Air Campus n’a pas attendu son inauguration officielle, le 6 septembre 2011, pour mettre en service ses deux premiers simulateurs « full flight » (A320 et 737NG). Après un été d’activité, leur taux de remplissage avoisine les 50%.
Les installations d’Air Campus ont officiellement été inaugurées le mardi 6 septembre dernier. L’occasion pour Laurent Japhet, le président de ce nouveau centre de formation, de dresser un premier bilan du démarrage de l’activité. « Avec, actuellement, un taux d’occupation de 50% nous sommes quasiment conformes à nos prévisions », affirme-t-il. Parmi ses autres motifs de satisfaction, il y a le fait de pouvoir compter dans sa clientèle, Lufthansa, qui a trouvé à Lyon-Saint Exupéry une parade à la saturation de ses propres moyens de formation. Celui qui a porté ce projet pendant une dizaine d’années, n’imaginait pas intéresser aussi rapidement une Major. Ce succès commercial le conforte dans son idée.
Actuellement, Air Campus tourne avec une vingtaine de compagnies européennes, mais le centre a signé cet été, un contrat avec un transporteur philippin portant sur 110 qualifications. Les premiers pilotes sont arrivés fin août. « Ce contrat nous garantit un taux d’occupation supérieur à 50% du simulateur A320, jusqu’à la fin de l’année », précise Laurent Japhet. « Si la demande se maintient à ce niveau et si nous parvenons à mettre en place des partenariats avec des compagnies, nous pourrons envisager la mise en service d’un autre simulateur d’A320 ou de 737NG en 2013 ».
Les compagnies aériennes pèsent pour 60 à 70 % du chiffre d’affaires. La société réalise les 30 à 40 % restant avec des clients particuliers qui viennent se former sur 737NG ou A320. Quatre qualifications de type ont déjà été délivrées et quatre autres sont en cours, toutes à des clients français. « Initialement, notre objectif était de 20 qualifications par simulateur. Compte tenu de l’intérêt que nous enregistrons, nous allons doubler notre objectif » affirme Laurent Japhet. Air Campus ne possédant pas encore d’agrément de formation (TRTO), il s’appuie sur la société Etops Aviation Services de Toulouse.
Gil Roy
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