Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) Air France menace de faire grève, en septembre 2014. Les pilotes veulent peser dans les choix stratégiques de la direction de la compagnie portant sur la refonte du secteur court et moyen-courrier. N’outrepassent-ils pas leur fonction dans l’entreprise ?
Jean-Louis Barber, président du SNPL Air France, vient de prévenir par écrit Alexandre de Juniac, PDG d’Air France-KLM : si les revendications des pilotes ne sont pas entendues en matière de contre-attaque contre les concurrents low cost, ils feront grève en septembre.
Cette prise de position très ferme, qui s’inscrit dans le cadre d’une longue tradition syndicale, est rendue publique au moment-même où les pilotes de Lufthansa, eux aussi, menacent d’arrêter le travail. Mais, outre-Rhin, il n’est pas question de stratégie, tout simplement, si l’on ose dire, de revendications salariales : les pilotes allemands demandent une augmentation de salaire de 10 % et le maintien de la possibilité de partir en retraite à 55 ans.
Le contraste entre les syndicats Cockpit et SNPL, même s’il n’a rien de nouveau ou d’inattendu, est révélateur de deux cultures diamétralement opposées. Les Allemands maintiennent leur syndicat dans un rôle basique, celui de défense des intérêts de ses membres. Les Français, tout au contraire, se considèrent comme coresponsables de la gestion de leur compagnie et énoncent en toutes circonstances des avis tranchés sur la manière de faire. « A chacun son métier », pourrait-on leur rétorquer. Mais ils ne l’entendent pas de cette oreille, bien au contraire, et cherchent à peser sur des choix, des décisions, qui ailleurs relèvent de la seule direction générale de l’entreprise. Moyennant quoi ils constituent un lourd handicap pour Air France-KLM, obligée de composer avec des acteurs qui s’invitent unilatéralement dans les discussions. Et par n’importe comment, la menace de grève étant brandie à tout instant.
Cette manière de faire est inscrite dans les gènes du SNPL. On se souvient, par exemple, de l’époque lointaine où le plan de flotte d’Air France fut jeté aux orties, une commande de Boeing 737 purement et simplement annulée, parce que le pilotage à deux était rejeté, banni, sans autre forme de procès. Aujourd’hui, Transavia et Hop sont placées sous haute surveillance et Air France vient de commettre un crime de lèse-majesté en achetant sept 737-800 destinés à Transavia « sans aucune information à l’interne ».
Jean-Louis Barber a le mérite de la clarté : « les pilotes d’Air France sont prêts à entrer en conflit en septembre prochain ». Ils exigent que la direction de l’entreprise associe l’ensemble des personnels (sous-entendu, à commencer par les pilotes) à la réflexion sur la préparation du bon modèle économique susceptible « de construire une véritable stratégie de reconquête pour le court et moyen-courrier ». Mais au nom de quelles compétences, de quelle expérience, cela devrait-il être le cas ?
Si Air France était libre de ses mouvements, sans doute Transavia exploiterait-elle déjà une flotte de 75 avions, sinon davantage, de manière à attaquer frontalement Ryanair, EasyJet, Wizzair, Vueling et leurs émules. On est bien loin du « syndicalisme constructif » que réclame le SNPL. Et cela au-delà d’une formulation étonnante choisie par Jean-Louis Barber : « nous sommes convaincus que c’est par un travail commun que nous pourrons allier performance économique et préservation de l’emploi ».
Laissons de côté le cas caricatural de Ryanair (ultra low cost, 81 millions de passagers par an !) mais voyons ce qui se passe ailleurs. Southwest Airlines, créatrice du modèle low cost originel, brillant numéro 1 du transport aérien américain, n’a jamais demandé l’avis ou l’imprimatur de l’ALPA pour façonner son modèle. Et Emirates, en passe de devenir la plus grande compagnie aérienne au monde, a constamment maintenu chacun dans son rôle. A supposer qu’une copie de la lettre de Jean-Louis Barber arrive sur le bureau de Tim Clark, il n’en croirait pas ses yeux et sans doute éclaterait-il de rire.
Les pilotes français sont intimement convaincus d’apporter à leurs dirigeants « une valeur ajoutée dans la réflexion stratégique ». Ils clament aussi que la direction de la compagnie a perdu leur confiance. Et si c’était l’inverse ?
Pierre Sparaco
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Nouvelle menace de grève des pilotes Air France
Le plan de développement pour Transavia est un plan logique pour un développement perrene de la compagnie, il faut ouvrir les yeux et faire face a la dure réalité économique. Qu’on aime ou on aime pas on a pas le choix car soit Air France consolidera sa position et se développera sur le CC et MC via cette stratégie soit a moyen échéance ils perdront leurs positions face a des acteurs déjà établies sur des business plan qui ont montre la réussite et en disant cela je ne cible pas uniquement les low cost, quasiment toutes les compagnies traditionnelles ont fait le pas pour garder leurs part de marche et leurs compétitivité. Je ne suis pas pour ou contre les revendication des syndicat mais par contre je pense que les syndicats de pilote d’Air France se doivent d’être un peu plus réaliste et de regarder le marche actuellement: La France n’est plus une grande puissance, n’a plus les moyen d’imposer ses vues sur ce secteur et donc Air France n’a qu’un seule choix qui est de s’adapter ou de perdre le marche des CC et MC.
Nouvelle menace de grève des pilotes Air France
Je viens de vérifier sur mon agenda. En septembre, j'ai plus de 10 vols planifiés vers des destinations européennes.
Pour la totalité j'ai évité Air France.
Le passager que je suis ne comprend peut être rien aux enjeux, mais c'est ma façon de réagir face à ces mouvements, pour voyager l'esprit tranquille (et sans perdre en confort et service...).
Nouvelle menace de grève des pilotes Air France
Je confirme ce que dit Thomas, au-delà des explications données par les pilotes sur ce site, sur lesquelles je ne suis pas qualifié pour répondre, en tant que simple passager, il y a de nombreuses années que j'évite systématiquement de voler sur Air France pour ne pas risquer un voyage gâché par un des nombreux préavis de grève déposés chaque année, souvent à l'approche des périodes de grands départs. Il m'est même arrivé de changer de ville de départ pour éviter Air France.
Nouvelle menace de grève des pilotes Air France
je prévois de voler en long-courrier le 21 sept soir et bien avec ce genre d'annonce je ne prends pas le risque d'emprunter AF, je vais prendre emirates. Je suis sur de partir, moins cher et un bien meilleur service a bord.
tous ce que les pilotes vont gagner c'est qu'ils vont perdre la confiance de leur client !!
A bon entendeur.....
Nouvelle menace de grève des pilotes Air France
Tout le monde a oublié que les pilotes AF sont les 2ème actionnaires après l'état au capital de la Compagnie. Il me semble donc logique qu'ils aient un peu droit à la parole sur les aspects stratégiques.
La majorité de ces mêmes pilotes ont fait de brillantes études et pas seulement une formation de pilote et savent généralement de quoi ils parlent.
Pour vivre tout cela de l'intérieur, le haut management d'Air France est largement aux mains des loges, aux ordres de l'état et ne sont pas meilleurs que nos politiques qui dirigent le pays et le conduisent droit dans le mur.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets.
Nouvelle menace de grève des pilotes Air France
A Tango-Papa :
Les pilotes AF sont le deuxième actionnaire après l'état.
Et bien il existe deux instances ou ils ont le droit à la parole c'est l'Assemblée Générale et le Conseil d'Administration. Et plus qu'un peu : c'est écrit dans la loi et dans les statuts de la société !
Et ici avec la grève ils prennent des outils qui n'ont aucune de ces légitimités.
La majorité ont fait de brillantes études (en dehors de la formation de pilote)?
Possible mais pas prouvé, mais certainement pas systématiquement en gestion et stratégie d'entreprise !
En quoi sauraient-ils mieux de quoi ils parlent que les agents de comptoir, les comptables, les secrétaires, les balayeurs, ...
Que le haut management soit aux mains de l'Etat ne me semble aucunement critiquable : c'est l'actionnaire principal !
Au mains des loges ? affirmation non prouvée, tendancieuse et qui ne résiste pas à l'observation que les pilotes peuvent aussi être membres desdites loges ...
Et il s'agirait d'écarter un groupe sans légitimité formelle (les loges) par un autre (les pilotes) ?
La belle affaire ?
Nouvelle menace de grève des pilotes Air France
Excellent article tant il est vrai que le pouvoir et l'attention accordés aux pilotes du SNPL laissent perplexe.
Ces derniers semblent habilités à faire la pluie et le beau temps sur l'économie de la compagnie nationale.
Les cours de météorologie de l'ENAC sont peut-être à l'origine de cette velléité à faire la pluie et le beau temps. Sinon, comprenne qui pourra...
Nouvelle menace de grève des pilotes Air France
Une lecture différente et intéressante de ce qui se passe en coulisse...
http://www.cfdthop.fr/2014/08/26/windshear
Nouvelle menace de grève des pilotes Air France
Cher M.Sparaco,
C'est avec une grande attention que j'ai lu votre article publié ce 26 aout 2014, intitulé "Nouvelle menace des pilotes d'Air France".
J'ai pu y relever un certain nombre d'inexactitudes que je souhaitais porter à votre connaissance... car finalement, le retour d'expérience peut s'appliquer dans de nombreux domaines, et permettre à chacun de s'améliorer...
Vous y abordez la culture syndicale outre-Rhin, notamment en ces termes : "Les Allemands maintiennent leur syndicat dans un rôle basique, celui de défense des intérêts de ses membres. Les Français, tout au contraire, se considèrent comme coresponsables de la gestion de leur compagnie et énoncent en toutes circonstances des avis tranchés sur la manière de faire".
Cette constatation relève d'une méconnaissance flagrante du fonctionnement des syndicats de pilotes de ligne dans les plus grandes compagnies majors internationales, notamment celui de VC.
La culture de "co-gestion", non seulement existe, mais est également bien plus présente dans les pays anglo-saxons et en Allemagne qu'en France, en ce qui concerne les entreprises de transport aérien.
Ainsi, si on entend effectivement VC se fâcher pour des revendications qui relèvent du "basique", c'est que leurs revendications "stratégiques" ont déjà été traitées avec les dirigeants de Lufthansa, et qu'une stratégie gagnant-gagnant a été mise en place très en amont.
Si GermanWings a pu se développer de la sorte, c'est bien parce que les pilotes de VC ont négocié le périmètre d'activité et les conditions d'emploi dans cette nouvelle branche Low Cost du transporteur sachant évidemment que le risque majeur était un nivellement social par le bas, ainsi qu'un transfert pur et simple de leur activité LH Moyen Courrier, vers cette structure plus en adéquation avec le marché.
La réalité est donc qu'en Allemagne, la stratégie est bien également une prérogative de VC.
Il en va de même chez nos collègues de Delta Alpa, qui ont des rapports très proches avec le management de leur entreprise, pour des questions aussi bien sociales et de sécurité des vols, que stratégiques.
En France, le SNPL en permettant la création de Transavia France, en étant leader dans le développement des Bases Provinces, ou encore force de négociation dans Transform 2015, a effectivement su faire fonctionner le dialogue social dans un modèle constructif et différent du dialogue syndical traditionnel français. Et ce n'était pourtant pas chose aisée à l'arrivée d'Alexandre De Juniac, qui dès sa prise de fonction, annonça que le plus simple serait de dénoncer tous les accords existants, au grand dam d'un dialogue social qui a toujours existé avec les pilotes de ligne.
En 2008, alors que les pilotes et le SNPL s'inquiétaient de l'arrivée des Low Costs et demandaient à Air France de réagir, la communication d'entreprise était somme toute assez simple également : "Les LCC ne sont pas un danger, nous ne faisons pas le même métier, il n'y aura jamais de cannibalisation de notre réseau" !
En journaliste averti du secteur, cher M. Sparaco, vous n'êtes pas sans savoir qu'Air France, à force d'immobilisme et de péché d'orgueil, n'est pas immortelle comme l'explicite brillamment le rapport parlementaire de M.Abraham "Les compagnies aériennes françaises sont elles mortelles?".
Les emplois de pilotes de ligne sont directement dépendants de la bonne marche de leur entreprise : plus que jamais, la réactivité, l'innovation, et l'adéquation de la stratégie avec le marché, doivent être la clé du succès des compagnies. Sans cela, le risque est la faillite de l'entreprise, et la disparition des emplois, notamment des emplois pilotes associés. Dès lors, il est tout a fait du rôle du SNPL de se prémunir en amont de tels épilogues.
Les Pilotes de Ligne devraient-ils donc simplement "rester à leur guidon"?
Je ne le crois pas :
- En France, les taxes pleuvent sur le Transport Aérien, facilité déconcertante de chercher ici et là quelques euros qui manquent à l'Etat. Certaines taxes qui d'ailleurs s'appliquent différemment qu'il s'agisse d'Air France ou d'Easyjet. La gestion des Aéroports de Paris génèrent des millions d'euros de bénéfices, et pourtant les redevances augmentent tous les ans, charge aux passagers, notamment d'Air France, utilisateurs de CDG et d'ORY, de passer à la caisse, alors même que le niveau de service n'est pas digne d'un aéroport tel que CDG. Au passage, garer sa voiture pendant une semaine coûte maintenant plus cher que de parcourir Aller-Retour des milliers de km... dans quelle échelle de valeur sommes-nous? Avez-vous entendu Air France, première compagnie impactée, se plaindre? Peut-être dans les réunions feutrées d'anciens élèves de prestigieuses écoles? Le 1er mai dernier, vous parliez même de "circonstances atténuantes" et écriviez : "Au fil des mois, plusieurs rapports ont dénoncé cette situation, dans l’indifférence générale. L’examen de ces problèmes récurrents témoigne régulièrement de remarquables capacités d’analyse qui débouchent, au mieux, sur un intérêt poli et une absence totale de décisions. Dès lors, on se prend à espérer que la mauvaise humeur du SNPL suscite cette fois-ci une vraie prise de conscience et réveille l’intérêt de M. Cuvillier pour l’aviation commerciale."
- En Europe, des compagnies "pirates" se jouent de lacunes législatives, et profitent de systèmes types "pavillons de complaisance " afin de ne pas payer taxes et redevances.
Norwegian International est un exemple flagrant de dérégulation. Il a fallu tout le poids de US Alpa et de l'European Cockpit Association pour faire prendre conscience à nos élus européens que la concurrence ne peut s'exercer que dans le cadre d'une "Fair Competition", avec des règles du jeu comparables. Le travail est en cours.
La récente approbation des Flight Time Limitation européen, sorte de réglement européen concernant les règles d'utilisation dans le transport aérien, l'a été au dépit de toutes les études scientifiques réalisées : alors que les USA sont revenus en arrière sur une règlementation trop permissive, à la lumière de conclusions d'accidents et d'études scientifiques, l'Europe a décidé d'arbitrer en dépit de toute logique dans le sens inverse.
- A Air France enfin, les dirigeants se succèdent et si ils dirigent aujourd'hui une compagnie aérienne, ils n'auraient aucun mal à diriger demain une entreprise de couches-culottes : leur attachement à l'entreprise n'est pas comparable à celui de ses salariés, et notamment les pilotes. C'est un fait indéniable.
Des accords majeurs portant sur le périmètre d'activité (et donc l'emploi) ne sont plus respéctés, aussi bien sur le Long Courrier (ratio de partage d'activité avec KLM, en dehors des bandes passantes définies entre AF, KLM, SNPL et VNV le syndicat hollandais), que sur Moyen-Courrier (passage en force avec commandes de B737 au dépit d'un accord signé, et de négociations demandées depuis plus d'un an par le SNPL sur le sujet du developpement de TO).
D'autres accords ont été également bafoués, et des procédures de justice ont été lancées.
Ce comportement condescendant et méprisant d'Air France à de nombreux niveaux ne peut rester sans réponse de la profession.
Les pilotes de ligne sont engagés chaque jour avec passion dans leur mission, et en arriver à un conflit d'envergure est un moment extrêmement difficile pour chacun.
Nouvelle menace de grève des pilotes Air France
A titre personnel je ne suis pas fan des jaunes, et je ne parle pas d'asiatiques.
Je milite pour l'affichage des noms de ceux qui prennent les vols des grévistes.
Ne pas faire grève n'a rien a voir avec briser une grève. La loi diard rend les choses suffisamment compliquées.
J'espère que mon syndicat, du moins celui auquel je cotise, va vite se positionner en faveur d'un mouvement d'ampleur.
La bi-scale qui va sortir de tout ce micmac est juste insupportable pour les futurs jeunes pilotes, ma carrière est faite, et j'ai réellement conscience d'être un grand privilégié. Ce mouvement n'est pas le mien, je suis CDB LC 59ans et à un an du départ. J'ai suffisamment "croqué" pour laisser la place aux jeunes pour qui je veux le meilleur. C'est pour cela que je vais perdre 7/30èmes et nombre de primes de vol en septembre, comme je l'ai fait en 98.
Un rapport effectué par le boss de HOP pour le compte du GAF sur l'avenir du point a point peut il vraiment être impartial???
Tout ceci me dépasse mais ce qui est sur, c'est que je ne prendrai JAMAIS un vol d'un collègue gréviste, même si je ne le suis pas moi même.
Nouvelle menace de grève des pilotes Air France
Pas de fausses nouvelles:
Les bases provinces existaient avant qu AF ne les fasse: britair regional et airlinair ont toujours eu des bases provinces qui ont été volées ( parce qu AF voyait un pôle de rentabilité sur certaines lignes )
Si la luft a accepter le transfert chez germanwings, c est que VC y a verrouiller les conditions de travail quasi égales a celles de luft. Idem chez city hopper pour KLM ( les pilotes pouvant passer chez KLM avec prise en compte de l ancienneté etc etc ). Ce que le SNPL ( syndicat des pilotes de la nationale) n a fait jamais avec ses filiales, ce qui rend les transferts d activités très intéressants . Les filiales interpellent depuis plus de 10 ans le Snpl a ça sujet. La réponse étant : les aigles depuis leur nid surveillent les corbeaux qui volent bien en dessous ( sur le plan social, économique, salarial.....)
En bref c est un peu tard pour faire croire que vôtres grève sera suivie
Hop représenté aujourd hui plus de 1000 pilotes qui ne vous suivront pas ........
Je dirais même que je serai très tenté de reprendre les vols AF en cas de grève .....
Nouvelle menace de grève des pilotes Air France
Tout est dit bravo
Nouvelle menace de grève des pilotes Air France
Ne pas s'étonner avec tout cela de l'impact sur la réputation des pilotes français et de leurs difficultés à se faire embaucher dans les compagnies étrangères...
Nouvelle menace de grève des pilotes Air France
Quelques chiffres pour AIR FRANCE :
Resultat net : 2012 perte 1 milliard 192 millions d'Euros
2013 perte 1 milliard 827 millions d'Euros
Coût de l'endettement en 2013 : 330 millions d'Euros
Résultat opérationnel 2013 : perte 227 millions d'Euros
Dettes non courantes : 8 milliards 596 millions d'Euros
Valorisation de l'entreprise en bourse : 1 milliard 700 millions d'Euros.