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Indigo ajoute à sa commande initiale de 280 A320, dont 150 « neo », 250 A320neo supplémentaires. La compagnie indienne low cost qui devient à cette occasion l’un des plus gros clients d’Airbus revendique 29% du marché aérien indien. Malgré la confiance accordée par les marchés financiers à Indigo, le naufrage de Kingfisher est présent dans les esprits.
Qui oserait encore douter que l’avenir appartient aux compagnies low cost ? IndiGo, dont le siège se trouve à Gurgaon, à une vingtaine de kilomètres de la Nouvelle Delhi, a annoncé mercredi 15 octobre 2014, la commande de 250 Airbus A320neo supplémentaires. Précédemment, la compagnie indienne avait commandé 280 avions du même type, dont 150 neo. Au total, elle devient ainsi l’un des plus gros clients de l’avionneur européen.
Le moins que l’on puisse dire est qu’IndiGo a le vent en poupe, malgré la concurrence sévère de Jet Airways, SpiceJet, GoAir et quelques autres. Mais c’est un vaste sous-continent tout entier qui s’ouvre au transport aérien et donne accès à un marché potentiel considérable. D’autant que la jeune compagnie est dirigée de main de maître par ses deux cofondateurs, Rahul Bhalia et Rakesh Gandwall. Ce dernier est d’autant mieux connu en Europe qu’il a figuré en bonne place au sommet de l’organigramme d’Air France dans les années quatre-vingt-dix, à l’époque où Christian Blanc se plaisait à recruter de grandes pointures étrangères. Il avait précédemment fait partie de l’équipe de direction d’US Airways.
IndiGo dit détenir un peu plus de 29 % du marché aérien indien et, bien décidée à défendre cette position dominante, multiplie les ouvertures du lignes avant, probablement, de se lancer à l’international.
Quand ces A320 lui auront été livrés, IndiGo alignera non moins de 530 avions, au terme d’un premier épisode de grande croissance qui donne le vertige et suscite un minimum de perplexité. Les bases financières de l’entreprise sont réputées solides, la présence de Rakesh Gangwall rassure très certainement observateurs et investisseurs mais le moindre accident conjoncturel pourrait dangereusement fragiliser l’édifice. L’expérience malheureuse de Kingfisher en constitue l’illustration la plus spectaculaire.
On comprend bien les hésitations d’Airbus à augmenter la cadence de production de l’A320 dans des proportions importantes, ce qui apparaît néanmoins indispensable au vu de son carnet de commandes. La seule commande d’IndiGo de cette semaine représente six mois environ de production d’A320, sans qu’Airbus ne précise les délais de livraison qui ont été négociés à cette occasion.
L’essor du transport aérien indien s’inscrit dans la logique des choses. Mais, à plus long terme, le jour où une compagnie comme IndiGo décidera de créer un réseau long-courrier, elle pourrait déstabiliser des pans entiers du secteur. D’où les légitimes inquiétudes nées cette semaine à Gurgaon.
Pierre Sparaco
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La compagnie indienne IndiGo commande 250 A320neo
Airbus possède plusieurs usines d'A320 dans le monde et peut très bien augmenter la cadence de l'une ou l'autre. Seulement les fournisseurs doivent êtres en mesure de suivre. Ces décisions sont longues à mettre en oeuvre parait-il.
La compagnie indienne IndiGo commande 250 A320neo
Ue commande de 430 avions d'une compagnie qui en exploite 80 !
C'est un peu comme si Raynair commandait 2000 avions.
Ca va finir en eu de boudins.