Les premiers avions à s'être posés sur Mayotte après le passage du cyclone Chido sont un A400M et deux Casa 295 de l'armée de l'Air et de l'Espace. © AAE
Les infrastructures de l’aéroport de Mayotte-Dzaoudzi, en Petite-Terre, a entièrement été dévasté par des rafales de vent qui ont atteint 226 km/h le 14 décembre 2024. La piste demeure le seul lien avec l’extérieur. L’armée française est mobilisée.
Le toit et les vitres de la tour de contrôle de l’aéroport de Mayotte-Dzaoudzi ont été détruits par le cyclone Chido. Le balisage de nuit de la piste a également été endommagé, de même que le balisage sur les collines environnantes. La clôture a été emportée par le vent. Seuls les locaux techniques semblent avoir résistés. La DGAC ne déplore aucune victime parmi ses agents basés à Mayotte.
L’armée française va installer une tour de contrôle mobile. Le contrôle aérien sera assuré par des contrôleurs militaires de manière à pouvoir établir un pont aérien avec la Réunion d’où sont organisés les secours aériens. Dans un second temps, c’est également via la Réunion, voisine de 1.400 km que sera acheminé l’approvisionnement en vivres.
Les premiers avions à s’être posés à Mayotte, après le passage du cyclone, sont des avions de transport de l’armée de l’Air et de l’Espace, A400M et Casa 295 basés dans l’océan Indien. Les réserves de kérosène semblent suffisantes sur la plate-forme qui est gérée par Edeis.