L’exploitation et la reconversion de l’aérodrome militaire de Toulouse-Francazal en plate-forme d’aviation d’affaires sont désormais entre les mains du canadien SNC-Lavalin.
C’est en définitive le groupe canadien SNC-Lavalin qui a été choisi par la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) pour relever le défi de la reconversion de l’ancienne base aérienne de Toulouse-Francazal en aéroport civil, à vocation aviation d’affaires. Le contrat porte, dans un premier temps, sur une durée transitoire d’un an, reconductible une année supplémentaire.
SNC-Lavalin a déjà annoncé la mise en œuvre rapide sur le site de Toulouse-Francazal d’une équipe opérationnelle, la rénovation de bâtiments pour la création d’une aérogare permettant l’accueil dans les meilleures conditions de l’aviation d’affaires et des équipages, ainsi que la remise à niveau de l’aérodrome dès la première année. Il entend également mettre en place des services aéroportuaires de qualité répondant aux besoins des clients actuels de la plateforme. Le ministère de la Défense a en effet maintenu sur le site, le SAFIRE (Service des Avions Français Instrumentés pour la Recherche en Environnement), le 1er RTP (Régiment du Train Parachutiste) et la Gendarmerie. L’offre de services de l’aérodrome sera adaptée en fonction de l’évolution du trafic selon le cahier des charges établi par les services de l’Etat.
Toulouse-Francazal est le dixième aéroport européen
Toulouse-Francazal devient ainsi le 10e aéroport à intégrer le réseau de SNC-Lavalin Aéroports, après ceux de Malte, de Paris-Vatry, de Tarbes-Lourdes-Pyrénées, de Cherbourg, de Rouen, de Tours, des aérodromes de Vannes (en Bretagne) et de Chalon-sur-Saône (en Bourgogne), qui desservent l’aviation d’affaires, de loisir et de tourisme. SNC-Lavalin en Europe est actuellement désigné comme le concessionnaire pressenti de l’Aéroport de Mayotte.
dont la gestion et le développement ont été repris par SNC-Lavalin. Le canadien est en train de constituer en France un réseau de plates-formes spécialisées dans l’aviation d’affaires et de loisirs. Il fait la preuve qu’un aéroport dédié à l’aviation générale à non seulement sa raison d’être, mais peut également avoir un avenir économique. Souhaitons que cette information parvienne jusqu’à Romilly-sur-Seine et à Montluçon-Gueret.
G.R.
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