Le transport aérien, activité cyclique par excellence, évolue, en permanence, dans l’attente du retournement de conjoncture suivant. En toute logique statistique, le prochain devrait intervenir fin 2015, début 2016.
Les compagnies aériennes, aussi loin que remonte la mémoire des analystes financiers, évoluent dans un environnement économique profondément cyclique, une alternance de cycles hauts et bas. A tout moment, et plus précisément quand le marché est porteur (ce qui est le cas actuellement), la question qui se pose est de savoir quand risque d’apparaître le prochain retournement. Les grands avionneurs, eux aussi, sont à l’écoute, dans la crainte d’un passage à vide qui conduirait à des annulations de commandes, voire...
2 commentaires
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Le transport aérien dans l’attente d’un retournement de conjoncture
L’immobilier aussi est internationalement cyclique et a dans le passé, (89-92 ) entrainé la disparition de Banques , de Cies d’assurances et de nombreux opérateurs . Rebelote entre 2005 et 2010.
La construction aéronautique à côté est un secteur confidentiel car peu d’opérateurs et n’a jamais provoqué de tels séismes (sauf chez les transporteurs)
Malheureusement , dans notre monde d’argent roi,on s’habitue aux croissances toujours plus élévées et au moindre ralentissement on ajustera avec l’emploi, car il faudra assurer le même rendement au capital. Tout peut arriver, mais l’économie n’étant pas une science exacte , on aurait eu souvent l’occasion de ranger les prévionnistes-analystes à côté de Nostradamus.
Le transport aérien dans l’attente d’un retournement de conjoncture
Les études passées montraient des corrélations entre les pics de GNP, commandes et livraisons. Dans ce cas précis, on ne peut pas parler de pic de GNP en ce moment… Cela signifie que nous avons assisté à une modification structurelle des cycles du transport aérien. Des causes différentes produisant a priori des effets différents, je ne suis pas certain que nous puissions extrapoler des tendances du passé. Les commandes d’aujourd’hui sont liées à des effets massifs de renouvellement de flotte et de croissance accélérée de régions du monde en fort développement (Middle-East et Asie). On peut en revanche se poser la question du marché des seconde main. Et j’ouvre une réflexion sur une partie du marché qui peut impacter l’ensemble du secteur : que vont devenir les A320 et B737 sortis de flotte ? De bonnes affaires pour des start up ?
Quoi qu’il en soit, le sujet est intéressant et votre contribution a l’intérêt de susciter ce type d’échange!