En complément de sa commande de 118 Airbus, l’Iran commande également 40 ATR 72-600 (dont 20 options) pour un montant évalué à un milliard d’euros. Le constructeur franco-italien renoue avec un client de longue date.
Les visites présidentielles officielles ont cela de commun avec les salons aéronautiques, est qu’elles concentrent les annonces. La venue en France du président iranien n’a pas dérogé à cette règle. Les contrats signés en rafale à l’Elysées ont fait l’objet d’intenses négociations politico-commerciales en amont. Ils étaient ficelés. Il ne restait plus qu’à choisir le moment opportun pour les rendre public.
L’aéronautique a été gâtée. Les gros ont été servis les premiers : Airbus avec une commande de 118 appareils de tous types et Aéroports de Paris pour la modernisation de l’aéroport international de Téhéran.
Lorsque nous l’avons rencontré, il y a une quinzaine de jours, à l’occasion du bilan 2015 d’ATR, Patrick de Castelbajac, le PDG de la société, avait le sourire. De retour d’Iran, il n’a pas fait mystère de ses espoirs. On sait maintenant à quoi était du son optimiste. Le constructeur franco-italien vient en effet de rendre publique une importante commande.
L’avionneur franco-italien est allé la signer à Téhéran, le 1er février. Il n’était pas question que la France tire à elle la couverture. La direction d’ATR reconnaît en effet que « dans le cadre de ces négociations, les Etats italien et français ont joué un rôle important pour aboutir à la signature de cet accord à travers la participation de leurs agences de crédit export, respectivement Sace et Coface ».
Au final, ATR a réussi à vendre à Iran Air, 20 ATR 72-600. La compagnie iranienne a également placé 20 options supplémentaires. Au total, le contrat avoisine le milliard d’euros.
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