La low cost long courrier espagnole recevra en septembre 2019 un troisième A330-200 (neuf) avec lequel elle prévoit d’intensifier ses fréquences vers les Antilles françaises (jusqu’à 13 fois par semaine) au départ de Paris-Orly. Level proposera aussi un vol Orly-Las Vegas à l’automne 2019.
Dès cet hiver, Level va s’installer en quotidien vers la Guadeloupe et six fois par semaine vers Fort-De-France au départ d’Orly. Elle double ainsi ses fréquences et se renforce sur l’axe Paris-Antilles en concurrence directe avec Air France, Air Caraïbes, XL Airways France (à CDG) et Corsair International (à Orly). Air Caraïbes (qui affiche des taux de remplissages supérieurs à 90% sur ces lignes Paris/Guadeloupe et Paris/Martinique) augmentera aussi ses capacités avec l’arrivée, en décembre 2019, de son A350-1000 et 429 sièges. Corsair, fidèle aux Antilles depuis 30 ans (et des taux aussi supérieurs à 90%), récemment rachetée par Intro Aviation, entend se concentrer sur ces destinations avec l’arrivée aussi d’avions neufs (330-900neo) dès l’an prochain.
En revanche, Level sera totalement libre vers Las Vegas puisqu’elle sera la seule à proposer un vol direct depuis Paris dès le 30 octobre 2019. Deux vols hebdomadaires sont prévus. Les billets sont déjà en vente en ligne avec des prix d’appel à 99 euros l’aller simple. La low cost long courrier poursuit ainsi sa politique de tarifs très bas visant un public jeune et de loisir, 55% de ses clients étant âgés de moins de 30 ans.
« Cette nouvelle ligne n’est ni un test ni un pari, mais pour qu’elle soit rentable, il faudra la remplir au minimum à 85% » a précisé Vincent Hodder le CEO. Questionné par Aerobuzz.fr sur son modèle économique, le CEO admet qu’être membre du groupe IAG (International Airlines Groupe, une holding née de la fusion de British Airways et Iberia et dont Vueling fait aussi partie) est un atout majeur : « Comparé à nos concurrents, le coût d’exploitation de notre flotte sur le long-courrier est certainement le plus bas. Nous bénéficions par exemple pour la maintenance ou les rotations de nos avions sur nos bases des centres opérationnels existants des compagnies du groupe. Level ne pourrait exister sans cette économie d’échelle… De plus, nous n’avons pas acheté une grande quantité d’avion, nous allons doucement ».
Vincent Hodder reste plus discret sur les marges. Entre 10 et 15% du chiffre d’affaires est réalisé sur la vente de produits annexes (repas à bord, bagages). Pour l’heure il ne confirme pas si la compagnie perd de l’argent ou non sur le marché français (200.000 passagers transportés depuis juillet 2018) « c’est un marché encore trop jeune » précise-t-il « alors «qu’en Espagne lancé en juin 2017 nos activités étaient bénéficiaires après six mois ». D’ici 2025, LEVEL vise une flotte de 60 appareils, si tout va bien.
Jérôme Bonnard
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bonjour,
j'essaie de comparer le confort de la classe éco entre toutes les compagnies et les modèles d'avion proposés pour un vol Paris-Pointe à Pitre
c'est pas simple
les sièges éco sur le A300-200 de Level sont de quelle taille (je suis en surpoids)?
plus ou plutôt moins que sur les avions d'Air Caraïbes ou Corsair?
merci
J'aime level j'ai bien voyagé avec cette compagnie
Il est impératif que le pavillon français low cost Long Courrier se regroupe dans un holding ou figurerait Air Blue/Air Caraïbes, Corsair, XL airways et Air France afin que le pavillon français sur ce secteur de marché porteur ne disparaisse pas au profit des Level et autres concurrents européens et US. actuels et futurs. ML
Air France a bien essaye mais au bout d'un an a du jeter l'eponge. On ne devient pas low cost, c'est une culture d'entreprise differemte a des annees lumiere des compagnies classiques.