Une mission sénatoriale dont le rapport a été publié le 20 décembre 2023 presse l’État de prendre d’urgence les bonnes décisions au sujet du réaménagement et de la modernisation de l’Aéroport Nantes-Atlantique. Quelques jours plus tôt le ministre des Transports Clément Beaune annonçait un nouvel appel d’offres.
« Au point mort» près de six ans après l’abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes, la modernisation de l’aéroport de Nantes se fait attendre et relance le débat… Le rapport sénatorial appelle à « agir au plus vite pour la modernisation de l’aéroport » avec pour mission de rester « à l’écoute des acteurs locaux », de « maîtriser l’impact environnemental » et de « faire de la santé des populations riveraines une priorité ».
Une démarche présentée comme une « mission flash » sous l’initiative de Didier Mandelli, sénateur (Les Républicains) de Vendée, et qui déplore « les nombreuses promesses formulées par l’État depuis 2018 (…) que peu suivies d’effets. » Le rapport en appelle à l’Etat de réclamer au futur concessionnaire « un programme d’investissements » pour « l’amélioration des conditions d’accueil des voyageurs » et la « sécurité de la piste ».
Quelques jours plus tôt, dans un bref communiqué daté du 15 décembre 2023, le ministre des Transports, Clément Beaune, avait annoncé la publication d’un nouvel appel d’offres pour le réaménagement et l’exploitation des aérodromes Nantes-Atlantique et Saint-Nazaire Montoir, faisant suite à l’annulation d’une précédente procédure.
Jusque-là, seul Vinci (actuel gestionnaire de l’aéroport Nantes-Atlantique à travers un consortium) était candidat en lice pour rester le concessionnaire. Et c’est justement pour « insuffisance de concurrence » que l’État avait annulé le 29 septembre dernier le précédent appel d’offres.
Clément Beaune s’est justifié début octobre en expliquant que la discussion « n’a pas permis d’aboutir à une offre qui aurait été satisfaisante pour respecter l’ensemble des critères financiers ou environnementaux notamment. »
Lancé en 2018, le premier appel d’offres comprenait également un volet de rénovation de l’équipement, la modernisation de l’aérogare, le rallongement de la piste de 400 mètres, l’amélioration des voies d’accès avec la création d’une nouvelle gare…
Au final, l’État a vite remis en question le projet, notamment sous la pression des riverains et associations environnementales, comme la nécessité de rallonger la piste en prétextant une baisse du traffic aérien post pandémie. Sans attendre, un couvre-feu pour les vols commerciaux entre minuit et 6 heures a été instauré en avril 2022, ainsi que l’interdiction de l’atterrissage et du décollage des avions les plus bruyants dès 22 heures…
Les sénateurs veulent par ailleurs «assurer une intégration durable de l’aéroport dans son environnement» en mesurant notamment « les effets des nuisances sur la réserve naturelle nationale du lac de Grand-Lieu », voisine de l’aéroport. Ils appellent également à « renforcer le couvre-feu » en rajoutant une heure le matin ».
Le rapport recommande aussi « le rehaussement du plafond des aides à l’insonorisation en tenant compte de l’inflation » pour venir en aide aux riverains.
L’avis d’appel public à candidatures a été publié le 15 décembre 2023 au bulletin officiel des annonces des marchés publics et au journal officiel de l’Union Européenne. Les candidats intéressés sont appelés à remettre leurs candidatures pour le 29 mars 2024.
Depuis plus de quatre décennies, le Pilatus PC-7 constitue la pièce maîtresse de la formation… Read More
On a rarement vu une compagnie aérienne aussi bien préparée à déposer le bilan que… Read More
Dans un roman, Jean Rousselot raconte à la première personne du singulier la carrière militaire… Read More
Textron Aviation a livré à l'armée de l'air péruvienne le premier de 2 Beechcraft King… Read More
Il était le candidat malheureux de Sikorsky et Boeing face au V-280 Valor de Bell… Read More
L'avionneur slovène Gogetair adopte à son tour la turbine TP-R90 de Turbotech. Après un premier… Read More