Depuis la création de l'Agence Européenne de la Sécurité Aérienne en 2003, on pouvait croire en la réalité de l'Europe de l'aviation civile. C'est en fait une réalité partielle, puisque les Etats membres de l'Union Européenne traînent les pieds quand il s'agit d'harmoniser espace aérien et droits de trafic. Le commissaire européen aux Transports frappe du poing sur la table.
7 commentaires
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L’Europe de l’aviation se cherche encore
«Chaque fois qu’on attaque l’EASA, je ressens comme un malaise : on a l’air d’oublier que cette agence ne décide en fait pas grand-chose.»
Précisément, là se trouve le problème. L’Europe doit se fixer des objectifs et se donner les moyens de les atteindre. Si tout le monde est d’accord pour les objectifs (un ciel unique), personne n’accepte les moyens d’y arriver (une gestion fédérale de ce ciel) ! Si pour des raisons de souveraineté ces moyens ne sont pas acceptables, ce qui était quand même prévisible, il ne fallait pas mettre en place ce programme de ciel unique, qui tourne au vinaigre, et fait le jeu de ceux qui parient sur l’impuissance de l’Europe.
Lire à ce sujet « Leçons pour la construction européenne : le cas du ciel unique européen » dans GRASPE février 2011.
L’Europe de l’aviation se cherche encore
Chaque fois qu’on attaque l’EASA, je ressens comme un malaise: on a l’air d’oublier que cette agence ne décide en fait pas grand-chose. Elle étudie un aspect réglementaire et établit un projet de réglementation communautaire, mais c’est après que le bordel commence. Tout le monde (y compris les pilotes individuels, d’ailleurs) a le droit de commenter ce premier jet. Les associations de pilotes ne s’en privent pas, mais les gros contributeurs, ce sont les administrations nationales, et ça ne va jamais dans le sens de la libéralisation.
L’EASA doit alors refaire son pensum, le faire re-commenter, puis le faire voter par l’UE. Et à ce niveau purement politique, les administrations refont pression sur leurs représentants nationaux pour encore infléchir la réglementation dans leur sens… On a vu ce que ça donne pour les licences, pour les certificats médicaux… J’ai suivi ça d’assez près pour mon rayon, le vol à voile.
Attaquez-vous aux politiciens qui ont imposé ce genre de parcours à la réglementation! L’EASA est loin d’être parfaite, mais elle est ce que les citoyens européens en font. Exactement comme une administration nationale, d’ailleurs…
Remarquez qu’après avoir fait voter la réglementation actuelle pour les licences etc., l’EASA a lancé un groupe de réflexion pour la simplification des règles pour l’aviation légère. Ils se sont rendus compte qu’on est en train de tuer l’aviation de loisir…
L’Europe de l’aviation se cherche encore
Un centre principal de contrôle pour 380 millions d’habitants et 20.000 aéroports… Ça existe depuis longtemps… aux USA…
58 centres, un code transpondeur qui change quand on passe les frontière et une faible harmonisation. c’est l’Europe et une agence EASA qui ne fonctionne pas. 600 fonctionnaires et une explosion des budgets. On marche sur la tête avec cette agence. Les fleurons de la formation aéronautique ferment les uns après les autres.
Supprimons l’EASA et remettons l’OACI au centre de l’harmonisation mondiale. Nos pères avaient déjà)à pensés à tout en matière d’aéronautique internationale…les bureaucrates nous gâchent le ciel.
A suivre….
L’Europe de l’aviation se cherche encore
@ Glass Cockpit Aviation
La Commission cite en effet volontiers le système américain en exemple d’efficacité !
L’Europe de l’aviation se cherche encore
« De source bruxelloise, la France est l’un des pires exemples d’immobilisme. »
Merci….Tout est dit .
L’Europe de l’aviation se cherche encore
« Diktat » qui a été signé par chaque pays membre…
Un peu de cohérence ne nuit pas…
L’Europe de l’aviation se cherche encore
Qui est siim kallas ?
Siim Kallas a effectué ses études supérieures à l’Université de Tartu (finance et crédit) où il a obtenu son diplôme en 1972. Il a ensuite poursuivi des études de troisième cycle jusqu’en 1975 et est aujourd’hui professeur invité à l’Université de Tartu.
Sous l’ère Brejnev, membre du PCUS, il est au ministère des finances de la République socialiste soviétique d’Estonie de 1975 à 1979, puis directeur de la Caisse d’Épargne de 1979 à 1986. Il fut membre du Soviet suprême de 1989 à 1991
À la fin des années quatre-vingt, il fut l’un des premiers économistes d’Estonie à introduire l’idée d’indépendance économique. Promoteur actif de cette nouvelle conception, il a contribué de façon significative à mettre en place le cadre de l’économie estonienne. ( Info Wikipédia)
Aucune connaissance spécifique en aéronautique. Il a même défendu l’indépendance économique !!
Cet article nous montre encore une fois le « Diktat » du gouvernement Européen qui veut imposer aux pays membre une seul vision du ciel .
Cordialement