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Face au cours atteint par le pétrole, IATA revoit à la baisse ses prévisions pour 2011. L’Association du transport aérien international table désormais sur 8,6 milliards de dollars de profits contre 16 Md$ réalisés en 2010.
Il y a trois mois, IATA estimait à 9,1 Md$ les profits que pourraient engranger les compagnies aériennes en 2011. En ce début mars 2011 et face au niveau de prix atteint par le baril de pétrole, l’association des transporteurs aériens revoit à la baisse ses prévisions. Elle table désormais sur 8,6 Md$ Les transporteurs d’Europe devraient encaisser des profits de 500 millions $US. C’est 100 millions $US de plus que les prévisions précédentes, mais bien au-dessous des profits de 1,4 milliard $US enregistrés par les transporteurs de la région en 2010. La performance meilleure que prévue dans la seconde moitié de 2010 a entraîné la révision de la prévision. La crise du système bancaire et de l’endettement gouvernemental, qui perdure, rend les marchés domestiques fragiles. Mais la faiblesse de l’euro continue de stimuler les entreprises exportatrices, le transport de fret vers l’étranger et les voyages long courrier, ce qui fait hausser la prévision de profit de la région. Malgré tout, les transporteurs d’Europe demeurent les moins rentables parmi toutes les régions, avec une marge de 1,1 %.. Elle anticipe donc une chute de 46 % des profits net par rapport aux 16 milliards $US enregistrés en 2010. Pour un chiffre d’affaires prévu de 594 milliards $US, cela représente une marge de profit nette de seulement 1,4 %. Et c’est évidemment à ce niveau que réside la fragilité de cette industrie qui depuis quatre décennies doit jongler avec une marge moyenne de seulement… 0,1% ! « L’industrie dispose d’un très mince coussin pour maintenir son équilibre et absorber les chocs. Aujourd’hui, le prix du pétrole représente le risque le plus sérieux. Si la hausse du prix freine la croissance économique mondiale, les prévisions vont se détériorer rapidement », précise Giovanni Bisignani, directeur général de l’IATA.
Les nouvelles prévisions d’IATA repose sur un prix moyen du pétrole pour 2011 à 96 $US le baril de Brent contre 84 $ en décembre 2010 (il est autour de 100$ actuellement). En tenant compte de l’impact des achats à terme, qui représente en gros 50 % de la consommation prévue, cela va augmenter la facture de carburant de l’industrie de 10 Md$, portant le total à 166 milliards $US. Comparés aux niveaux de 2010, les prix du pétrole devraient être 20 % plus élevés en 2011. Le carburant représente 29 % du total des coûts d’exploitation (contre 26 % en 2010).
L’impact de la hausse du pétrole sur les résultats des transporteurs aériens est atténué par une croissance économique plus importante que ce que prévoyait, en décembre 2010, IATA (+3,1% contre +2,6%). Ce rebond de la croissance devrait également contribuer à remplir les premières classes et les classes affaires qui font la marge des compagnies. Mais à l’inverse, une croissance retrouvée génère une demande en énergie renforcée et dont une augmentation des cours du pétrole. La prévision économique en matière de transport aérien demeurera toujours un exercice risqué.
G.R.
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La hausse du pétrole fragilise les compagnies aériennes
Bonjour
Les avions "Zéro pétrole,Zéro décibel" autonomie illimitée ne sont pas une utopie car
l'énergie est actuellement excédentaire au niveau de la planète...
Mais.il faut intégrer la viscosité mentale des blaireaux décideurs dans un processus de concrétisation d'un nouveau concept.
Quant-au pétrole ,il ne peut être que de plus en plus cher !
Bon vol A+
Cordialement Gaz et Chaleur