2020 marque une nouvelle étape du développement de Toulouse-Blagnac après l'intermède Casil. © ATB
Nombre de passagers en très légère baisse de -0,1% en 2019, mais bénéfice en forte hausse (+10,6%). En 2020, l’aéroport Toulouse-Blagnac tourne la page de Casil Europe qui a revendu ses parts (49,99%) dans le capital de la société aéroportuaire à Eiffage.
L’épisode Casil Europe est clos. Il n’aura duré que quatre ans et n’a visiblement pas laissé que des bons souvenirs aux toulousains, qui donnent l’impression de vouloir rapidement tourner la page de la parenthèse chinoise. Pour preuve, Casil n’est pas cité dans le communiqué de presse qui dresse le bilan 2019 et présente les perspectives 2020. Le nom n’apparaît que quatre fois dans les 36 pages du rapport annuel et encore toutes pour annoncer l’arrivée d’Eiffage.
2 commentaires
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Cette baisse du trafic n’est pas forcément une mauvaise nouvelle. Le seul indicateur intéressant est celui de la recette unitaire. Or le très intrigant actionnaire chinois dont l’incompétence est aujourd’hui notoire, a utilisé une recette simple : le recours aux compagnies « bas-coûts / bas-prix ». Résultat ? un accroissement de la fréquentation qui a permis un moment à Toulouse de dépasser l’aéroport de Marseille. Mais à quel prix ? celui de lourds investissements en infrastructures permettant de recevoir ce nouveau flux de passagers. Mais des passagers qui ne dépensent pas ou très peu en taxi, hôtel, restaurant et achats dans les boutiques. Et plus grave, une dépendance pour Toulouse-Blagnac à ces compagnies (près de 50% du trafic). Or elles sont instables et demain peuvent décider de quitter la plateforme. Quant aux riverains, ils sont fous furieux face au surcroît de pollution (sonore et kérosène).
Pour en savoir plus sur le scandale de la vente d’ATB à un chinois, lisez mon récit « L’empreinte du dragon » publié chez C.L.C. Editions. « La fiction n’est rien d’autre qu’une face insoupçonnée de la réalité ». (Arturo Perez Reverte).
Non depuis Toulouse, ce n’est pas la première ligne transatlantique qu’Air Canada ouvrira.
Dans les années 90, avant que la Cie UTA, ne rachète Air France (réalité due à la qualité de SCOP d’UTA et raison pour laquelle les salariés d’UTA ont été grugés) UTA effectuait des vols vers Newark (US) en DC 10 30.
Si nécessaire je donnerai un copie de mon carnet de vol de l’époque.
Luc Gramsch