La phase 5 des opérations de recherche en mer des enregistreurs de vol de l’A330 d’Air France a débuté le 26 avril 2011. Les robots fouillent les débris.
Le navire câblier Ile de Sein d’Alcatel-Lucent et Louis Dreyfus Armateurs, a quitté Dakar, le vendredi 22 avril, à 18h20 UTC, avec 68 personnes à bord, incluant l’équipage du navire. Il est arrivé sur la zone de l’accident le 26 avril à 05h00 UTC. Au cours de la traversée, une série de réunions récapitulant l’organisation et les objectifs de la phase 5, les spécificités du Remora 6000 et les mesures de sécurité à bord du navire ont associé l’équipage, les neuf opérateurs et techniciens de Phoenix International et les équipes d’enquêtes. L’équipe d’enquêtes, dirigée par le directeur de l’enquête, Alain Bouillard, assisté de trois enquêteurs du BEA, est composée :
– d’un enquêteur de sécurité de l’AAIB (homologue britannique du BEA)
– d’un enquêteur de sécurité du CENIPA (homologue brésilien du BEA)
– de trois experts d’Airbus
– d’un expert d’Air France
– d’un spécialiste américain d’imagerie sonar ayant participé à la phase 4 des recherches en mer
– d’un psychologue.
– Sont également à bord du navire : quatre Officiers de la Police Judiciaire (OPJ) assistés de trois spécialistes de l’Institut de Recherches Criminelles de la Gendarmerie Nationale (IRCGN)
Sous la direction du directeur d’enquête du BEA, deux groupes de travail ont été formés. Le premier a pour mission de poursuivre l’analyse et l’exploitation des photos prises par les Remus au cours de la précédente phase, en particulier sur les éléments arrière de l’épave en vue de localiser les enregistreurs de vol. Le second étudie les procédures opérationnelles liées à la récupération des enregistreurs de vol, des calculateurs et des pièces de l’avion.
Le 26 avril, au cours de la première plongée de douze heures du Remora 6000, le châssis de l’enregistreur de paramètres de l’avion – Flight Data Recorder (FDR) – a été retrouvé sans le module protégeant et contenant les données (module mémoire). Il était entouré de débris appartenant à d’autres parties de l’avion. Une deuxième plongée du Remora 6000 a eu lieu le 27 avril. De nouvelles pièces ont été identifiées, comme par exemple le groupe auxiliaire de puissance qui se trouve à l’arrière de l’avion.
Les recherches du CVR et du module mémoire du DFDR se déroulent en explorant le champ de débris de l’avion grâce au robot. Les parties arrière et avant de l’avion sont disloquées et leurs éléments mélangés, ce qui nécessite une recherche systématique qui prend du temps. Aucune opération de relevage n’a encore été entreprise car la priorité est donnée à la recherche des enregistreurs de vol.
Source BEA
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