GECI Aviation annonce une nouvelle version du Skylander équipée de flotteurs, en attendant la version sur skis. Dans le même temps, la presse lorraine s'inquiète d'un probable glissement du calendrier.
A défaut d’annoncer l’imminence du premier vol du Skylander SK-105, GECI Aviation dévoile une version hydro et affirme réfléchir d’ores et déjà à l’option skis. Les collectivités locales et les services de l’Etat qui ont soutenu financièrement son implantation en région Lorraine seront sans doute rassurés d’apprendre que le constructeur va de l’avant. Toutefois, le dossier à charge publié par l’Est Républicain (mardi 5 avril 2011) risque de troubler cette sérénité.
3 commentaires
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Le Skylander SK-105 prend l’eau
Je vole régulièrement à Chambley sur la base ULM, y compris en semaine et l’activité de GECI ne me semble pas encore compatible avec une livraison de quoique ce soit ressemblant à un avion (on parle d’un proto bien sur) en 2011. Pour le moment, ça ne se bouscule ni sur le parking, ni sur le resto aménagé spécialement sur le site. Bref, tout au plus une vingtaine d’équivalent temps plein, cela me semble peu…mais je ne suis pas ingénieur aéronautique.
Le Skylander SK-105 prend l’eau
Il n’est malheureusement plus possible d’avoir accès à l’article de l’est républicain qui avait l’air particulièrement bien documenté sur le process de certification d’un aéronef.
Le Skylander SK-105 prend l’eau
Il semble clair que la mise en place quasi ex-nihilo d’un nouveau constructeur aéronautique –fût il de « taxi-brousse » – ne peut plus se faire dans les mêmes conditions que celles qui prévalaient à l’époque héroïque. Paradoxalement le challenge n’est pas vraiment technique ni même peut être industriel le groupe GECI possédant certainement dans ses rangs les compétences idoines. On peut même penser que si des compétences manquantes ou insuffisantes sont identifiées, le tissu aéronautique externe (Franco-Allemand puisque nous sommes en Loraine et que vu d’avion Hambourg est juste un peu plus près de Chambley que Toulouse), peut y pourvoir en sollicitant quelques cabinets de chasseurs de têtes ou en nouant des partenariats stratégiques. Le problème semble avant tout financier car on ne sait pas le coût du ticket d’entrée aux conditions actuelles d’obtention des agrément puis des CDN (ceux qui disent le savoir soit se trompent soit mentent car la dernière fois que c’est arrivé, c’était dans des conditions très différentes). Il est vraisemblable que les « partenaires » seront amenés à mettre la main au chéquier à plusieurs reprises. C’est une partie de Poker qui est engagée dans laquelle il est préférable de ne pas frémir. L’Est Républicain a bien raison de lancer le débat puisque de l’argent public est en cause mais il a tort à mon sens d’espérer une rentabilité rapide. Dans le domaine de l’aéronautique les « success stories » sont des histoires de trente ans au moins seuls les « flops » sont des histoires courtes.