SEALAR va aussi gérer la transition du Havre-Octeville vers le futur maillage aéroportuaire normand qui doit être mis en place en 2024. © SEALAR
SEALAR, nouvel acteur du paysage aéroportuaire français, vient de se voir confier la gestion de l’aéroport du Havre pour deux ans. En ligne de mire, la nouvelle stratégie aéroportuaire régionale impulsée par la Normandie.
La Communauté Urbaine Le Havre Seine Métropole a confié la concession de délégation de service public (DSP) de l’aéroport Le Havre – Octeville pour deux ans (à compter du 1er janvier 2022) à SEALAR (Société d’Exploitation et d’Action Locale pour les Aéroports Régionaux). Jusque-là, cet aéroport était géré, depuis 2016, par Edeis. L’objectif premier qui a été fixé au nouveau gestionnaire est de « relancer le trafic de l’aéroport, en particulier le trafic commercial mis à mal par la crise sanitaire, et de donner à l’aéroport sa place dans le maillage aéroportuaire normand ». Le nouveau gestionnaire précise que sa priorité est « de préparer l’aéroport du Havre – Octeville à son intégration prochaine dans une gestion unifiée et complémentaire des plateformes aéroportuaires normandes. »
La Région a initié, en effet, en 2016 une démarche de rapprochement entre les aéroports de Caen, Deauville, Le Havre et Rouen afin de « rendre l’offre aéroportuaire normande plus lisible et d’améliorer la desserte aérienne de la Normandie ». Cette stratégie régionale s’est concrétisée par la création en juin 2018 de l’association « Aéroports de Normandie » qui a pour but de promouvoir les quatre aéroports auprès des voyageurs et des compagnies aériennes, au travers d’une stratégie partagée par les propriétaires des quatre plateformes.
La crise actuelle a reporté à 2024 la mise en place de cette gestion commune des plates-formes normandes qui pourrait inclure l’aéroport de Cherbourg avec lequel un rapprochement est envisagé.
SEALAR, nouveau gestionnaire de l’aéroport du Havre, a pour mission de gérer au mieux les équipements. © SEALAR
En mettant un pied au Havre, SEALAR se positionne donc en Normandie et vise 2024. A cette échéance, il pourra mettre en avant l’expérience qu’il est en train d’acquérir en Bretagne où il gère les aéroports de Brest, Quimper, Morlaix et plus récemment Vannes. Dans l’immédiat, il lui a été fixé comme objectif par la communauté urbaine du Havre de « dynamiser l’activité de la plateforme ».
Cet objectif passe, en premier lieu, par la relance de lignes commerciales régulières avec en même temps l’amélioration du traitement des passagers. Il porte aussi sur le développement de l’aviation d’affaires ; il est question à ce niveau de la recherche d’un opérateur de services aéroportuaires renommé (FBO – Fixed Base Operator).
Gil Roy
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