L’aéroport de Marseille affiche un recul de -0,9% de son trafic passagers en 2014. Les grèves lui auraient coûté 1,5 point de croissance. En 2015, l’aéroport Marseille-Provence (AMP) lance le chantier de sa nouvelle aérogare mp1, présenté comme l’un des plus grands plans d’investissement de son histoire.
A Marseille, l’effet « base province » n’a pas atteint les objectifs que s’était fixé Air France, ni remplit les attentes de l’aéroport. Le trafic de l’aérogare principale sur laquelle se concentre les activités de la compagnie nationale affiche une baisse de -2,4% alors que MP2, le terminal low cost, notamment base virtuelle de Ryanair, progresse de +3,7% et franchit la barre des 2 millions de passagers. La direction de la plate-forme phocéenne estime que les grèves qui se sont multipliées en 2014 lui a coûté 120.000 passagers, ce qui équivaut à un peu moins de 1,5% de son trafic total (8132.237 passagers).
Le trafic national poursuit son recul. Il affiche une baisse de -5,8% avec 3.388.543 passagers, soit un peu plus de 41 % du trafic total. Le moteur de Marseille est l’international qui progresse de +2,7%. L’aéroport estime que le développement de ce segment de marché est freiné par l’absence de droits de trafic sur certaines grandes destinations internationales.
AMP entend néanmoins accompagner la montée en puissance du trafic international en réalisant une mise à niveau de ses installations, aux standards actuels. Après avoir procédé à l’extension de l’aérogare low cost MP2 (4,9 M€) en 2014, 2015 marquera le lancement d’un vaste chantier qui va s’étaler sur 10 ans, l’un des plus importants de l’histoire de Marseille-Provence. L’objectif est d’améliorer l’accueil des passagers, de renforcer l’efficacité opérationnelle et augmenter la capacité. La première phase va porter sur la reconfiguration des accès et du parvis. Elle s’a s’étendre de 2015 à 2017 et coûter 14,5 M€. Suivra ensuite la construction de ce qui est appelé « le cœur d’aérogare MP1 », entre les actuels halls 1 et 4. Une nouvelle jetée, côté piste, permettra d’étendre la capacité d’accueil d’avions, notamment gros porteurs.
A noter également que l’aéroport marseillais va poursuivre ses investissements sur le fret, l’une de ses activités emblématiques. Avec 53.345 tonnes de fret avionné (+3%) et 46.988 tonnes de fret express (+3,2%), l’AMP maintient sa place de première plate-forme régionale française.
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Marseille-Provence accuse le coup
Vous avez bien raison de le signaler . Il paraît qu on fait dire ce qu'on veut aux chiffres, la preuve est là! Si on se met à compter comme on parle le français , on risque d'avoir des surprises dans les résultats !
Marseille-Provence accuse le coup
Comment voulez-vous que les compagnies se développent ave ces grévistes qui ne souhaitent que la mort des entreprise Françaises.
Il est temps d'arrêter les conneries.
Marseille-Provence accuse le coup
Bonjour,
Je cite : " L'aéroport de Marseille affiche un recul de -0,9% ". Un recul négatif signifie une croissance positive donc en toute logique cette phrase signifie qu'il y a eu une augmentation de 0,9% !!!
Un recul de 0,9% est plus simple et correct.
Je pinaille.
Thierry Vedel
Prof de mathématique (sans s).