En octobre 2020, près de 200 aéroports en Europe étaient en situation d’insolvabilité. Au nom de la connectivité intra-européenne, le Comité européen des régions demande à la Commission européenne à élaborer, en matière d’aides publiques, des règles plus souples et plus efficaces qui permettent aux États membres de leur apporter une aide financière.
Les aéroports régionaux européens se sont retrouvés confrontés à de graves difficultés économiques en raison de la pandémie. Le trafic aérien intraeuropéen a diminué de 54 % en 2020 par rapport à 2019 et, même si les restrictions en matière de déplacements sont assouplies cet été, il est encore loin des niveaux d’avant la pandémie. Selon ACI Europe (Airports Council International), en octobre 2020, près de 200 aéroports en Europe étaient en situation d’insolvabilité. « Leur faillite aurait une incidence dramatique sur l’emploi et les économies des régions où ils sont situés et porterait également un coup sérieux à la connectivité de nombreux territoires, en particulier les régions ultrapériphériques ou moins développées où il n’existe pas de modes de transport de substitution. », estime le Comité européen des régions (CdR).
« Les aéroports régionaux jouent un rôle crucial pour la cohésion territoriale et économique de l’Union car ils assurent la connectivité des régions qu’ils desservent et ils sont indispensables pour la croissance économique. En leur absence, de nombreuses entreprises n’investiraient pas dans d’autres régions que celles des capitales. Le secteur du tourisme en est aussi largement tributaire. Il nous faut un système plus flexible en matière d’aides d’État pour soutenir la reprise des aéroports régionaux au cours de la pandémie et après. Dans l’avis que j’ai élaboré, je souligne également que la majorité des aéroports régionaux en Europe ont besoin d’une aide pour pouvoir survivre dans le contexte de la crise actuelle.»
Dans son avis, le CdR invite la Commission européenne à contribuer à atténuer les difficultés financières auxquelles sont confrontés les aéroports régionaux et à élaborer, en matière d’aides publiques, des règles plus souples et plus efficaces qui permettent aux États membres d’apporter une aide financière à ceux qui sont situés dans des régions moins développées et ultrapériphériques où il n’existe pas de solutions de remplacement plus efficaces et durables. L’aide financière devrait être conforme aux conditions fixées dans le Fonds européen de développement régional et la Facilité pour la reprise et la résilience. Les États membres devraient également évaluer précisément, dans une démarche de collaboration avec la Commission européenne, l’ampleur du soutien qu’il est possible d’apporter aux aéroports régionaux dans le cadre des plans nationaux pour la reprise et la résilience.
Ce sont les petits aéroports régionaux qui ont déploré la plus forte baisse du nombre de vols directs, en particulier dans le transport de passagers. Selon le rapport de l’ACI Europe sur la connectivité du secteur aérien, par exemple, 95 % des vols ont été supprimés à Trévise (Italie), 91 % à Vaasa (Finlande), 87 % à Quimper (France) et 82 % à Bourgas (Bulgarie) tandis que les grands aéroports européens de fret, tels que celui de Liège en Belgique, ont enregistré une croissance du trafic de fret de 10,7 %.
Gil Roy
Le Junkers A50 Junior et le A50 Heritage allient à la fois modernité et tradition.… Read More
Pour communiquer avec ses sous-marins, l'U.S. Navy a besoin d'avions capables d'établir la liaison grâce… Read More
2.000 recrutements en 2025, mais aussi 2.200 par an de 2026 à 2030 : les grands… Read More
Vous avez aimé Top Gun ? Vous avez adoré Top Gun Maverick ? Avec Romain… Read More
Les hélicoptères Puma HC2 âgés d’un demi-siècle seront retirés du service en 2025. Ils seront… Read More
La tour de contrôle centrale de l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle est en travaux. Fin… Read More
View Comments
Ah merde, elle va pas être contente greta. Elle pourra toujours s’en plaindre à la mairie de Poitiers. Il est temps que l’on s’aperçoive qu’il faut protéger non seulement les terrains régionaux mais aussi tous les petits autres terrains qui ont aussi leur rôle à jouer dans le maillage économique, sachant qu’entre les écolos et les bétonneurs avides d’espace, si on peut facilement fermer un terrain, il est quasi impossible d’en ouvrir de nouveaux (ex : NDDL). Et que dans ces conditions c’est donc une ressource en voie de disparition !!!. A quand une loi pour protéger l’accès au ciel calquée sur celle du droit d’accès à la mer par exemple ?…