Les autorités de l’Aviation civile libanaise envisagent de réhabiliter le terrain militaire de René Mouawad au nord du Liban, pour en faire le deuxième aéroport international du pays.
La plate-forme aéroportuaire de Beyrouth, l’aéroport international Rafic Hariri (AIH), pourrait prochainement ne plus être la seule porte d’entrée aérienne du Liban. En effet, le projet de construire des installations terminales civiles sur l’emprise du terrain militaire René Mouawad, au nord du Liban vient une nouvelle fois de resurgir des cartons. Déjà doté d’une piste de 3000 mètres, ce site est aujourd’hui exclusivement utilisé par des appareils militaires libanais. Si le projet est réalisé, l’aéroport René Mouawad pourrait dans les cinq ou dix ans à venir accueillir des vols low cost et des avions cargo. Il disposerait à cet effet d’une zone franche.
Pourquoi un tel projet, alors même que l’aéroport Rafic Hariri disposent d’installations surdimensionnées ? En effet, le trafic actuel de l’aéroport de Beyrouth, soit 5 millions de passagers en 2010, en hausse de 20% par an, est loin de saturer les terminaux dont la capacité totale sera prochainement portée à… 18 millions de voyageurs par an ! En réalité, le Liban souffre de ne disposer que d’un seul aéroport international. Aéroport situé au sud de la capitale libanaise et aujourd’hui totalement enclavé dans un tissu urbain serré. Certes, une nouvelle piste, construite en 2004 afin de pouvoir accueillir des très gros-porteurs de type A380 a été gagnée sur la mer. Il n’empêche, la plate-forme ne peut plus faire face à aucune extension de son emprise.
Le futur aéroport René Mouawad permettrait ainsi de limiter les nuisances sonores près de Beyrouth. Il éviterait aux camions qui acheminent le fret de l’aéroport en remontant vers le nord (zone plus industrielle que le sud) de traverser la ville de Beyrouth totalement paralysée par la circulation La population de Beyrouth est estimée à 1,8 million d’habitants et le nombre de véhicules à Beyrouth attendrait… 1,3 million !. Enfin, il offrirait une alternative aux compagnies low cost en leur proposant un aéroport mieux adapté à leurs exigences (taxes réduites, proximité de certains sites parmi les plus touristiques, Byblos en particulier). Et puis, il permettrait au pays en plein développement Le Liban a accueilli près de 2 millions de touristes en 2010, un chiffre en hausse de 25% sur 2009 de disposer de deux aéroports.
Bruno Rivière
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