Le monoplace de Calin Gologan à moteur électrique a effectué son premier vol, le 19 mars 2011, sur l’aéroport d’Augsburg (Allemagne).
Le premier vol de l’avion électrique Elektra One de PC-Aero a eu lieu le 19 mars 2011 à Augsburg. Au cours du vol qui a duré 30 minutes, 3kWh ont été consommés. Le vol inaugural a été réalisé par l’américain Jon Karkow, un ancien de Scaled Composites, la société de Burt Rutan. C’est lui qui a dirigé le programme Virgin Global Flyer couronné par le record du monde de Steve Fossett. Karkow est également impliqué dans le programme IconA5. Le deuxième vol a été réalisé par Norbert Lorenzen, le 23 mars.
L’Elektra One a été conçu par l’ingénieur allemand Calin Gologan. Cet avion est présenté comme pouvant être décliné en version biplace et quadriplace. La propulsion est signée Geiger Engineering, une société allemande qui a fourni le moteur HPD 13,5 de 16 kWh maxi et les batteries. A noter que pour les premiers vols, les 100 kg de batteries ont été chargés à l’aide de panneaux solaires couvrant le toit du hangar de PC Aero. Ce sont donc véritablement des vols à émissions nulles de gaz à effet de serre qui ont été réalisés.
G.R.
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L’Elektra One de PC-Aero en lice pour le Prix Nasa / Cafe Foundation
C'est une superbe information. Je découvre. Même si dans un premier temps l'accélération au décollage d’un tel avion sera bien paresseuse. Même si dans un premier temps, je ne ferai que le tour du pâté de maisons, car je n'aurai pas encore de parking de l'autre coté où je pourrais recharger les batteries, la NASA fait très bien de proposer ce concours très bien doté pour débroussailler le possible dans l’avion électrique à coté d’avions à carburants fossile qui devront excéder eux, les « 200 passenger miles per gallon », moins de 1.175 Litre/100 km. Le A380 est bien glouton.
Nous sommes bien les témoins d'une nouvelle ère. L'automobile y va aussi. La FIA aussi. Il y aura toute une logistique à réaliser, la recharge ou l’échange de ces batteries, la distribution de l’hydrogène, … On mettra 10 ans ? Il y a cent ans, nos aïeux organisaient et réalisaient le réseau de distribution d’essence, les garages de réparation, les routes et les aérodromes, au temps du balbutiement de l’automobile et de l’aviation. Michelin inventait les cartes, les bornes kilométriques et le guide des restaurants pour encourager l’usure des pneumatiques, business is business.
En fait, il n’y a pas de virage crucial, mais un développement continu, incité par ces concours ou ces courses. Patience.
Cordialement.
Noël Cavey