Le pavillon français a perdu 17 points de part de marché depuis 2000 et ne capte que 10 % de la croissance annuelle du marché domestique. © Gil Roy / Aerobuzz.fr
Il y a eu le rapport Le Roux du nom d’un député qui avait pris le temps d’écouter les professionnels du transport aérien. Il avait fait un état des lieux alarmant et proposé une série d’actions concrètes pour redonner du souffle à un secteur.
L’espoir suscité par la remise de ces travaux au premier ministre de l’époque avait fait naître un grand espoir chez les professionnels qui, l’espace d’un instant, avaient refusé d’imaginer que le rapport Le Roux puisse connaître...
4 commentaires
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Tant que les avis des principaux intéressés, les consommateurs Français, ne seront pas pris en compte, le marché échappera aux compagnies nationales. Notamment en ce qui concerne l’échelle des prix pratiqués. Tout en tenant compte du fait que la France est davantage de dimension comme de tradition ferroviaire.
Si Alan EACH est affilié à l’USAC-CGT, alors je trouve regrettable qu’Aérobuzz se fasse le porte-voix d’un syndicat, peu importe lequel par ailleurs, et se transforme en tribune politique. Il y a, quand même, à ses assises nationales, des personnes qui travaillent, partagent, discutent, s’affrontent aussi (verbalement), et ont en ligne de mire le redressement du pavillon Français.
L’USAC-CGT, premier syndicat de la DGAC, a refusé d’assister au lancement des assises : « Sous couvert d’état des lieux et d’amélioration de la performance, le
Gouvernement, qui a préparé ces assises avec les seules compagnies
aériennes, excluant des acteurs aussi peu importants à ses yeux que
les passagers et les salariés, s’apprête à liquider la politique publique du
transport aérien.
En faisant siens les projets des compagnies qui se résument à toujours
moins, moins de services aux passagers, moins de dessertes jugées
non rentables, moins de salariés, moins de taxes et donc moins de
sécurité et de sureté des vols… en même temps qu’il organise la casse
du ferroviaire, le Gouvernement met en scène la grande braderie du
transport aérien. »
Il est à espérer que les acteurs sauront voir la réalité en face, sortir de leurs postures historiques.
Perdre 90% de la progression devrait alerter, devrait être lu avec distance et objectivité. Peut-être faut-il faire le deuil des anciens modèles …
Sans conteste le low-cost et les nouveaux modèles économiques sont de toutes les manières plus efficaces.
Il faut s’interroger pourquoi la concurrence gagne ces parts.
Ou alors nous souhaitons les leur offrir ? (Quel panache nous aurions en France !)
Nous avons amené le Fly by Wire au commercial, mais c’est de la technique, il faudrait montrer que l’on sait également comment franchir une étape structurelle.