Les compagnies aériennes françaises ne veulent plus supporter le train de vie des aéroports et en particulier celui d’Aéroports de Paris dont les redevances ont fait un bond de 15% en quatre ans. La FNAM, le SCARA et même le ministre des transports tirent le signal d’alarme.
Le mois prochain se réunira une commission consultative chargée de se pencher sur la partie régulée des tarifs aéroportuaires. Un sujet désormais très sensible dans la mesure où il joue un rôle d’importance croissante dans le manque de compétitivité du transport aérien français.
Un premier cri d’alarme a été lancé par le Scara, Syndicat des compagnies aériennes autonomes, relayé par la Fnam, Fédération nationale de l’aviation marchande. Dans un cas comme dans l’autre, le ton est dominé par l’inquiétude. Et, une fois n’est pas coutume, dans ce contexte de grande nervosité, l’occasion est donnée de citer le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, qui demande « de rééquilibrer la richesse que génère et transport aérien et qui va plus aux aéroports qu’aux compagnies aériennes ». Vaste débat, dont on peut s’étonner qu’il n’ait pas pris corps plus tôt.
Air France, mais aussi l’ensemble des onze compagnies membres de la Fnam, souffrent d’un manque de compétitivité qui échappe à leur contrôle. Ainsi, toutes autres considérations mises en part, en 4 ans, les redevances imposées aux clients d’Aéroports de Paris ont fait un bond en avant de 15 % (pour friser le milliard d’euros) alors que le trafic a progressé de 7,5 % seulement. Cette détérioration, mise en exergue au moment-même où la France tout entière dénonce un véritable ras le bol fiscal, est d’autant plus criante que, dans le même temps, la recette moyenne par passager aurait reculé de 10 % environ en 4 ans, l’inflation cumulée ayant été dans le même temps de
5 % environ.
Elargissant le débat, dans le cadre de propositions visant à promouvoir les ailes commerciales françaises, la Fnam propose de « baisser significativement le poids des taxes sur l’entreprise et le client, notamment la taxe afférent aux coûts de sûreté et sécurité, afin de se rapprocher des bonnes pratiques européennes en la matière ». D’autant qu’au-delà des grands classiques – si l’on ose dire – les compagnies françaises, sur leur marché national, doivent aussi supporter ce qu’il est convenu d’appeler la taxe Chirac, laquelle coûte à Air France seule 65 millions d’euros par an, pas loin de 10 % du déficit de l’entreprise.
Venant de 7,5 %, la TVA sur les billets d’avions pourrait passer à 10 %, un problème supplémentaire face à des concurrents (irlandais, anglais, etc.) qui n’ont pas de domicile fiscal dans l’Hexagone. D’où l’espoir que naisse un « vrai » débat qui permettrait de s’interroger sur la stratégie financière des aéroports (et pas uniquemement celle d’ADP) qui, quoi qu’ils disent, bénéficient de confortables monopoles et ne devraient sans doute pas avoir pour seule vocation de satisfaire des actionnaires avides de retour sur investissement.
Scara et Fnam vont peut-être arriver à se faire entendre. Ainsi, la commission consultative aéroportuaire vient de suggérer à Toulouse-Blagnac de remonter ses redevances, en 2014, du niveau de l’inflation diminué de 0,5 %. Ce serait une véritable révolution, bien que Guy Tardieu, délégué général de la Fnam, se contente prudemment d’évoquer « un bon signe, un signal intéressant ». Il est vrai que rien n’est fait et qu’une telle proposition ne suscite évidemment pas l’enthousiasme dans la Ville Rose. Dès lors, il serait prématuré d’annoncer une quelconque réorientation. On a d’ailleurs noté, récemment, que le PDG d’ADP utilise à présent un vocabulaire de chef d’entreprise à part entière et se plait à mettre en évidence de bons chiffres qui pourraient être ceux d’une société évoluant dans un contexte hautement concurrentiel. Ce qui n’est évidemment pas le cas.
Pour donner davantage de poids à ses propos, la Fnam souligne que le secteur aérien représente 331 400 emplois en France auxquels s’ajoutent quelque 600 000 emplois indirects. Dans le même esprit, un million de passagers supplémentaires génère 1 000 emplois directs, et 1 100 par 100 000 tonnes de fret.
Une manière de rappeler, en admettant que ce soit vraiment nécessaire, que le transport aérien français n’est pas jugé à l’aune de sa véritable importance économique. Un constat pour le moins paradoxal.
Pierre Sparaco
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Les transporteurs aériens français dénoncent l’inflation des charges aéroportuaires
SUGGESTION pour un mode de Transport aérostatique à Grande Vitesse (TGV) grâce au photovoltaïque qui soit économique, écologique et sécuritaire.
Communiqué
« Didier Delmotte, citoyen français, ancien président fondateur et propriétaire de la compagnie Air Littoral créée en 1972 en France, dirigeant un bureau d’études indépendant, vient de déposer un brevet en Suisse avec extension internationale et a l’honneur de vous présenter un nouvel aéronef révolutionnaire dont l'une des nombreuses applications est un dirigeable à la fois aérostat et avion nommé AEROSTAT-PLANE qui s’inscrit entièrement dans une politique de développement durable, car construit en spruce (bois aviation) et à propulsion électrique (photovoltaïque) et/ou hybride.
De par sa forme profilée d’aile d’avion, son aérodynamisme est tel qu'il peut voler avec ou sans hélium en fonction de la puissance installée. Selon les modèles et les motorisations, électriques ou par turbopropulseurs, les capacités de charge sont de 100 à 300 tonnes sur 1.800 à 24.000 km à des vitesses allant de 185 à 555 km/h.
L’AEROSTAT-PLANE ignore le crash, il est donc de ce fait le véhicule, toutes catégories, le plus sur au monde.
Didier Delmotte précise que de ce dirigeable, il a été développé une version « bombardier d’eau » pouvant larguer jusqu’à 300 tonnes de liquides, ce qui pourrait résoudre tous les problèmes d’incendie dans le monde, ainsi qu’une version « gros porteur » pouvant transporter 1.400 personnes sur 6.000 km avec un confort et une sécurité incomparables, et ce à des prix défiants toute concurrence.
Le projet pourrait générer un million d’emplois sur vingt ans dans le monde.
Il est précisé que le financement du projet est assuré par la Fondation Indépendante du Développement Durable Didier Delmotte (FIDD) qui recherche un partenaire industriel avionneur.
Documentation technico-commerciale préliminaire succincte sur demande.
Contacts : didier.delmotte2@orange.fr 0033139977159 et 0033675575142
SUGGESTION of an aerostatic means of Transport at High Speed (THS) thanks to photovoltaic which is economic, ecological and safety.
Official statement
Didier Delmotte, French citizen, former President founder and owner of the company Air Littoral created in 1972 in France, directing an independent engineering and design department, have just deposited a patent in Switzerland with international extension and have the honor to present a new revolutionary aircraft to you of which one of the many applications is an airship at the same time airship and named plane AEROSTAT-PLANE who fits entirely in a policy of durable development, bus built in spruce (wood aviation) and with electric (photovoltaic) and/or hybrid propulsion.
From its shaped shape of wing of plane, Its aérodynamisme is such as it can fly with or without helium according to the working installed capacity. According to the models and motorizations', electric or by turbopropellers, the load capacities are 100 to 300 tons out of 1.800 to 24.000 km at speeds going from 185 to 555 km/h.
L’AEROSTAT-PLANE be unaware of the crash landing, it is thus of this fact it vehicle, all categories, more safe in the world.
Didier Delmotte specifies that of this airship, it was developed a version « water bomber » being able to release up to 300 tons of liquids, which could solve all the problems of fire in the world, as well as a version “ large transport aircraft » being able to transport 1.400 people out of 6.000 km with an incomparable comfort and a safety, and this at defying prices any competition.
The project could generate a million employment over twenty years in the world.
It is specified that the financing of the project is ensured by the Foundation Independent of the Durable Development Didier Delmotte (FIDD) which seeks an industrial partner airframe manufacturer.
Brief preliminary technical-commercial documentation (in French) on request.
Contacts: didier.delmotte2@orange.fr 0033139977159 and 0033675575142
Les transporteurs aériens français dénoncent l’inflation des charges aéroportuaires
On a connu M. SPARACO plus précis: quel rapport entre le titre très agressif vis à vis des aéroports et le contenu de l'article essentiellement consacré aux taxes et donc à l'Etat!
M. CUVILLIER, au lieu de faire de la démagogie pour endormir les cies (mais ça à l'air effectivement de marcher...), ferait mieux de tirer les oreilles de ses collègues de Bercy qui, en tant que représentant de l'Etat actionnaire des grands aéroports, se comporte comme le pire des fonds de pension pour "faire cracher la bête".
Il pourrait aussi s'interroger sur les conséquences sur les tarifs aéroportuaires de la multiplication des normes et charges nouvelles en matière de sécurité, de sûreté, d'environnement...
Les transporteurs aériens français dénoncent l’inflation des charges aéroportuaires
Petit exemple vecu et verifiable sur AA.com
Un LAX/CDG via DFW, $5 de taxes en billet prime
au retour $175 sur le meme itineraire en classe eco.
Les pax sont peut etre mieux traites a CDG qu'aux US ?
Les transporteurs aériens français dénoncent l’inflation des charges aéroportuaires
quel scandale ,et après on s'étonne de certaines situations désastreuses des compagnies
aériennes françaises quand on conjugue ça une concurrence presque déloyale et une probable mauvaise gestion de la flotte ...
qui va faire quelque chose ?! surement personne...