L’épave du Boeing 737 de la compagnie suédoise West qui a fini sa course à l’atterrissage dans l’étang de Mauguio, dans la nuit du 23 au 24 septembre 2022, empêche toujours la reprise du trafic. La réouverte de l’aéroport de Montpellier dépend du succès de la tentative de déplacement de l’avion, qui doit être entreprise dimanche 25 septembre 2022.
Le Boeing 737 de West Atlantic est toujours le nez dans l’étang de l’Or, en bout de la piste de l’aéroport de Montpellier-Mauguio. Sur la plateforme montpelliéraine, le trafic aérien est toujours interrompu. Une cellule de crise a été activée pour gérer la situation.
« Après différentes réunions techniques et de nombreux échanges avec l’ensemble des parties prenantes (la compagnie exploitant l’avion, les assureurs, les experts, Boeing, DGAC et les équipes de l’aéroport), une réunion de synthèse s’est tenue sous l’autorité du sous-préfet Pierre Castoldi, en présence du président du conseil de surveillance de l’aéroport Christian Marty. Après examen de plusieurs options, il a été décidé d’acheminer dans les prochaines heures du matériel lourd de levage pour déplacer l’aéronef dans des conditions optimales de sécurité. », précise la Préfecture de l’Hérault. « Cette manoeuvre techniquement complexe sera engagée demain matin (ndlr : dimanche 25 septembre 2022) sous le contrôle des experts désignés par la compagnie aérienne. A titre préventif, le SDIS de l’Hérault a installé un dispositif anti-pollution dans l’étang de l’Or. »
L’accident s’est produit samedi 24 septembre 2022, à 2h36. Le Boeing 737 exploité par la West Atlantic transportant du fret est sorti de piste, en phase d’atterrissage, à l’aéroport de Montpellier-Méditerranée. L’avion s’est immobilisé en bout de piste, partiellement immergé dans sa partie avant dans l’étang de l’Or.
L’accident n’a pas fait de victime. Les 3 membres d’équipage sont sortis indemnes, rapidement pris en charge par les secours (SDIS, SAMU, GTA) et les équipes de l’Aéroport Montpellier-Méditerranée. La localisation de l’épave a nécessité la fermeture totale de l’aéroport.
Le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA) a ouvert une enquête de sécurité. Les enquêteurs ont pu récupérer les enregistreurs de vol. Sous l’autorité du procureur de la République, la Gendarmerie des Transports Aérien a été saisie pour mener des investigations sur les circonstances de l’accident.
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Bien dit, Stanloc ! Décidément on est souvent d'accord. Effectivement, "ceux qui vont agir" (Christian Marty - je connais le monsieur ! Hum ! - et compagnie), et j'espère qu'ils ont déjà agi, ceux-là donc,, si ce sont ceux de la Préfecture qui parlent d'un avion de l'aéropostale, hé bien, moi, ça me fait déjà mal quelque part. Je savais que nos couches sociales les plus basses étaient en voie d'ignarisation (oui, je viens d'inventer le mot, et il me plaît bien !), mais alors s'il s'agit de notre élite, alors là, chapeau ! Tous aux abris ! J'aurais beaucoup à dire sur la sortie de piste, mais ce serait trop long ici. Je ne veux pas enlever le pain de la bouche des chroniqueurs d'Aerobuzz. Fly safe, et... annonce "Go around" si à 500 pieds en finale l'ils n'est pas en croix et la vitesse à la Vrf ! C'est pourtant simple. À la porte le chef instructeur de West Atlantic ! Et, euh ! question bête : qui va payer ?
"Une cellule de crise a été activée pour gérer la situation."
Alors tout est pour le mieux.
Maintenant le plus dur va être que "quelqu'un" prenne la décision d'agir.