L’aéronautique connaît la plus fabuleuse émulation de son histoire. Le transport aérien est à l’aube d’une révolution. Reste à savoir quelles formes elle prendra. Avec « Cap sur l’avenir », l’Aéro-Club de France ouvre le débat.
Il y a plus de 350 projets de taxis volants électriques en cours de développement à travers le monde. La plupart tourne autour de la formule de l’eVTOL, c’est-à-dire de l’aéronef électrique à décollage et atterrissage vertical. La plupart aussi est portée par des star-up plus ou moins expertes dans…la levée de fonds. Les avionneurs traditionnels comme Airbus ou Embraer se sont lancés dans la mêlée dans un second temps avec des moyens qui leur ont permis de recoller au peloton de tête emmené par l’allemand Volocopter et le chinois eHang.
Dans la surenchère de promesses à laquelle se livrent les porteurs de projets, il n’est pas facile de faire le tri. Pendant plusieurs années, c’était précisément la mission de Guillaume Roger, alors conseiller scientifique au Service technique de l’aviation civile (STAC). Il a mené une veille technologique et stratégique. Aujourd’hui, il est coordinateur de l’Agence de l’innovation pour les transports (AIT). Il fait partie de ces professionnels qui savent prendre de la hauteur.
Guillaume Roger participera à la table ronde organisée par l’Aéro-Club de France dans le cadre de « Cap sur l’avenir » (15 avril 2023, à partir de 14h30), aux côtés de trois porteurs de projets innovants.
Wilfried Dufaud est l’un d’eux. Il est le cofondateur et directeur de l’innovation d’Aura Aero qui à Francazal, près de Toulouse, développe la gamme d’avions-école Integral dont une version électrique, ainsi que l’avion de transport régional à propulsion hybride ERA. Paul Cassé, cofondateur de la start up Caps, a imaginé un engin volant électrique individuel pour survoler les embouteillages urbains. Quant à Laurent Mathiolon, à travers Airnova, il développe un projet vertiport destiné à accueillir des eVTOL et des drones. Il fait partie de ces rares promoteurs qui s’attaquent à la problématique des infrastructures.
Dans un futur plus ou moins proche, le transport sera envisagé comme un service d’un bout à l’autre. L’avion ne sera qu’un élément de cette intermodalité dont les interconnexions devront être repensées, tout comme les services apportés par les aéroports (vertiports compris) et les compagnies aériennes.
Un débat passionnant en perspective. Et si le 15 avril, vous ne pouvez pas vous rendre à l’Aéro-Club de France, rejoignez-vous sur JumpSeat (Aerobuzz sur Twitch).
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