Le rapport préliminaire sur le crash de l'ATR 72-500 de Yeti Airlines (72 morts) met en lumière une erreur de pilotage. © Yeti Airlines
Le rapport préliminaire sur l’accident de l’ATR 72-500 de Yeti Airlines (YT691) survenu le 15 janvier 2023 (72 morts) en phase d’atterrissage sur l’aéroport de Pokhara (Népal) confirme que les hélices des deux moteurs ont été mises en drapeau, alors que les volets auraient dûs être sortis à 30°. L’avion était à 200 mètres de hauteur (721 ft AGL). Il a perdu toute sa puissance.
Dans le cockpit de l’ATR 72-500 de Yeti Airlines, il y avait deux pilotes qualifiés commandants de bord. L’un des deux était en train de se familiariser avec l’approche du nouvel aéroport de Pokhara. Il était en place gauche et était le pilote aux commandes (Pilot Flying PF). L’autre était l’instructeur. Ce même équipage avait déjà effectué deux vols entre l’aéroport international Tribhuvan de Katmandou (VNKT) et Pokhara (VNPR) et entre VNPR et VNKT, plus tôt...
2 commentaires
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Le rapport de dit en rien mise en drapeau « intempestive ».
La cause n’est pas précisée.
La mise ne drapeau intempestive s’est déjà produite à ma connaissance, sur 1 moteur. cas extrêmement rare sur cet avion. Pour que cela arrive simultanément sur les 2 il faudrait un facteur gigantesque de malchance !
Qui sait pour l’heure ?
Il apparait qu’il y aurait eu confusion de manettes lors de la demande par le pilote aux commandes de sortie des volets vers 3 . Le copilote (instructeur) se serait alors trompé et aurait déplacé des manettes placées juste à côté de celle qui commande des volets ce qui a alors entrainé le passage des hélices en drapeau.
En conséquence de quoi, deux faits conjoints, le passage des hélices vers drapeau et les volets restant à la position 2.
La perte de puissance, le passage tardif en volets 3 ont aggravé la perte de vitesse jusqu’au décrochage.
Tout s’est passé très vite et le temps leur a manqué pour analyser et corriger leur erreur.
Le pilotage est un métier à pièges : toutes les erreurs ont été faites, toutes les erreurs restent à faire.