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Face à la décision d’Air Méditerranée de licencier 83 pilotes et hôtesses et de transférer la majorité de sa flotte en Grèce, les syndicats SNPL et UNAC adressent une mise en garde publique contre le « dumping social ». Le plan social est activé et la montée en puissance d’Hermès, la filiale grecque d’Air Med, est enclenchée.
La lettre ouverte des navigants d’Air Méditerranée (voir ci-après) rendue publique, le 22 février 2012, n’a pas fait dévier la direction d’Air Méditerranée de ses intentions. Le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) qu’elle a proposé et qui porte, au total, sur la suppression de 10 postes de pilotes, 73 de personnels de cabine et 2 de personnels au sol, se poursuit. Le 24 février 2012, c’est-à-dire demain, l’appel à volontariat sera clôt. D’après Denis Roumier, président du bureau du SNPL de la compagnie, dix pilotes devraient se porter volontaires, la moitié étant proches de la retraite et les autres ayant déjà un pied dehors ou voulant, selon l’expression du représentant syndical, « tenter leurs chances ailleurs ». 20 à 30 hôtesses devraient être également tentées par la proposition de la direction pour encourager les départs volontaires.
Pour Antoine Ferreti, président d’Air Méditerranée, l’effondrement du trafic sur l’Egypte et la Tunisie, en 2011, est à l’origine des difficultés de la compagnie. La création d’une filiale à bas coût en Grèce est un moyen de récupérer des marchés et de sauver la maison-mère. Hermès a été créée au printemps 2011 à Athènes. Elle a débuté ses activités, avec un Boeing 737, dans le courant de l’été 2011. « Pour la saison été 2012, Hermès opérera six avions, et Air Méditerranée, 4 », précise le président de la compagnie. Cinq avions d’Air Méditerranée vont être transférés en Grèce. La compagnie a proposé de reclasser, en Grèce, 41 salariés dont 4 commandants de bord, 4 copilotes, 8 chefs de cabine, 3 instructeurs et 20 hôtesses. Les conditions offertes sont grecques. Elles se traduisent, en conséquence, par des baisses de rémunérations sensibles comprises entre 20 et 40% selon les postes. L’offre est assortie d’une période d’essai de trois mois qui permet à ceux qui ont choisi cette formule de faire machine arrière au cas où ils changeraient d’avis. Pour Denis Roumier, certains commandants de bord pourraient être tentés, mais pas les personnels de cabine, du fait de leurs bas salaires.
Au-delà des licenciements, la stratégie mise en œuvre par Air Méditerranée met en lumière de manière choquante les failles du système économique européen. Qu’une entreprise de l’Union européenne puisse délocaliser son activité dans un autre pays de l’Union, au nom de la liberté de circulation des biens et des personnes, pourquoi pas ? Qu’elle y trouve un intérêt économique du fait de la distorsion des règles sociales, il y a problème… D’autant plus que dans le même temps ce même pays bénéficie de la solidarité européenne, et en particulier française, pour éviter la faillite. Ce n’est pas seulement le transport aérien français qui est en danger, comme le proclament les syndicats d’Air Méditerranée, mais l’Europe toute entière…
Gil Roy
—-
au Président de la République, au ministre des Transports, aux femmes et hommes politiques de notre pays, aux journalistes, aux passagers des compagnies aériennes qui sont eux-mêmes salariés en France.
« Notre entreprise, nos emplois, le transport aérien français, sont violemment menacés !
Avec la complicité des autorités, l’emploi à Air Méditerranée est délocalisé !
On nous arrache notre outil de production, notre PDG, profitant de la crise actuelle, méprisant ses salariés, leurs représentants et le dialogue social, vient de créer une filiale grecque avec des navigants soumis au droit social grec pour y délocaliser sauvagement la majeure partie de notre flotte (60 % des avions concernés à ce jour). Ceci afin de profiter au mieux des bas salaires grecs, et de cotisations sociales inférieures dans le but de délocaliser ses bénéfices.
Cela en faisant faire à cette nouvelle société, Hermès, nos propres vols vacances du marché français au départ de Roissy Charles de Gaule comme de nos villes de province : Marseille, Lyon, Nantes, Toulouse, Le Havre, Brest, Lille, Limoges, Strasbourg, Mulhouse… etc.
Dans le même temps, notre société a lancé un « Plan social » afin de licencier 85 personnes, dont 83 navigants.
Cette situation concerne un bien plus grand nombre de salariés (200 personnes environ sur 450 emplois habituels) puisque des CDD français qui venaient habituellement renforcer nos effectifs de mars à octobre iront également pointer au chômage et seront remplacés par des salariés soumis au droit grec bien plus avantageux pour les employeurs.
Les conséquences sociales et économiques sont proprement scandaleuses : dumping social, délocalisation du marché français, coût du chômage, sabordage de la production française, pertes de cotisations sociales pour les régimes sociaux français…
Au train où vont les choses, nous nous attendons, si rien n’est fait, non seulement à la poursuite des plans de la délocalisation de 6 avions sur 10, mais au départ de toute notre flotte, à la disparition de notre entreprise, et pire encore à ce que la méthode se propage aux autres compagnies aériennes françaises qui ne sauront résister à ce dumping social. Ces pratiques honteuses font les affaires d’un tout petit nombre et causent l’appauvrissement et le désarroi du plus grand nombre.
L’Europe doit-elle se construire en exploitant ses populations les plus fragilisées et en tirant vers le bas l’ensemble d’un secteur industriel et commercial, l’aviation ?
Nous ne le pensons pas et faisons appel à vous tous, en particulier à ceux d’entre vous qui sont en exercice ou aspirent à l’être afin de mettre un terme à cette situation scandaleuse et indigne de notre démocratie.
Devons-nous abandonner tout espoir d’exercer nos métiers en France, puis s’expatrier avec nos compétences en Asie ou en Grèce ? C’est déjà une réalité pour beaucoup de nos collègues qui ont été victimes de dépôts de bilan, cela ne s’était pas encore produit suite à une délocalisation sauvage comme celle que nous connaissons aujourd’hui.
Notre compagnie qui a été bénéficiaire de très nombreuses années, connaît des difficultés depuis deux ans, nous déplorons qu’aucun plan sérieux d’économie organisationnelle, opérationnelle, ou concernant la gestion du carburant (40 % des coûts d’exploitation contre 10 % pour la masse salariale, dixit notre PDG) n’ait été instauré avant de penser au PSE, nous pensons que la création de la filiale grecque a précipité les pertes et affecté gravement la trésorerie, transformant des difficultés passagères en prétexte à tous les abus d’une « Direction-actionnaire-majoritaire » impulsive et approximative.
Il existe des solutions, nous les avons proposées à la Direction de la compagnie, mais aucune solution interne ne vaudra jamais les perspectives de gains financiers à court terme qu’espère notre Direction avec la délocalisation de son activité vers un pays à moindres coûts sociaux. La partie est perdue pour tous les salariés travaillant en France si l’Europe se traduit par du dumping social.
Ne laissez pas nos emplois disparaître, ne nous abandonnes pas ! »
Les bureaux SNPL France ALPA et de l’UNAC
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Les navigants d’Air Méditerranée sonnent le tocsin du transport aérien
Bonjour,
Je m’étonne que personne n'aille dans le sens de Monsieur ferretti et ne fasse preuve d'un peu de pragmatisme......L’éternel problème depuis l’Europe voire la mondialisation est que toutes les compagnies n'ont pas les mêmes règles de fonctionnement et c'est pour cela que l'on voit sur notre sol bons nombres de compagnies étrangères opérer (avec en plus de gracieuses subventions des régions pour le faire....) à la place de compagnies qui pourraient être françaises....Monsieur Ferretti, avant le dépôt de bilan décide de délocaliser et lui aussi de profiter de l'europe et de ses lois si différentes d'un pays à l'autre(tant qu'il n y aura pas de lois communes...),
IL A BIEN RAISON!!
En ce qui concerne nos chers syndicats français(les plus puissants en europe..)qui n'ont tjrs pas compris que les temps ont changés et qu'il est temps de partager leurs situations de "nantis"(oui,oui aujourd'hui vous êtes bien des nantis!!)et si ces gens ont quelque chose à reprocher à la gestion d'air méditerranée ils n'ont qu'a monter leur propre boite(quand on assume rien c'est toujours plus facile de râler..) et laisser leur place à des gens qui n'attendent qu'une chose c'est de bosser même en étant délocaliser et moins payés.....!!
EN EFFET JE M ETONNE QUE PERSONNE NE PARLE DES MILLIERS DE PILOTES FRANCAIS AU CHOMAGE DEPUIS 5,6,7 ANS(AVEC LES QUALIFICATIONS A JOUR) QUI REVENT QUE D UNE CHOSE C EST DE POUVOIR OBTENIR UN TEL JOB MEME A DES CONDITIONS MOINS AVANTAGEUSES Q AUPARAVANT.......TOUS CES SYNDICATS NOUS INSULTENT.......!!NOUS QUI ATTENDONS DEPUIS TROP LONGTEMPS EN FAISANT DE L INTERIM....!!
EVITEZ DE TROP LA RAMENER QUAND ON VOUS BAISSE VOS SALAIRES DE 30% ET QUE L ON VOUS DELOCALISE A 1H00 DE TOULOUSE......!!!!
un pilote au chômage
Les navigants d’Air Méditerranée sonnent le tocsin du transport aérien
Contre courant....
Je t'écrivais un long mail pour t'expliquer la situation, j'ai finalement préféré l'effacer.
J'imagine qu'avec toi c'est inutile de débattre sur le sujet et encore moins sur ta propre situation.
Le fait de baisser les salaires ne te donnera pas de job, la preuve en est, Air Med délocalise et tu es toujours au chômage, plutôt que de polémiquer et d'écrire en caractère majuscule sur le net, essaye de te regarder dans un miroir et de contenir ton amertume face au gars d'Air Med qui travaillent dur...
Le problème majeur: les gars ne sont pas delocalisés à HER à 3h de chez eux, hélas, ils restent en France avec un salaire Grec, alors profite bien de ton chomage car eux n'y auront plus droit, et croisons les doits pour qu'aucun d'eux ne tombe malade...
Pour les PNC avec 900€, ils ne pourront même plus se faire soigner une dent cariée et encore moins se payer un loyer...
Bonne nouvelle, s'ils démissionnent, il restera de la place pour les mendiants...
Ciao!
Les navigants d’Air Méditerranée sonnent le tocsin du transport aérien
Même ici, même sur cette triste actualité, on arrive encore à nous ressortir Air France...
Bon, c'est vrai qu'un syndicat fort représentant tous les acteurs de l'aérien, toutes compagnies confondues - comme ce que l'on trouve en Europe du Nord par exemple serait une bonne chose, où à défaut, plus de solidarité inter-compagnies.
Ce qui me sidère le plus, c'est que malgré la portée internationale de ce blog, même s'il est en français, on reste bien encré en France, point final.
En ce moment, c'est tout l'aérien dans le monde qui déguste. On n'en est plus à critiquer les salariés d'AF qui essaient de maintenir leurs privilèges...
Pour ma part, les salariés d'Air France ont raison de défendre leurs privilèges, car s'ils laissent faire, on ouvre la boite de pandore. On attaque les plus riches, et ensuite on adapte le bas de l'échelle.
Il faut arrêter de croire qu'Air France se mettra au niveau d'une Air Méditerranée ou d'une Eurofly. Si les conditions baissent pour la première, elles baisseront pour les deux autres aussi... histoire d'équilibrer les choses, et on le voit bien dans le cas présent... bientôt, le PNC sera exclusivement philippin, comme sur les bateaux de croisières... c'est ça que l'on veut ?
Ensuite, il faut aussi arrêter de croire qu'il n'y a que la France dans le monde; Air Canada a fait des grèves l'an passé pour les même raisons qu'Air France, et les salariés en ont pris plein la figure de la part de l'opinion publique.
Résultat, après Air Canada, les patrons s'en sont prit à Poste Canada... normal, faut pas faire de jaloux... et par effet domino, c'est tout le monde qui sera touché (mon entreprise a fait plusieurs milliards de $ de bénéfices, mais on nous explique qu'il faut se serrer la ceinture !?!).
Pour information, les différents syndicats représentant l'aérien en Finlande sont sur le pieds de guerre, toujours pour les mêmes raisons, donc il ne s'agit pas d'un problème franco-français.
Qui est responsable de tout ce bordel ? Les pilotes, les syndicats, les passagers ?
Honnêtement, je ne sais pas, mais qu'en je vois qu'un Paris Bordeaux coûte le même prix qu'un Paris Houston ou un Paris San-Francisco - avec pour l’anecdote un choix royale entre un biscuit (au singulier) et une cacahuète (toujours au singulier) dans le premier vol, et un repas et deux collations dans le second cas - je me dis que c'est peut-être le management qui ne va pas bien.
En résumé, un peu plus de solidarité, quel que soit le niveau, l'employeur ou même le pays d'origine, ne ferait pas de mal car au final, c'est nous tous qui payons.
Arrêtons de se tirer dans les pattes les uns des autres, car d'autres le font déjà très bien. Il faut retenir que le cas d'Air Méditerranée n'est et ne sera pas isolé.
Les navigants d’Air Méditerranée sonnent le tocsin du transport aérien
bref chaque année on a une compagnie aerienne qui ferme , c est vraiment les boules
Les navigants d’Air Méditerranée sonnent le tocsin du transport aérien
@Michel
Ne penses-tu pas qu'entre le sabotage d'une compagnie aérienne tel est le cas d'Air Med et une proposition d'evolution chez Air France ne mérite pas la comparaison?
Air France a loupé sa transition et n'est même plus en mesure de remplir ses cabines en vendant à perte!!
Les compagnies de 2eme et de 3eme plan sont les derniers boucliers d'Air France.
Hélas, celles-ci disparaissent, lentement mais surement...
J'ai peine à l'admettre, mais AIR FRANCE COURT A LA FAILLITE, la raison, lack of situation awarenes!!
@ dakota91
La sortie de la zone Euro de la Grèce: une aubaine pour AF (Antoine Ferretti)
Des pilotes payés en Drachme, avec des vols vendus aux TO en Euros...
Ce seul fait suffit à justifier une délocalisation!
Les navigants d’Air Méditerranée sonnent le tocsin du transport aérien
Bravo pour cette réponse laconique et ce ton ironique Michel, je vois qu'à l'image de nos politiciens, vous maniez avec perfection la langue de bois... comparer la France "d'en haut" avec la France "d'en bas", c'est sur que le parallèle est aisé en ces temps économiques agités!
Je suis un ex-BIE et je peux vous assurer qu'aucun comparatif n'est possible entre Air France et Air Med, meme aux "heures de gloire" de cette dernière!
Comparons ce qui est comparable... et merci de plaider la cause des "nantis" maintenant que c'est trop tard !
On aurait bien aimé entendre AF et le SNPL mettre les pieds dans le plat un peu plus tot, au lieu de se regarder en permanence le nombril et de croire que le secteur aérien Français ne tourne qu'autour d'un "code barre"... et je dis ça aussi au nom des ex-Aéris, Axis, AOM, Air Lib... etc!
Je ne sais plus très bien qui regrettait dans un précédent topic, le manque d'entraide et de partage de la profession... c'est sur que nous ne vivons pas tous dans le meme monde et encore moins dans le meme poste de pilotage !
Les navigants d’Air Méditerranée sonnent le tocsin du transport aérien
Quand on voit ce qui est arrivé à feu blue Line.... On ne s'étonne plus de rien :-( quelle horreur!
Les navigants d’Air Méditerranée sonnent le tocsin du transport aérien
Avant que mon post ironique ne déclenche des brouettes de critiques, je précise d’une part que toute ma sympathie va aux personnels d’Air Med en ces temps difficiles pour eux et d’autre part, que je ne place bien entendu pas sur le même plan le sort des salariés d’Air France dont les conditions d’emploi sont globalement meilleures que dans le reste du secteur, au sort de leurs collègues d’Air Med. Mon propos vise uniquement à souligner que la mise en pression du personnel n’est pas nécessairement la seule variable d’ajustement disponible et ne semble d’ailleurs pas, sur le long terme, être une méthode de gestion efficace. Le panel des solutions possibles est sans doute plus large. Il peut sans doute inclure une productivité plus grande des personnels (qui sont quasi tous prêts à consentir des efforts en ces temps difficiles), mais il serait dommage de se limiter à cela.
Effectivement, si la standardisation technique a permis la libre circulation des capitaux, des biens et des personnes en Europe, l’absence de standardisation fiscale/sociale est à l’origine de biais de concurrence manifestes.
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A tout prendre, je me demande s'il ne faut pas se réjouir de la décision d'Air Méditerrannée. Car une chose me paraît certaine : Hermes va se casser la gueule et vite, et cela va vaccciner les suiveurs contre ce genre de tentation.
La Grèce n'aura pas d'autre choix que de sortir de la zone euro de gré ou de force, et les bailleurs la lâcheront aussi sec. L'insécurité juridique, déjà forte, y deviendra totale. Il faudra bien prendre l'argent quelque part et les compagnies à capitaux étrangers sont une cible de choix dans ce genre de circonstances.
On prend les paris?
Bon courage et bonne chance aux employés de la compagnie, et merci à Gil Roy
pour l'ensemble de son blog.
Les navigants d’Air Méditerranée sonnent le tocsin du transport aérien
@ raf
Scandaleux ? Mais non, mais non. Comme c'était expliqué ici même le 7 février : "il faut avoir conscience que les temps ont changé". Et comme on est toujours le nanti de quelqu'un, cette belle théorie devrait mener assez rapidement l'ensemble de la profession vers les conditions d'emploi des compagnies de 3ème niveau des pays de l'ex bloc soviétique.
J'aimerai d'ailleurs bien que Mr Roy m'explique pourquoi il serait choquant que la direction d'Air Med propose à ses PN une modification de leur contrats alors qu'il semble assez normal, puisque les temps ont changé, que la direction d'Air France propose de revenir sur les conditions de travail de ses salariés? N'y aurait-il pas là comme une toute petite contradiction ? Suffit-il d'être moins riche ou moins gros pour être plus honnête ? Ou existe-t-il d'autres critères permettant de distinguer ce qui est choquant de ce qui ne l'est pas ?
Dans un registre différent, la seule compagnie qui, aux Etats-Unis vit bien depuis 25 ou 30 ans, alors que les autres acteurs vont de chapitre 11 en chapitre 11, c'est Southwest. Laquelle a inventé deux concepts : le premier est bien connu, c'est celui du low cost. Le second, moins connu, et oublié par beaucoup de nos cadres, consiste à bien traiter les personnels. Chez Southwest, en plus de bonnes payes, les employés obtiennent de la reconnaissance. Et ça fonctionne : le turnover est très faible, les personnels sont motivés donc productifs et finalement ... l'entreprise tourne. Si vous avez du temps à perdre, je vous conseille d'ailleurs "Herb Kelleher at Southwest Airlines" de Anthony J. Mayo.
Les navigants d’Air Méditerranée sonnent le tocsin du transport aérien
c'est tout le problème de la mondialisation, dans ce domaine encore plus que dans d' autres, le transport routier est passé par là, et le transport aérien est la deuxième cible.
la premiere des solutions est de réduire sensiblement le coût des carburants, je ne cesserait de rappeler que pendant la guerre, les Allemands fabriquaient du carburant synthétique d' excellente qualité...on n' a pas trouvé les recettes ?
fabriquer du kérosene n'est pas un problème, mais le vrai problème est la volonté de nos dirigeants, j'ai déjà mis un post à ce sujet. On a fait des éssais...un petit tour et puis s 'en va ? est-ce cela ? s'il faut l 'autorisation de Tatol, alors attendez et continuez de lui remplir les poches !
on ne peut que conseiller que ceux qui tirent " la queue du chat " d'une cerrtaine compagnie aerienne nationale, d'être très prudent, à force de tirer sur la ficelle, elle finie par casser et scier la branche sur laquelle on est assis n' a jamais été une bonne solution.