La démonstration de la compatibilité du biocarburant aéronautique a été faite. Reste à mettre en place une filière. © Air BP
Le vol a duré une heure. Il y avait 72 passagers à bord de l’ATR 72-600 de la compagnie suédoise Braathens. Le biocarburant mélangé à 50% avec du Jet-A1 a été produit par Neste et livré par Air BP. Il est censé générer 80% d’émissions en moins sur l’ensemble de son cycle de vie comparé à un carburant aéronautique standard.
En attendant l’émergence d’avions plus électriques et de propulsions hybrides, le recours aux biocarburants est un moyen d’atteindre les objectifs que...
6 commentaires
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Il faudrait relire l’éditorial qu’avait écrit Jean Molveau dans sa revue « vol à voile » sur le coté écologique du vol en planeur.
Une très belle introspection sur le coté 100% propre du planeur « pur », enfin, sur l’image qu’on en a… Car un planeur en composite de carbone bourré d’électronique dernier cri aux terres rares avec un moteur électrique et ses gros accus Lipo… Il faut retrouver et relire ça, c’est bien mieux écrit que je ne le décris ici…
Bonjour
Je suppose que les calculs de réduction du CO2 prennent en compte toute la chaine de production de ce biocarburant miracle , la fameuse « énergie grise » étant très rarement présentée dans les comptes (contes) rendus des essais .
En moyenne il fallait dépenser plus d’énergie pour produire des biocarburants que l’énergie que l’on pouvait en retirer , le rendement total de fabrication étant inférieur à 1 , avec au mieux de l’ordre de 0,8 .
Sachant que l’énergie utilisée pour la fabrication de ce carburant miracle vient du gaz et du pétrole……
Ce n’était pas brillant ! Il y a eut des avancées ???
Salutations
Toute production, ou plutôt transformation d’une source d’énergie en énergie utilisable a, par définition, un rendement inférieur à 1 !
Transformer du pétrole en essence coute de l’énergie, en gazoil aussi.
Transformer un barreau d’uranium pour produire de l’électricité coute de l’énergie, c’est vrai aussi avec le charbon et un barrage hydro-électrique (qu’il a fallu construire et dont les turbines ne peuvent transformer 100% de l’énergie potentielle de l’eau en électricité).
Même une éolienne ne transforme pas 100% de l’énergie potentielle du vent en électricité, très loin de là.
Il n’y a pas de miracle : rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme (avec des pertes à chaque fois = rendement)
La quantité d’énergie disponible dans le monde n’est pas infinie et gratuite. Tout se paye, en l’occurrence, on appelle ça pollution.
arrêtons de laisser penser qu’un avion électrique ne polluera jamais; comme pour les biocarburants il faudrait une filière décarbonée et non polluante de production de l’électricité pour qu’un avion électrique ne pollue pas
par ailleurs posons-nous la question de la pertinence de faire voler des accumulateurs électriques et examinons la possibilité d’utiliser un carburant de synthèse, bien plus dense en énergie, fabriquée avec de l’électricité verte
Alors c’est l ‘ Hydrogène produite par énergie Houlomotrice dans des pêcheries désaffectées , en plus y aura O2 + électricité locale , tout vert !
Tupolev avait tenté l’expérience avec succès en 1988, à l’aide du TU-155 (TU-154 avec un moteur fonctionnant à l’hydrogène).
Le projet a été abandonné faute de financement.