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La Loire-Atlantique dit « oui » à Notre-Dames-des-Landes

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Gil Roy

55,17% des votants se sont prononcés en faveur du transfert de l’actuel aéroport de Nantes, à Notre-Dame-des-Landes. L’Elysée s’engage à faire respecter le résultat de la consultation du 26 juin 2016. Les opposants au projet contestent sa légitimité.

C’est la première fois en un demi-siècle que les pouvoirs publics ont demandé leur avis aux premiers intéressés. Dimanche 26 juin 2016, les habitants de Loire-Atlantique se sont majoritairement prononcés en faveur du transfert de l’aéroport de Nantes, à Notre-Dame-des-Landes. 55,17% ont répondu « oui ».

Toutefois, sur les 967.500 personnages en âge de voter, seulement une sur deux a donné son avis. Le taux de participation est de 51,08%. Autrement dit, près de la moitié de la population ne s’est pas exprimée soit parce qu’elle n’a pas d’avis sur la question, soit parce qu’elle ne se sent pas concernée, soit encore parce qu’elle pense que cette consultation ne sera en définitive qu’un épisode de plus dans un débat vieux de 50 ans, quoi qu’en disent, le président de la République et le premier ministre.

Les sceptiques n’ont peut-être pas tord. France Nature Environnement qui a fait campagne pour le « Non » rappelle que « pas moins de cinq recours juridiques sont encore sur le bureau des juges et que la Commission européenne attend une évaluation environnementale globale avant de se prononcer sur la pertinence du projet ». Au final, c’est la capacité du gouvernement à gérer l’évacuation de la ZAD (« zone d’aménagement différé » pour les uns, « zone à défendre » pour les autres) qui risque de décider de l’avenir d’un projet d’aéroport régional à 561 M€ lancé dans les années 60. L’ouverture est étroite.

Gil Roy

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Gil Roy

Gil Roy a fondé Aerobuzz.fr en 2009. Journaliste professionnel depuis 1981, son expertise dans les domaines de l’aviation générale, du transport aérien et des problématiques du développement durable est reconnue. Il est le rédacteur en chef d’Aerobuzz et l’auteur de 7 livres. Gil Roy a reçu le Prix littéraire de l'Aéro-Club de France. Il est titulaire de la Médaille de l'Aéronautique.

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  • La Loire-Atlantique dit « oui » à Notre-Dames-des-Landes
    un projet abouti et déjà financé ...
    400 millions d’investis par Vinci ( concession et non PPP) , 135 par les régions ( quelques kms de LGV) et 115 par les collectivités locales. et l'état récupérera 100 de TVA ...
    en référence à la lettre du président de la commission nationale de débat public , le réaménagement de Nantes-atlantique : 742 millions + 250 pour Vinci car rupture de contrat. et de plus, ce réaménagement pourrait ne pas aboutir car :
    1) enquête publique pour déplacement de trajectoire au-dessus de la ville ( approche décalée de 13 degrés à réaligner avec la piste, pour enfin avoir un système d’atterrissage tout-temps , voir Rapport Royal) avec alors plus de 70 000 riverains impactées par le bruit au lieu de 42000 aujourd'hui.
    2) enquête publique pour allongement de la piste ( au-dessus de 5 millions de pax, aires de sécurité de 240 mètres en amont et en aval) vers le sud ( zone natura 2000).
    3)piste à restructurer car trop ancienne ( rapport royal d'avril 2016) avec fermeture de piste de 3 mois et donc perte d'exploitation) .
    qui prendrait le risque d'investir dans un tel chantier ? de plus , les mesures ne seraient que temporaires ( dans 10 ans , il faudrait reposer la question du transfert).
    Nos élus nationaux et locaux , tous à part quelques écolos plus que minoritaires, se sont exprimés largement sur ce transfert , validé par la consultation du 26 juin dernier.
    Marseille va investir 500 millions d'Euros pour moderniser son aéroport, Lyon a su sortir son aéroport des zones urbanisées...
    Bruxelles a aussi validé le projet environnemental ( seul restent à inscrire les compensations dans le SCOT Nantes/Saint-Nazaire). 17 000 hectares de terres agricoles de sanctuarisés entre le nouvel aéroport et l'agglomération.
    de plus , la libération du foncier sur Nantes-atlantique va permettre de développer Airbus, le centre de recherches IRT Jules Verne, et créer des logements pour 15 000 nouveaux habitants! tout ça pour éviter d'aller construire en 3 ème couronne de l'agglomération nantaise, donc moins de déplacements , moins de d'étalement urbain...
    chacun sa lecture de ce dossier mais il ne s'agit plus d'un projet à ce jour ( relancé d'ailleurs par Mme Voynet sous Jospin) mais d'une future réalisation indispensable pour le grand ouest .

  • La Loire-Atlantique dit « oui » à Notre-Dames-des-Landes
    Pour ma part j'ai toujours 2 questions sans réponse sur ce projet:
    1) Comment font les Suisses à infrastructure parfaitement comparable pour avoir 16 millions de passagers/an à Genève alors que Nantes serait saturé avec à peine 4 millions?
    2) Puisque le coef de résistance de la piste de NDDL ne permettra pas aux Beluga d'Airbus Industrie de l'utiliser (ni aux A-380 et autres très gros porteurs), que va t-il se passer: Airbus va t-il supprimer son usine de Nantes (bonjour la rentabilité pour la région) ou conserver l'usage de Nantes-Atlantique? (dans ce cas il y a eu mensonge quant à la question posée, il n'y aura pas transfert, à la rigueur transfert partiel, mais au fait qui paiera pour 2 aéroports? Les contribuables dindons de la farce à nouveau?).

  • La Loire-Atlantique dit « oui » à Notre-Dames-des-Landes
    Nantais dormez tranquilles à 17km de votre ville Vinci va se construire CDG 3 pour votre plus grand plaisir.
    Notre-Dame-des-Landes, ou comment gaspiller 600 millions d’euros en période d’austérité
    PAR NOLWENN WEILER 10 NOVEMBRE 2011
    Prévu depuis quarante ans, l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est sujet à controverse, voire à conflits. Commandée par un collectif d’élus locaux, une étude économique indépendante apporte de l’eau au moulin des opposants, dont la manifestation « tracto-vélos » arrivera à Paris ce 12 novembre. Évaluant tous les impacts du projet et les exprimant en termes monétaires, elle met en évidence un coût pour la collectivité largement supérieur aux bénéfices que l’on peut attendre.

    « Si on sait compter, on ne peut qu’être opposé à cet aéroport », résume un chef d’entreprise de la région nantaise qui a rejoint il y a peu le vaste mouvement d’opposition à la construction du nouvel aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Pas écolo pour un sou, et habitué des déplacements en avion, il s’insurge contre « le gaspillage des deniers publics ». Situé à 17 km au nord-ouest de Nantes et à 80 km de Rennes, le nouvel aéroport du Grand Ouest défraie la chronique locale depuis quarante ans. Dès les années 1960, la France projette de développer des « métropoles d’équilibre ». Pour que rayonnent en Europe, et dans le monde, d’autres villes que Paris. L’ensemble Nantes/Saint-Nazaire est retenu. Et on promet de lui accoler un aéroport à la hauteur de ses ambitions.

    Le site de Notre-Dame-des-Landes est identifié en 1968. Mis en cause dès le départ par un collectif d’agriculteurs, le projet est placé en stand-by après la crise pétrolière des années 1970. Ressorti des cartons dans les années 2000, sous le gouvernement Jospin, le projet redevient d’actualité. En 2003, le gouvernement Raffarin donne son accord au lancement des études et enquêtes en vue de la procédure de déclaration d’utilité publique. C’est chose faite en février 2008. Deux ans plus tard, l’État confie au groupe de BTP Vinci la construction et la gestion (pour cinquante-cinq ans) de ce futur aéroport à vocation internationale, présenté comme le premier aéroport écolo...

    Les faux chiffres de l’enquête d’utilité publique

    Mais une étude économique toute récente, réalisée par des experts indépendants du cabinet néerlandais CE Delft, relève de graves erreurs dans l’analyse globale des coûts de l’aéroport et des bénéfices qu’il est censé engendré. Alors que plusieurs centaines de millions d’euros de bénéfices sont annoncés, cette étude, commandée par une association d’élus locaux [1], chiffre son coût pour la collectivité à 600 millions d’euros. Comment ? Jasper Faber, coauteur de l’étude, explique que le ratio coûts/bénéfices, tel qu’il a été calculé en 2006 pour justifier son utilité publique, a notamment été gonflé dans l’évaluation du gain de temps que permet le nouvel aéroport (converti en euros en fonction du nombre d’heures de transport épargnées par passager). Alors que le montant maximum recommandé par le Comité directeur des transports s’élève à 20 euros par heure de transport « économisée », celui mentionné dans l’enquête publique était de 98 euros ! « Si on prend la bonne mesure, le bénéfice est amoindri », évalue simplement Jasper Faber. C’est le moins que l’on puisse dire… Le nombre de millions d’euros gagnés passant de 911 à 317 millions, soit presque trois fois moins !

    Autres oublis : les pertes de terres agricoles représentent, selon l’expertise, 26 millions d’euros. Elles ne sont pas mentionnées dans l’enquête de 2006. Pas plus que le coût de construction du train desservant l’aéroport, qui s’élèverait à 70 millions d’euros. Quant aux dépassements de coûts inhérents à la construction de telles infrastructures, ils s’élèveraient, si l’on prend le taux moyen de 40 %, à 757 millions d’euros, contre 304 millions programmés dans l’étude de 2006. Soit un différentiel de 453 millions.

    Optimiser l’aéroport existant

    Nouvelle omission de l’enquête publique de 2006, c’est le chiffrage de l’optimisation de Nantes Atlantique (NA), l’aéroport actuellement en service. Les lois Grenelle imposent pourtant qu’une étude des options alternatives soit menée quand des projets ont un impact sur l’environnement. Or le site retenu à Notre-Dame-des-Landes a une haute valeur écologique, avec une biodiversité riche et unique. Mais la notion de transfert d’activité aéroportuaire (et non de création) de Nantes Atlantique vers Notre-Dame-des-Landes permet de passer outre ces recommandations. Qui invitaient aussi au gel de toute nouvelle structure aéroportuaire.

    Mais à l’heure où un premier plan d’austérité vient d’être annoncé par le Premier ministre, l’évaluation de l’optimisation de Nantes Atlantique mérite que l’on s’y arrête. Le bénéfice escompté serait, selon le cabinet CE Delft, de 100 millions d’euros. « En 2006, on part du principe que Nantes Atlantique sera saturé en 2019, détaille Jasper Faber. Or, on sait que le nombre de passagers envisagés est trop optimiste. » Le syndicat mixte d’études de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (au sein duquel on retrouve Vinci et des élus locaux) met en avant « une croissance du trafic passagers de + 5,5 % par an depuis vingt ans » à Nantes Atlantique et affirme qu’avec « bientôt 3 millions de voyageurs par an », la structure sera bientôt saturée.

    « Une analyse des données de trafic des aéroports européens montre que le nombre de passagers par vol à Nantes Atlantique est assez faible pour un aéroport de cette taille », reprend l’expert de CE Delft. Et l’étude rappelle que l’éventuelle croissance de la demande peut être satisfaite au moins en partie par l’augmentation du nombre moyen de passagers par avion, en utilisant des avions plus gros. Ajoutons que les crises financières peuvent faire chuter les rythmes de croissance du trafic aérien. À la suite de celle qui avait secoué la planète à l’automne 2008, le trafic avait enregistré, au niveau international, un repli de 3,5 %. En Europe, ce repli avait été de plus de 5 %.

    Vers un divorce ente les Verts et le PS ?

    La conclusion de Ce Delft semble sans appel : « L’optimisation de Nantes Atlantique apparaît plus génératrice de richesses pour la France que la construction d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes ». Avec d’autres élus, et notamment le tout nouveau sénateur EELV Ronan Dantec, le maire sans étiquette de Notre-Dame-des-Landes Jean-Paul Naud déclare qu’il « faut abroger la déclaration d’utilité publique ». Le PS local s’étonne, voire s’insurge, de cette demande, que les membres d’EELV se sont bien gardés de mentionner lors des accords qui ont permis à Ronan Dantec d’être élu aux dernières sénatoriales. Cette pomme de discorde peut-elle faire capoter les accords entre écologistes et socialistes en vue des élections de 2012 ? Pour l’instant, les crispations semblent se concentrer sur l’EPR, le nouveau réacteur en construction à Flamanville, que le PS n’entend pas abandonner.

    En juillet 2011, François Hollande, interviewé par Le Monde, estimait cependant que « personne n’imagine en France que l’alternance puisse risquer de ne pas se faire à cause d’un aéroport ». Mais en mars, Cécile Duflot avait assuré que « l’accord de 2012 avec le PS, s’ils ne lâchent pas sur Notre-Dame-des-Landes, ce sera non ». Et en juillet dernier, la candidate Eva Joly exigeait à nouveau l’abandon de l’aéroport. Au sein du PS, les avis divergent. Jean-Marc Ayrault, député maire de Nantes et proche de François Hollande, affirme que ce projet d’aéroport est « acquis et acté ». Tandis que Ségolène Royal demande une réouverture de l’enquête publique. L’introduction de faits nouveaux, telle l’étude de Ce Delft, pourraient appuyer une demande d’abrogation de la déclaration d’utilité publique. Mais pour le moment, rien n’est joué. L’automne des négociations politiques s’annonce chargé à gauche.

    Nolwenn Weiler

  • La Loire-Atlantique dit « oui » à Notre-Dames-des-Landes
    @Passant 44 Je serai ici hors sujet quoique vous parliez du Brexit. Le reportage édifiant d'ARTE si vous le retrouvez, hélas on ne se demandera pas pourquoi il n'est plus en ligne....Un vrai travail de reporter sur les ravages de la Troika FMI,BCE,CE des technocrates qui ont massacrés l'Europe aux exigences des trois institutions et de leur rôle controversé Les États en crise de la zone euro vivent les affres du surendettement. Afin d'obtenir des prêts il leur faut se soumettre aux exigences– les fameux mémorandums. Les mesures d’austérité imposées n’ont pas eu les effets positifs escomptés bien au contraire. Des hauts fonctionnaires agissent sans aucun contrôle parmementaire et prennent des décisions que les gouvernements doivent ensuite exécuter. Le journaliste économique allemand Harald Schumann auteur de Quand l’Europe sauve ses banques, qui paye ? diffusé par ARTE en 2013. Au cours de ce passionnant travail d’investigation il a interrogé des ministres, des économistes, des avocats, des banquiers, des victimes de la crise, ainsi que le Prix Nobel d’économie 2008, Paul Krugman explique pourquoi cette politique de restriction ne fonctionne pas. Après tout ça la France pourra s'investir dans un NDDL qu'elle n'a aucun moyen de financer mais peut-être s'adressera t-elle encore Qatar à qui notre gouvernement n'hésite pas à vendre notre patrimoine agronomique, culturelle,historique et écologique pour le transformer en terrains de foot-ball au nez et à la barbe des écologistes. Passant 44, n'accusez pas et laissez reposer l'âme de ceux qui ne sont plus. Non tout le monde ne trouve pas ça normal.

  • La Loire-Atlantique dit « oui » à Notre-Dames-des-Landes
    Ce qui me navre surtout, est que l'on a jamais pensé à utiliser l'aéroport de Saint Nazaire en complément de celui de Nantes-Atlantiques.
    Il serait situé quelques kilomètres de plus que Notre Dame des Landes, la piste existe déjà et n'est utilisé que part quelques jets privés et deux ou trois Beluga par jour.
    Bref une économie substantielle en comparaison de celui retenu.
    De plus Nantes-Atlantique existerait toujours avec la présence d'Airbus après le départ des lignes régulières.

    Malheureusement, on est peut de chose, et je ne pense pas que nos avis intéressent les autorités.

    Cordialement

    • La Loire-Atlantique dit « oui » à Notre-Dames-des-Landes
      Et bien si j'étais seul à reflechir, on serait bien dans la mouïse.
      Je disais simplement que je n'avais rien entendu sur le sujet, dans les médias?

      Votre lien me montre tout simplement l'aéroport de Saint Nazaire, qui me prouve qu'il n'y a rien d'autres que des industries autour et ne dérangerait donc personne, d'y installer une aérogare et des lignes régulières. Evidemment, ce fameux principe de précaution Seveso est présent, mais on peut passer outre comme tout le reste.

      Ce n'est pas parce que c'est Vinci, ou un autre, qui paie que c'est bien. Faut voir les magnifiques autoroutes où il n'y a personne parce que trop cher à utiliser.

    • La Loire-Atlantique dit « oui » à Notre-Dames-des-Landes
      @Seb
      Vous incarnez exactement ce "yakafaucon" très français. Et vous pensez que vous le seul à réfléchir :-)))

      Pour répondre à votre idée éblouissante, la réponse est là : https://goo.gl/maps/5fwLvMzmBuE2

      @lavidurev je signale juste que c'est vinci qui finance ses travaux... ^^

  • La Loire-Atlantique dit « oui » à Notre-Dames-des-Landes
    Ah que c'est difficile d'admettre la démocratie ! :-)
    Et difficile de respecter les habitants de Loire Atlantique.

    Etait-ce Corine le Page qui l'autre jour sur une radio énonçait : "ce n'est pas toujours la majorité qui doit décider" . Apparemment dans ces commentaire des lecteurs il y a beaucoup d'adeptes de ce totalitarisme rampant, de ces gens qui participent à ce frisson de détenir une vérité "transcendante". L'esprit BREXIT surement : la passion avant la raison.

    Projet pharaonique ce transfert ? Certains ici n'ont pas mis à jour leur "logiciel de contestation". Après avoir fait fructifier ce fantasme, les opposants (ACIPA etc) sont passé à d'autres enfumages : Le budget du PSG est presque du montant de ces travaux. Mais ça ne choque personne sans doute. (500M pour 580M).

    Mais sans doute certains sont-ils prêts aussi à suivre cet autre argument décisif des opposants : Il y a des "éléphants blancs" en Espagne (ces aéroports qui n'ont jamais vu passer d'avions...) alors ce transfert ce sera pareil, hein ?!! Sauf que Nantes Atlantique c'est plus de 4 millions de passagers (les opposants ont toujours dit que ce chiffre ne serait jamais atteint) : quelqu'un pense qu'ils vont s'évaporer ? On est franchement mort de rire. Sinon que tous les arguments contre cet aéroport sont de la même eau... et suffisent à combler les esprits paresseux.

    Gill Roy ne se satisfait pas de de plus de 50% de taux de participation à cette consultation... Il devrait ouvrir le journal de temps en temps et regarder les taux de participation à des scrutins divers. Il réaliserait que c'est une mobilisation massive, exceptionnelle et inattendue. Elle montre l'implication des habitants de Loire Atlantique sur le sujet. Mais il préfère faire écho aux dénigrements des opposants. C'est sa responsabilité éditoriale. Il serait bon de l'assumer clairement.

    Citer France Nature environnement est révélateur. Et du partis pris et de l'impasse de la posture.

    Les opposants ont perdu des dizaines (centaines ?) de procédure devant toutes les juridictions. Ils ont maintes fois brandi la "menace européenne"... mais même à ce niveau ni le parlement ni la commission n'ont remis en cause le projet. Il a même été clairement formulé que l'intérêt écolgique de NDDL , n'était pas suffisant pour justifier un classement Natura 2000 (Alors que le Lac de Granlieu, une des plus grandes zones humides de France est menacée par l'aéroport actuel, sans que n'émeuvent les écolos).

    Alors les recours au niveau européen auront la même issue que tous les autres : classement sans suite. Parce que c'est évident sur un plan juridique, malgré l'exigence écologique de l'Europe, plus prompte à s'engager sur ces exigence que sur les questions sociales.

    (la seule chose considérée par la commission est l'absence d'enquête publique unique sur le transfert et une voie de desserte... dont en réalité 80% du trafic ne concernera pas l'aéroport. La France a déjà apporté une réponse jugée satisfaisante)

    • La Loire-Atlantique dit « oui » à Notre-Dames-des-Landes
      @Gil Roy

      Combien de fois dans vos colonnes Pierre Spacaro a-t-il "vomi" (il y avait tellement pas de contenu à son opposition) contre le transfert de l'aéroport, sans que jamais Aerobuzz n'accepte de publier un contre point de vue ?

      Aerobuz a-t-il jamais cité "des ailes pour l'ouest", association prenant position pour ce transfert avec des argumentations détaillées ? A-t-il, à défaut, détaillé les motivations écologiques, économiques, urbanistiques du transfert ?

      N'avez-vous pas choisi de "voir" une insuffisance de la participation à la consultation, là ou chacun se réjoui de ce chiffre inespéré ?

      Ne choisissez-vous pas de faire écho au seul point de vue FNE, sans même le mettre en perspective (les centaines de procédures rejetées à tous les nivaux de juridiction) ?

      Cette sélection d'informations, toujours dans la même direction, dit bien en creux où va votre adhésion.

    • La Loire-Atlantique dit « oui » à Notre-Dames-des-Landes
      Evitez de m'attribuer un avis sur la question, comme sur d'autres d'ailleurs ! Avez-vous remarqué que je suis systématiquement accusé de défendre un point de vue opposé à celui de nos lecteurs qui postent des commentaires ? Le plus bel exemple est le coavionnage. Sur ce sujet, à chaque article que je signe, les partisans m'accusent de condamner le covionnage et les opposants, de le soutenir. C'est curieux comme la passion peut aveugler. Prenez le temps de lire un article, pas de l'interpréter SVP !

  • La Loire-Atlantique dit « oui » à Notre-Dames-des-Landes
    Je suis sûrement naïf , mais est-ce que la sécurité ses Nantais est mise en cause avec l'aéroport actuel ?
    Quel impact aurait la chute d'un avion de ligne subissant une panne en montée ou en approche ?
    Pour moi ce sont les seules vraies questions.
    Bien cordialement.

    • La Loire-Atlantique dit « oui » à Notre-Dames-des-Landes
      Les gaulois n'ont qu'une peur, c'est que le ciel leur tombe sur la tête, et c'est pour cela que nous avons la règlementation anti-survol des villes la plus restrictive du monde.

      Cela ne pose aucun problème au reste du monde que des liners aient par exemple une trajectoire d'approche pour JFK qui les fasse passer à 2000 pieds au dessus de Central Park...(et c'est le pied en tant que passager...). Regardez aussi ou se trouvent d'autres aéroports dans le monde par rapport à leur ville : Naples, ou "Love Field" à Dallas par exemple...Mais la bas, ca ne gène personne. Il y a bien eu un accident ou deux, et il y en aura surement un jour, mais vous avez plus de chances en tant qu'individu, de mourir d'une chute d'astéroide, ou de gagner à l'euromillions..

  • La Loire-Atlantique dit « oui » à Notre-Dames-des-Landes
    Et Airbus dans tout ca ?
    Ils vont transferer leur usine ?
    Donc Nantes restera ouvert et 2 aeroports pour une ville de la taille de Nantes, ca laissse reveur dans un pays financierement a genoux.

    • La Loire-Atlantique dit « oui » à Notre-Dames-des-Landes
      Faux . Airbus utilise l'aéroport de Nantes . Très régulièrement des Bélugas et AN 124 se posent sur l'aéroport de Nantes Atlantique au profit de l'usine Airbus implantée sur le terrain .

    • La Loire-Atlantique dit « oui » à Notre-Dames-des-Landes
      Jusqu'à preuve du contraire, Airbus n'utilise pas Nantes-Atlantique, mais St-Nazaire-Montoir, d'ailleurs situé à côté de leurs installations de Montoir-de-Bretagne (et pas à Nantes).

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