Avec un alignement rare de jours fériés, le mois de mai n’a pas été propice aux affaires. Les grèves d’Air France et de la fonction publique n’ont pas, non plus, favorisé les déplacements personnels. Pourtant, même si ils accusent le coup, rien ne semble détourner les aéroports français de leurs objectifs de développement de leurs infrastructures et de leurs services. [Faits marquants de mai 2018]
Dans la continuité des deux précédents mois, mai 2018 a eu son quota de jours de grève. Toutefois, le résultat inattendu de la consultation du personnel organisée par le PDG d’Air France, a suspendu temporairement le mouvement social qui gangrène la compagnie depuis février dernier. Temporairement seulement, puisque l’intersyndicale de la compagnie a annoncé, le 8 juin 2018, un nouveau préavis pour la période du 23 au 26 juin 2018. Les syndicats dénoncent l’absence de négociation avec la nouvelle direction...
3 commentaires
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Les leçons de morale et de conscience politique, c’est bien. Surtout quand il s’agit de disserter sur des intérêts qui ne sont pas les siens… Bon, il faudra voir comment vous réagirez quand on s’attaquera aux vôtres. La chanson risque d’être un peu différente.
J’ajoute que je ne suis ni cheminot, ni salarié Air France, et que j’ai personnellement une entreprise.
Je n’ai aucune difficulté car je suis en face de mes clients et de mes concurrents chaque jour !
L’intelligence devrait prévaloir sur la « pseudo-morale ».
Je ne connais pas la nature de votre activité mais un tel climat ne favorise la performance de l’écosystème France… donc la votre développement indirectement.
Les grèves ont toujours été un levier de performance ! (Rires)
On ne peut pas toujours s’abriter derrière un système « soit disant » responsable de tout.
Ces mouvements sont des cadeaux faits à la concurrence étrangère et vous protesterez demain « contre » le manque d’emploi. (Que pèsent aujourd’hui les low-costs ?)
Je vous invite à regarder vers d’autres pays comparables, pour encourager d’autres méthodes syndicales.
Je vous souhaite de bonnes affaires, dans un contexte où l’on appris à se respecter et à se parler !
« Il suffit d’une bande d’exités », poncif fout’balistique qui prend tout son sens dans cette grève fourre-tout qui plombe l’ambiance et freine le quidam moyen.
Nous avons tous des revendications mais « les plus fragiles » se taisent.
Nous savons que la société avance au rythme des plus lents. Les sindicats ne seraient-ils pas les plus lents aujourd »hui ?
Est-ce approprié de prendre à partie la population, un pays, au lieu de se prendre en charge, de faire l’effort de structurer les problématiques et de conduire des actions réffléchies ?
Qui doit-on remercier : ceux qui ont vraiment dû en passer par la grève pour dépasser des blocages sociétaux ou leurs enfants qui répètent une formule coercitive, en mode copier/coller ?
Je ne vais pas plus loin, nous avons chacun notre conscience.