Avec ce nouveau client américain, Aura Aero porte les intentions d'achat pour son avion hybride-électrique ERA à près de 500 unités. © Aura Aero
Le transporteur aérien américain JSX et Aura Aero ont signé une Lettre d’Intention portant sur l’ERA, l’avion de transport régional 19 places hybride-électrique développé par le constructeur aéronautique toulousain. L’accord concerne 50 avions plus 100 options.
JSX est un transporteur aérien régional américain basé à Dallas au Texas, qui propose jusqu’à 120 vols charter publics quotidiens vers 24 destinations d’affaires et de loisirs couvrant l’Arizona, la Californie, le Colorado, la Floride, le Nevada, le Nouveau-Mexique, New York et le Texas aux USA, ainsi que de nouvelles offres vers le Mexique et les Bahamas. JSX opère actuellement 47 biréacteurs Embraer de la famille ERJ et emploie plus de 1.200 membres d’équipage.
3 commentaires
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heu, je voulais dire Louis Kulicka, pour l’expertise comptable; excusez ma confusion, ça reste dans l’équipe.
⮑ Répondre -
JSX a annoncé au total plus de 300 commandes d’avions électriques à trois constructeurs différents… C’est la bonne époque pour croire au Père Noël…
⮑ Répondre
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Pas merci, Frédéric, de casser le mythe du Père Noël ! On est tous des grands enfants…
Plus sérieusement, pour que le mot « commande » ait un sens, il est indispensable d’y ajouter :
– Le prix de base,
– La date de livraison convenue,
– Les performances citées dans la commande,
– Les conditions de remboursement de l’acompte,
– Les conditions de blocage et de rémunération de l’acompte,
– et enfin… le montant de l’acompte.
Sans acompte, pas de commande qui vaille ! (sauf entre partenaires anciens ET très solvables)
Dans beaucoup de cas (loin de moi de parler d’Aura !), il faut ajouter la crédibilité de celui qui commande. Je recommande à ce sujet la lecture passionnante déjà citée sur Aerobuzz du dossier eHang, « premier e-UAV certifié au monde » : https://hindenburgresearch.com/
Où l’on voit ce qu’est une Pyramide de Ponzi (presque un anagramme de prison ?), et où comment des centaines de commandes peuvent être passées par des sociétés offshore factices créées par…l’avionneur lui-même. Ca marche très bien pour lever des fonds, mais depuis longtemps, ça mène direct à la case prison… sans passer par la case livraison. Sauf peut-être en Chine ?
Plus concrètement, c’est incroyable de voir combien de temps suffit à oublier les nombreux programmes « disruptifs » ayant affiché avant le premier vol des centaines voire des milliers de commandes, avec acompte (mais en général bloqué et rémunéré), qui se sont terminés en faillite plus ou moins frauduleuse : sans chercher : Eclipse Aviation (1000 commandes de Netjet), MD 900 (500 commandes ?), Jim Bédé, etc… Je ne citerai pas mon tiercé pour les prochains.
Une commande, quand elle est signée ET payée, est une épée de Damoclès, dorée mais pointue, sur le front du nouveau constructeur. C’est pas pour rien que c’est au PASSIF dans le bilan d’une société. N’est-ce pas Monsieur Marsaly ?
Sinon, on parle de « Lettre d’intention » qui ne vaut ni plus ni moins qu’un témoignage de sympathie (d’ailleurs mot anglais pour « condoléance » :-))