L’Association du transport aérien international (IATA) prévoit que les compagnies aériennes réaliseront un bénéfice net global de 33,8 milliards de dollars en 2018. En décembre 2017, IATA tablait sur 38,4 Md$.
La hausse du prix du pétrole et celle des coûts de main d’œuvre auxquelles est confrontées actuellement le transport aérien mondial ont contraint IATA à revoir à la baisse ses prévisions financières pour l’année en cours. Les économistes estiment désormais les bénéficies à 33,8 milliards de dollars, soit une marge nette de 4,1%. Cette révision est la conséquence de l’inflation des coûts.
IATA table désormais sur un prix du baril de pétrole (Brent Crude) à 70$ contre 54,9$ en 2017 (+27,5%). Initialement, l’estimation pour 2018 se situait à 60$. Le prix du carburant avion devrait atteindre 84$ le baril (+25,9%). La part du carburant dans les couts directs d’opération devrait passer de 21,4% en 2017 à 24,2% en 2018.
Le chiffre d’affaires du transport aérien devrait atteindre 834 milliards de dollars soit +10,7% de hausse par rapport à 2017. La hausse du transport de passagers attendue est de +7% en 2018, contre +8,1% en 2017. Elle reste néanmoins supérieure à la moyenne des vingt dernières années qui s’établit à +5,5%.
Alors que la capacité offerte devrait augmenter de +6,7% (comme en 2017), le nombre des passagers devrait atteindre 4,36 milliards soit +6,5% de plus par rapport à 2017. Le coefficient de remplissage devrait rester quasiment stable : 81,7% en 2018 contre 81,5% en 2017. Quant à la demande de fret, elle devrait augmenter de +4,0% contre +9,7% en 2017, pour atteindre 63,8 millions de tonnes transportées (contre 61,5 millions en 2017).
Alors que les compagnies américaines devraient réalisées un bénéficie de 15,67 $ par passager en 2018, les européennes devraient se contenter de 7,58$ (7,53$ en 2017). Il est évident que ces estimations pourraient être remises en questions par les velléités protectionnistes de l’administration Trump, le retrait des USA de l’accord sur l’Iran ou encore les conséquences du Brexit. Pour les prévisionnistes de tomber à côté de la plaque, les raisons ne manquent !
Gil Roy
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Donc les compagnies qui ne se sont pas réformées pour limiter les coûts quand le fuel était pas cher vont avoir aucune marche de manoeuvre quand le fuel va remonter . Un peu comme l état français avec la croissance virtuelle actuelle.