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Les pilotes du vol AF011 sur la sellette

Le 777-300 (F-GSQJ) est âgé de 17 ans. Selon Boeing, les données issues du Quick access recorder (QAR) - enregistreur à accès rapide - avaient déjà mis hors de cause l'appareil quelques heures après l'événement... © Air France

Le Bureau d’Enquêtes et d’analyse (BEA) vient de publier ses premières conclusions sur l’incident « grave » du vol AF011 survenu le 5 avril 2022 peu avant l’atterrissage à CDG. Le Boeing 777 est mis hors de cause. En revanche, la gestion de la remise de gaz hyper médiatisée pose question et ne va pas manquer d'ouvrir un nouveau débat.

« Aucune alarme de dysfonctionnement n’a été déclenchée lors de l’événement » et « aucune anomalie n‘a été constatée sur l’avion » précise sans équivoque le communiqué du BEA publié ce mercredi 27 avril 2021. Il ajoute qu’à ce stade, l’analyse des paramètres ne met pas en évidence d’incohérences, notamment entre les mouvements des commandes et les mouvements de l’avion. Cet incident classé « grave », dont les conversations ATC avaient été dévoilée sur les réseaux sociaux le jour même, avait enflammé les médias...

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  • Alors que les séquences de pilotage simultané ou double pilotage sont innombrables sur Airbus les Boeing étaient jusque là épargnés.
    Voilà que cet incident fait exception à la règle.
    Transparent sur Airbus le pilotage simultané sur Boeing entraine des retours sensoriels dès la moindre pression sur la commande opposée.
    Il semble que l’intervention du pilote non au commande ait été perçu par celui que tenait le volant comme un défaut dans le système des commandes de vol, entrainant des réactions antagonistes.
    Au final c’est le plus musclé qui gagne !
    Les explications des pilotes seront difficiles …

    Répondre

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