Les opérations sol représentent 6%, dans les émissions aéroportuaires de CO2. L’électrification des engins de piste est le meilleur levier pour réduire leur impact. En France, un dispositif de suramortissement fiscal permet d’accélérer leur renouvellement. © Richard Metzger - STAC/DGAC
A l’occasion de la cinquième rencontre territoriale de la décarbonation, l’Observatoire de l’aviation durable (OAD) a braqué ses projecteurs sur les opérations au sol en organisant une rencontre, sur l’aéroport Paris-CDG, avec le Groupe Europe Handling (GEH) qui a pour objectif de réduire de 30% ses émissions directes de CO2 d’ici à 2030 (par rapport en 2019).
Afin d’atteindre les objectifs de décarbonation fixés à l’échelle internationale, la transition énergétique de l’ensemble du secteur aérien est nécessaire. L’Observatoire de l’aviation durable apporte au travers de ces rencontres territoriales un éclairage concret sur des innovations qui accélèrent ce passage vers des opérations décarbonées. Dans ce cadre, la transformation des opérations au sol est un des leviers de réduction des émissions permettant d’agir dans une temporalité immédiate. Les opérations sol représentent 6% des émissions...
Un commentaire
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Avant que KLM ne fusionne avec un autre pavillon européen, il y a près de vingt ans donc, j’ai eu l’agréable surprise de voir, à Schiphol un 747 cargo au couleur de cette compagnie tracté par un « push » de son point de stationnement au point d’attente, ou plus exactement jusqu’à une bifurcation du taxiway proche du point d’attente d’où le Jumbo a mis en route pour rejoindre la file d’attente des avions au décollage. Quelques tonnes de Jet A1 économisées et donc plus de sécurité (ou plus de fret embarqué ! ).
Généraliser cela à l’ensemble des trajets au sol suppose une modification des axes de circulation, certes, ou de créer des voies dédiées à la circulation des push. Donc des investissements assez lourds mais vite amortis si on se décide enfin à taxer le carburant !