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Categories: Transport Aérien

L’ESMA se dédouble à Nîmes-Garons

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Gil Roy

L’école aéronautique, à l’étroit sur son campus de Montpellier, envisage de délocaliser une partie de ses formations sur l’aéroport voisin de Nîmes, dans les locaux de l’Aéronavale.

L’ESMA est victime de son succès. En l’espace de trois ans, le nombre d’heures de vol en instruction devrait doubler, passant de 16.000 heures en 2009, à plus de 33.000 heures en 2011. Pour faire face à cet accroissement d’activité, l’école a acheté de nouveaux avions et a recours à la location. Elle vient également d’embaucher, début janvier 2011, 13 instructeurs supplémentaires. Reste à résoudre le problème de l’hébergement des élèves pilotes. Avec 200 stagiaires actuellement en formation, sa capacité d’accueil est saturée.

Après avoir renoncé à se développer sur la plate-forme aéroportuaire de Montpellier-Fréjorgues, l’ESMA envisage aujourd’hui de transférer une partie de ses moyens sur l’aéroport de Nîmes-Garons. Une solution d’autant plus avantageuse d’un point de vue économique que les collectivités locales sont très intéressées. Le départ programmé de l‘Aéronavale, en juillet 2011, va laisser un vide que pourrait avantageusement combler l’ESMA.

« Les discussions sont avancées avec la métropole de Nîmes, avec l’aéroport et avec la DGAC », confirme Jean-Philippe Renaud, directeur général de l’ESMA. « Nous pourrions reprendre une partie des installations de l’Aéronavale et redimensionner la capacité d’accueil pour 120 élèves. Nous prévoyons d’y baser 12 à 15 avions. Une trentaine de salariés y sera affectée ». L’école envisage de transférer à Nîmes, la formation des cadets chinois et vietnamiens, et de maintenir à Montpellier, la clientèle particulière qui selon Jean-Philippe Renaud, nécessite un encadrement individualisé.

Gil Roy

L'ESMA se trouve à l'étroit sur l'aéroport de Montpellier
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Gil Roy

Gil Roy a fondé Aerobuzz.fr en 2009. Journaliste professionnel depuis 1981, son expertise dans les domaines de l’aviation générale, du transport aérien et des problématiques du développement durable est reconnue. Il est le rédacteur en chef d’Aerobuzz et l’auteur de 7 livres. Gil Roy a reçu le Prix littéraire de l'Aéro-Club de France. Il est titulaire de la Médaille de l'Aéronautique.

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  • L’ESMA se dédouble à Nîmes-Garons
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Gil Roy

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