Avec 10.9 minutes par vol sur juillet-septembre 2021, selon Eurocontrol l’accumulation des retards toutes causes confondues s’est rapprochée cet été du niveau de la période 2010-2017 (12 minutes par vol en moyenne) … Mais elle reste inférieure à 2018 et 2019 (18 et 16 minutes par vol) et les causes sont différentes notamment dues aux contraintes de contrôles sanitaires dans les aéroports…
Pour la saison estivale 2021, les vols en Europe ont accumulé 19 millions de minutes de retard, contre 5 millions en 2020 sur la même période (juillet-Août-Septembre). C’est bien loin des records de 2018 (50 millions de minutes) et de 2019 (44 millions de minutes) mais de nouveau proche des niveaux stables depuis 2010 (29 millions).
Selon l’agence Eurocontrol, les passagers ont en moyenne subit naturellement moins de retards ces deux dernières années puisqu’il y a eu moins de vols à cause de la pandémie du Covid-19. C’est surtout au niveau des départs que les données ont changé et non en faveur des voyageurs. « Pendant la pandémie, la proportion des retards des vols à cause des contrôles aux frontières, douanes et santé rallongés sont passés de presque rien à 0,6 à 0,8 minutes» précise l’organisation européenne. Une tendance qui s’est poursuivie en 2021 « qui n’est pas une année type » malgré la reprise des vols sur l’été. « Depuis la pandémie, ces retards au départ dus aux contrôles sont 10 à 15 fois supérieurs qu’en 2019 » souligne l’organisation européenne.
En outre, Eurocontrol rappelle qu’en temps normal, les compagnies aériennes classent leurs retards en trois catégories : les causes dites « principales » dont la majorité sont liées à l’opérateur (ravitaillement en carburant, contrôle technique de l’avion…), les causes « primaires » liées aux aéroports tels que les retards liés à la gestion du trafic aérien au sol ou aux approches, ou plus récemment aux contraintes sanitaires, et enfin les retards dits « réactionnaires » lorsque le vol d’une même compagnie arrive en retard sur une rotation journalière…
Dans le contexte actuel, c’est un peu le serpent qui se mord la queue puisque un simple retard de 10 minutes au départ comme les contrôles sanitaires (et d’ordinaire rare) peu impacter la rotation d’un même vol de 40 à 50 minutes en fin de journée…
Jérôme Bonnard
La tour de contrôle centrale de l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle est en travaux. Fin… Read More
Depuis plus de quatre décennies, le Pilatus PC-7 constitue la pièce maîtresse de la formation… Read More
On a rarement vu une compagnie aérienne aussi bien préparée à déposer le bilan que… Read More
Dans un roman, Jean Rousselot raconte à la première personne du singulier la carrière militaire… Read More
Textron Aviation a livré à l'armée de l'air péruvienne le premier de 2 Beechcraft King… Read More
Il était le candidat malheureux de Sikorsky et Boeing face au V-280 Valor de Bell… Read More