Au terme de 200 heures de débats, 13 groupes de travail soit 37 réunions et 14 colloques, les Assises nationales du transport aérien débouchent sur des mesures jugées "insuffisantes" pour la Fédération nationale de l'aviation marchande qui n'hésite pas à parler de "rendez-vous manqué". © Gil Roy / Aerobuzz.fr
Il y a un an, lorsque la ministre des transports a officiellement donné le coup d’envoi des Assises nationales du transport aérien, les professionnels voulaient y croire et ils étaient prêts à jouer le jeu des échanges sans tabou dans l’intérêt général. Ils se sont impliqués jusqu’au tout dernier colloque intitulé « Aéroports et Territoires » qui s’est tenu début octobre 2018.
Une réponse stratégique selon 4 axes
La phase d’analyse et de synthèse qui a découlé de ces six mois de...
3 commentaires
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L’allègement des charges annoncée par la ministre est une pure illusion (pour ne pas être méchant: on pourrait aussi dire que c’est une manipulation…): la quasi totalité des soi disant cadeaux aux compagnies aériennes sont soit des effets mécaniques de l’augmentation du trafic ou des efforts de productivité des fournisseurs (aéroports pour la taxe d’aéroport, DSNA pour les redevances de navigation aérienne), soit sont payés par les autres (compagnies non AF pour la baisse de la taxe d’aéroport pour les passagers en correspondance, ADP pour les commerces).
Donc, à part les 15 M€ pour les lignes d’aménagement du territoire, aucun effort de l’Etat (dont il faudrait d’ailleurs retrancher 10 M€ d’augmentation de la taxe sur les nuisances aériennes!). Un peu maigre pour une « stratégie nationale du transport aérien 2025 » lancée en grandes pompes….
On peut aimer ou ne pas aimer l’aviation et la pollution qu’elle engendre. On peut être également contre son subventionnement.
En revanche, on ne peut accepter que des politiques créent une taxe (Chirac pour ne pas la nommer).
– S’apercevoir naïvement que cette taxe est injuste car ne s’appliquant qu’à très peu de compagnies.
– En convenir (- sic -) et accepter de la limiter à 210 millions d’€/an, puis…
Dans un enieme bras d’honneur à toute logique, toute droiture, tout respect de sa parole – prendre les 7 millions d’euros supplémentaires (au delà des 210 millions d’euros) et les attribuer aux « frais de fonctionnement de l’état ».
Cette malhonnêteté ne semble attrister personnes – c’est pourtant ce qu’il y a de pire. Non pas la taxe en elle même, mais ce servir de la misère des uns pour mieux entretenir la chianli des différents gouvernements Français. Ces gouvernances successives de promotions énarques s’aidant les uns les autres tuent la France.
PS: A l’origine cette taxe devait supporter les efforts d’achats de médicaments pour les pandémies.
Lien d’origine article 2019 des echos non retrouvé – article relatant le même fait il y a deja quelques années.
https://www.deplacementspros.com/La-Cour-des-Comptes-tacle-la-taxe-Chirac_a40111.html
C’est incroyable. Incroyable qu’on se saborde autant, et qu’en un an de réunions à répétition on arrive à si peu de résultats.
Le syndrome de la reuniónité aigüe est bien présent dans nos institutions et oui, cette race énarque est vraiment nuisible pour le pays à bien des niveaux.