "sous-capacité" c'est dommage... Et clermont-Ferrand "ville congrès" en bénéficierait largement... C'est plutôt une vue à court terme pour le développement économique de la région. Un peu comme la gestion de celle-ci d'ailleurs depuis de nombreuses années par notre cher président du conseil général... Mais sur la photo jointe il se voit déjà en jet... Pourtant le "bling bling" ce n'était pas eux ?
Hop ! prend du poids au sein d’Air France
Bonjour, à priori cela ne concerne pas la Corse puisque la ligne Orly Corse (Bastia, Ajaccio, Calvi et Figari) sont en partenariat avec Air Corsica et les vols d'Air France que je prends souvent pou Bastia sont effectués en Airbus A321, A330 voir an Boing 777 en pleine saison car des avions de plus grande capacité sont nécessaires pour cette ligne
Photo AIRBUS A321 prise samedi 04 avril à l'aéroport de Bastia.
Hop ! prend du poids au sein d’Air France
En fait c'est un enterrement de premiere classe pour les vols internatiaonaux au depart des villes de province.
Les low cost n'en demandaient pas tant.
Le dernier bastion d'AF est maintenant Paris, on pourrait la nommer Air Paris, on ne serait pas tres loin de la realite.
Peut etre que les responsable de LYS vont crier victoire, mais avec des lignes du type Tarbes/Strasbourg via LYS, ce n'est pas demain la bousculade a Lyon.
Et oui le ver est deja dans le fruit, EK commence a tisser sa toile et a deja canibaliser les pax a destination de l'extreme orient au departb de lys.
Et l'on peut comprendre ces pax qui en lieu et place d'un preacheminement a CDG se retrouvent a DXB, avec un service au dessus de la norme et a prix doux.
Au fait EK vient d'obtenir des droits de traffic entre MXP et JFK, il n'y meme plus besoin d'aller a DXB.
Je n'aime pas les compagnies du Golfe mais les pax oui, et ces derniers en favorisant ces compagnies sont en train de clouer le dernier clout du cercueil des majors europeennnes
Hop ! prend du poids au sein d’Air France
Qui exploitera et gréera les 35 Airbus ?
Serait-ce un meilleur avenir pour les PN Hop ?
Hop ! prend du poids au sein d’Air France
Les tarifs HOP affiches sont encore trop eleves sur certaines destinations alors que Regionale sur ces memes destinations proposait des tarifs bien plus avantageux.
Hop ! prend du poids au sein d’Air France
Bon, on peut leur donner le bénéfice du doute/leur laisser une chance pour voir comment ça va se passer, et surtout observer les tarifs appliqués avant de se prononcer...
La démarche est cependant louable, et j'ai l'impression qu'ils commencent à se remuer,... reste à voir si les pilotes vont se mettre au diapason!
Hop ! prend du poids au sein d’Air France
Et oui à Air Inter , il y avait des compétences et particulièrement un "vrai" PDG , Monsieur Robert Vergnaud ....
Il y avait aussi un personnel "motivé" !
Hop ! prend du poids au sein d’Air France
Vingt ans pour se rendre compte que Air Inter ce n'était pas si mal!Bravo aux dirigeants qui se sont succédés...Et maintenant on va découvrir qu'il est plus facile de détruire que de reconstruire.Oui beaucoup de tristesse pour les anciens qui ont tant aime "leur" compagnie...
Hop ! prend du poids au sein d’Air France
Je voudrai juste savoir si jacques rantet se souvient de ses années d'école primaire ?
Oui Andre je me souviens de tout et je me suis souvent demande ce que tu etais devenu toi qui comme moi aurait tant merite d'aller au lycee.Je serais ravi d'avoir de tes nouvelles.
Hop ! prend du poids au sein d’Air France
Domestique et Européen me paraissent contradictoires..mais bon . Encore fallait-il ne pas le démolir le marché dit domestique ! Avec l'esprit Air France et une flotte aussi disparate, la rentabilité n'est pas pour demain. Mais comment faisait donc Air Inter?
Orly un hub? domestique alors! Toutes les grandes villes françaises ont souffert des errances d'AF. Aussi la concurrence étrangère y prospère.
Hop ! prend du poids au sein d’Air France
"La concurrence étrangère prospère sur les aéroports de Province", dites-vous ? pas aussi évident . En tout cas, cette affirmation n'est pas encore valable à Lyon Saint-Exupéry : si Air France, effectivement, s'est retirée année après année (sa part de trafic est passée en quelques années de 50% à 30%), cela ne signifie pas pour autant que les concurrentes viennent prendre les places vacantes : Budapest, Hambourg, Varsovie, Bucarest, Copenhague...
Toutes ces destinations autrefois assurées par AF (ou en code-share, comme avec Malev par exemple pour Budapest) n'ont été reprises par aucune compagnie .
Easyjet ? aucune création de ligne régulière depuis 4 ans, et elle vient de fermer
Lyon-Nice et Lyon-Bruxelles. Seule ouverture saisonnière : Lyon-Cracovie...
Ryanair ? l'aéroport n'en veut pas, depuis qu'il a ouvert une aérogare low-cost en 2008 et qu'il a préféré le dossier Easyjet.
WizzAir ? invisible.
SAS ? partie il y a plusieurs années.
Transaéro (qui assurait Lyon-Moscou en régulier il y a 2 ou 3 ans) ? repliée sur quelques vols hivernaux.
BlueAir ? disparue après la fermeture il y a 2 ou 3 ans de Bucarest.
Norwegian ? aux abonnés absents.
Finnair ? jamais venue, après un projet avorté sur Helsinki en 2012.
Volotea, qui prospère sur d'autres aéroports de province ? Aucun projet lyonnais pour cette compagnie qui délaisse pourtant les aéroports qu'elle nomme "majeurs"... à moins qu'elle classe Lyon dans cette catégorie ? qui peut expliquer cette absence ? tarifs d'escale trop cher ?
Vueling ? outre Barcelone, sa base, elle vient d'ouvrir Lyon-Rome, où elle n'est pas seule...
Les responsables de l'aéroport déplorent (à juste titre) que la D.G.A.C. ne veuille pas faire passer Lyon-Dubaï (80.000 passagers par an) de 5 à 7 vols/semaine... mais que font-il pour attirer des compagnies sur les escales citées plus haut ? Ils s'en plaignent régulièrement lorsqu'ils sont interviewés, mettant en cause le centralisme caché de cette mystérieuse D.G.A.C.
Mais, sauf erreur, il n'est plus besoin d'autorisation d'ouverture de ligne pour tout ce qui concerne les vols intra-européens ? (Qu'on me démente si je me trompe, et dans ce cas-là, je comprendrai les difficultés de l'aéroport sur ce plan, s'il doit se battre avec un organisme "parisien" qui préfère ajouter des vols sur Paris-Berlin plutôt que d'ouvrir Lyon-Oslo).
Et, il faut bien l'admettre, si New-York, Shanghaï, Pékin... font partie des grands espoirs (légitimes) de Lyon, c'est d'abord d'un vrai réseau européen dont Lyon Saint-Exupéry a besoin, et c'est ce qui fait en grande partie (car il faut ajouter pour ces deux métropoles, un attractivité économique qui n'a rien à voir avec celle de Lyon...) la différence avec Barcelone ou Milan (entre 25 et 35 millions de passagers par an !).
On peut donc s'interroger sur ce manque d'attractivité (économique ? touristique ? les deux ? ) de Lyon et sa région, qui fait qu'aucune compagnie européenne ne veut ouvrir Budapest (abandonnée par AF/Malev il y a quelques années), Stockholm, Bucarest (abandonnée par BlueAir il y a quelques années), Copenhague (abandonnée par SAS il y a quelques années, après l'abandon d'AF), Varsovie (abandonnée par la Lot il y a plusieurs années), Moscou, Hambourg (abandonnée par AF il y a 2 ou 3 ans) , Athènes (vols estivaux seulement pour l'instant, tout comme Séville , Malaga , Naples , Palma ) , Belgrade (autrefois desservie par feu la compagnie JAT avec escale à Zagreb... mais c'était une autre époque.)
Il ne s'agit pas ici de dire "c'était mieux autrefois", ni de penser qu'on se tourne les pouces dans le bureau "développement du réseau" de l'aéroport, ni, non plus, de considérer qu'il faut ouvrir des lignes selon les envies des uns ou des autres, mais de s'interroger avec lucidité : quel développement envisagent vraiment les responsables de Lyon Saint-Exupéry ?
Comment expliquer que les compagnies aériennes citées plus haut, et moteurs du développement aérien en Europe, n'aient pas encore mis Lyon sur leur réseau ? Le nouveau Terminal 1, (fin des travaux en 2016/2017) va-t-il donner un nouvel élan à l'aéroport ? Mais, tout le monde le sait, il ne suffit pas d'une belle aérogare, si moderne, fonctionnelle, et jolie soit-elle, pour faire venir les voyageurs.
La privatisation est prévue pour 2016. Qu'est-ce que ce grand bouleversement peut apporter à Saint-Exupéry ? Réponse sur les écrans d'affichage des vols en 2017 ou 2018 ?
P.S. Si quelqu'un, journaliste du site, ou autre vrai expert (je ne suis qu'un profane qui lit quelques journaux, ou sites internet, ce que je connais du sujet est donc limité...) peut expliquer ce qu'est la D.G.A.C ? Qui la dirige ? Qui la compose ? Quels sont ses véritables pouvoirs ?