Au moment de l'impact de l'ATR42 avec le sol, les moteurs fonctionnaient. © BST
Le BST a retracé la chronologie des faits qui se sont déroulés le 13 décembre 2017, sur l’aéroport de Fond-du-Lac (CZFD), en Saskatchewan (Canada) et qui ont conduit à l’accident. L’ATR42-300 de West Wind Aviation est arrivé à l’aéroport de Fond-du-Lac à 17 h 25. Durant la descente, il a traversé des conditions givrantes, et les dispositifs antigivrage et de dégivrage de l’aéronef ont été activés. Lorsque ces dispositifs ont été éteints, du givre est resté sur certaines parties de l’aéronef.
L’ATR42-300 est resté...
6 commentaires
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Je ne sais si il faut imposer réglementairement (encore un truc de plus !) le dégivrage. A ce que je lis ici, si cela est confirmé, les pilotes de cet ATR ont traversé peu avant l’attéro une zone givrante et ont actionné les dégivreurs, puis éteints au sol selon la procédure normale. Repartant plus tard, ils auraient du se douter que du givre était encore présent ou revenu pendant l’escale ! Ou le voir lors de la prévol ? Ils auraient alors du demander de leur propre chef un dégivrage !!! Pourquoi ne le font-ils pas ? Négligence ? Trop cher donc non-recommandé par la compagnie ? Pas inscrit dans la check de prévol ? Le même jour sans traverser le nuage givrant en question, est-ce que les autres avions ont demandé le dégivrage, ou simplement n’en ont pas eu besoin car non contaminés ?
Que chacun soit responsable de ses actes d’abord, et on réglementera si besoin… Il y a des dizaines d’avions qui décollent tous les jours en conditions givrantes sur des terrains isolés. Pourquoi un accident rare ferait réglementer pour tous ?
Excellente idée bravo !
On peut aussi réglementairement imposé le dégivrage au sol par les autorités sinon décollage refuse à partir de certaines conditions météo et le soucis est réglé !! Florent pilote d ATR
Si mes souvenirs sont exacts, le FCOM (celui d’Airbus, mais sûrement également celui d’ATR) consacre une section – du chapitre Supplementary Techniques – aux critères et procédures de dégivrage.
Suivant le type de fluide utilisé, il définit également le fameux hold-over time (temps maximum avant second dégivrage).
Depuis le tristement célèbre accident d’un F28 aux USA ou au Canada, je pensais le sujet bien cadré et maîtrisé.
Pour amplifier le contenu du FCOM, Airbus a également publié la brochure Getting to Grips with Cold Weather Opérations.
L’équipement de dégivrage décrit par le BST me parait un peu « léger » pour une opération commerciale dans une région où temps froid et neige sont la norme durant de longs mois.
Facture dégivrage à intégrer dans taxe d atterrissage toute l année sans être une prestation supplémentaire en hiver !?
IL y aurait de ça une fois de plus, que ça ne m’étonnerait pas.. si c’est prouvé… mais ton idée est pertinente….pour le Canada du moins, parcequ’au Maroc..c’est inutile; si le cours du glycol ne varie pas trop…