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Pas de Terminal 4 pour Paris-CDG

Les aéroports parisiens, d'Orly et de CDG en grand difficulté. © Groupe ADP

Le gouvernement renonce à la construction du terminal 4 de Paris-CDG qui à l’horizon 2037 aurait dû augmenter la capacité du premier aéroport français de 40 millions de passagers par an. Une décision qui invalide les prévisions d’évolution du trafic aérien mondial.

C’est donc la ministre de la transition écologique qui, la première, a déclaré que le Terminal 4 controversé ne verrait pas le jour. L’annonce a été faite, le 11 février 2021, au lendemain de la présentation du projet de loi « Climat et résilience ». En d’autres termes, il s’agit là d’une décision politique qui tire un trait sur un projet aéroportuaire de 9 milliards d’euros. C’est aussi, le deuxième abandon d’un nouvel aéroport, après Notre-Dame-des-Landes, décidé au cours de l’actuel quinquennat.

Le...

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26 commentaires

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  • Eh bien, voilà tout un tas d’idées intéressantes dans ces discussions.
    Une chose n’a jamais changé : les rampants et les jaloux n’ont jamais aimé les machines volantes et ceux qu’il y avait dedans, que cela soit l’aéroclub voisin, les chasseurs de la base aérienne qui viennent de l’autre bout de la France, les avions de ligne, les cargos de nuit, les hélicos du Samu ou de la Gendarmerie…. ça fait du monde. On ne saurait leur suggérer de voyager et de regarder un peu le monde, ou alors regretter qu’ils n’aient pas fait plus d’études pour avoir fait partie de l’aventure. De cette aventure que décrient maintenant les instituteurs et les chroniqueurs illettrés – sans parler des décideurs comme cette triste lettreuse de ministresse de la transition-machin (pour subventionner les voitures électriques et les éoliennes, merci bien)
    Alors s’il faut décarboner je suggère :
    – d’interdire les post-combustions pour les avions de chasse – non mais des fois…
    – attendu que l’on veut, tirant prétexte du COVID-machin, nous interdire d’aller en vacances là où on allait avant (moi l’île Maurice, j’aimais bien) alors soyons cohérents et attaquons-nous au Hadj – vous savez, ces nuées de vieux 747 qui migrent en masse à intervalles réguliers vers l’aéroport de Djeddah et ses 4 pistes (jamais été ? moi si) et persuadons ces pèlerins de faire leurs dévotions en distanciel, ça serait tellement mieux pour la planète… ah non, ça on ne peut pas ? je m’en serais douté.
    @Mli : quant à vous qui ne voulez plus faire d’enfants « par les temps qui courent » dites-vous bien que cela fait partie du plan d’ensemble, qu’on essaie de vous faire rentrer dans la tête depuis quelques années : laissez-vous remplacer, c’est l’idée. Et en face ils y sont prêts. N’oubliez pas de leur laisser les clefs de votre voiture – et puis votre femme aussi.

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  • Soyons clair, si plus d’aviation, il sera:
    – impossible d’avoir un d’hélicoptère du SAMU pour vous sauver la vie
    – impossible d’avoir d’avion d’affaire EVASAN pour les évacuations sanitaires
    – impossible d’aller à l’autre bout du monde en un temps record pour amener des vivres, le main d’œuvre, des secours en cas de catastrophe naturelle ou industrielle
    – impossible de transporter des vaccins d’un continent à l’autre en quelques heures (2 à 3 semaines par bateau….)
    – impossible de voir de la famille à travers le monde (il y a surement des gens sans coeurs…. j’en ai lu quelques uns sur ce forum)
    – difficile d’exportation/d’importation des produits urgent ou à durée de péremption courte
    – impossible de vivre en France car notre économie vie en grande partie du tourisme (des centaine de milliers de personnes à mettre au chômage…., c’est vrai qu’on est très bon pour ça en France: assister les gens avec des aides plutôt que leur donner un travail !)
    – bref….
    Il faut évoluer en améliorant les technologies, en les rendant plus propre mais il faut arrêter de détruire l’évolution .
    Ah oui au passage, l’aérien représente moins de 5% des émissions de CO2: j’ai une idée et si on interdisait tout simplement les voitures, le chauffage, les bateaux, les trains diesels qui eux représentent plus de 50% des émissions de CO2 ??? (ah non, meilleure idée: faire évoluer nos technologies, faire de la recherche).

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    • par Pilotaillon, vivant et réaliste

      … un exemple : les Bataves étudient très sérieusement la mise en dormance des fleurs, habituellement transportées via Schiphol puis Alsmeer, pour les acheminer par bateau !
      Les leaders mondiaux incontestés de la fourniture de ces produits fragiles ont dû creuser le sujet, sur le long terme, car même à Wageningen University, ce positionnement ne doit pas aller de soi, eu égard aux travaux de R&D à conduire et aux adaptations à réaliser dans la chaine logistique, qui relie les pays équatoriens où sont installées les serres jusqu’à l’amoureuse de 2025, à la Saint Valentin.
      Pourquoi toujours raisonner avec 2 ailes et un empennage, du pétrole et 2 pilotes à bord ?
      Égocentrisme ou simple routine domestique ? Le monde avance, avec des hypothèses moins « hors-sol ».
      @Stormy, pas de projections hâtives ou biaisées par une passion dévorante : non l’aviation ne fait pas rêver les générations « cargobike », car c’est devenu trivial (effets du low cost et la sur-utilisation qui en résulte), surtout « on » attribue à ce moyen comme un autre, de brouiller l’air et l’ambiance sonore en contribuant à « tuer nos vie » à terme.
      Combats perdus d’avance, par manque de caractérisation des menaces…

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      • par Jean Baptiste Berger

        J’avais cru comprendre que le bateau polluait plus que l’avion….
        Mais si les Bataves, profiteurs sans scrupules de l’Europe à laquelle on nous force à cotiser expliquent que pour les tulipes c’est l’inverse…..
        Alors rien à redire.
        Il suffit juste de les croire (croyance vs factuel, disiez-vous ?)

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  • « Nous aurons toujours besoin des avions, mais il s’agit d’être dans une utilisation plus raisonnée de l’aérien, et d’atteindre une baisse des émissions de gaz à effet de serre du secteur » dixit La Ministre de la transition écologique. ( Le Monde-11/02/2021 )
    En clair: L’aviation que l’on a connu, direction le placard. La bronzette au club machintruc, à l’autre bout de la planète, c’est rideau. Et pour ceux qui travaillent dans l’aérien, vous êtes priés de vous reconvertir, car tout le monde ne pourra prétendre à un siège.
    Méga turbulences à l’horizon.

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    • Je pense que vous comprendrez mieux dans une dizaine d’années, car vous n’avez pas encore perçu ce que représente le changement climatique et la destruction de la biodiversité.
      Et vous verrez que les gens partout sur la planète seront à genoux pour demander d’arrêter les émissions, la pollution, et la destruction de l’environnement, et peut être vos enfants en premier.

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      • D’accord mais par contre l’argument avec les enfants il faut arrêter
        C’est fatiguant à la longue le ‘ »fait ce que je dis mais pas ce que je fais »
        Faire un enfant avec les temps qui courent est un acte qui manque beaucoup de sagesse.

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  • par Jean paul Delevoye

    C’est une excellente nouvelle. Aucun intérêt de dépenser des dizaines de milliards pour construire un terminal vide. Mettons l’argent ailleurs ou mieux arrêtons de dépenser des euros que nous n’avons pas.

    Si un jour le trafic aérien repart, alors on en reparlera. Il y a le temps. Il s’agit de milliards d’euros. Donc ne nous précipitons pas.

    Rien à voir avec des neovillageois ni greta ni mitterand.

    C’est du bon sens économique et stratégique.

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    • par Jean Baptiste Berger

      L’anticipation est ce qui manque à nos « stratèges ».
      Et le commentaire (entre autres) de A.Hayart ci-dessous prouve bien que les néovillageois sont, contrairement à vos affirmations ceux par qui nos élites se laissent le plus facilement (et démagogiquement) influencer.
      Les « anti avions » de tous poils réussiront peut-être à supprimer l’aviation dans notre pays (casser au lieu de construire, ça c’est bien Français…) mais ils n’empêcheront pas les Chinois, les Américains et même nos voisins Européens de s’en régaler pendant qu’eux se délecteront, dans le silence que leur offrent les scooters, les drones et autres tondeuses, des sitcoms qu’on fabrique justement à leur intention.

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  • Un signal fort pour tout les pollueurs volant motorisés qui pensent qu ils sont l avenir alors qu ils sont le passé. Ras le bol que votre minorité de nantis volants qui polluent les terriens de leur bruit de moteur hurlant jours et nuit. À force de ne jamais rien vouloir réglementer sur la pollution aériennes, de plus en plus de gens ont envie de vous voir disparaître et j en fait partie

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    • Quel drôle de programme que de vouloir « faire disparaître des gens »… ☹

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    • Oh la là le jaloux.
      Mais tu ne serais pas un peu frustré mon grand ?
      Un bon conseil: écoute le bruit des moteurs, mange un peu de carrotes et reviens sur ce forum quand tu seras plus aimable.
      Ah oui au fait, ne t’inquiète pas, nous les « polleurs volants » on est pas prêt de disparaître.
      Allez ciao

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  • Pas de panique ! Ils ne se perdent pas où il fait noir ! Ils tentent de se rattraper sur la poil du Chili par le biais de tribunal arbitral de l’OMC.
    https://www.isds.bilaterals.org/?pandemie-vinci-et-adp-en-profitent&lang=en
    Mediapart | 21 janvier 2021

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  • @JBB : à vous lire sur ce commentaire, je m’aperçois que vous n’avez toujours pas perçu l’urgence à la fois climatique et « biodiversité ». Le monde entier est déjà en train de tirer les sonnettes d’alarme pour de vrais actions mettant un coup d’arrêt aux émissions létales de GES. Mais vous êtes toujours dans le déni. Il y a 15 ans, je ne comprenais déjà pas les investissements colossaux pour les plateformes aéroportuaires, et aujourd’hui non plus bien entendu, mais à la différence que le monde commence à réagir. Au mieux, il faut faire une pause sur cette fuite en avant et la croyance persistante dans la croissance infinie ou un GreenDeal qui est un grand enfumage au regard de la physique. On en a au moins pour 20 ou 30 ans avant d’avoir de vraies avancées technologiques operationnelles. Et je pense personnellement que d’ici 10 ou 15 ans, toutes les barres du petit vaisseau spatial Terre iront vers une sobriété contrainte. La bêtise, la cupidité, la présomption, la prétention humaines, sans compter la méchanceté, le banditisme, la cruauté, nous ont amener (et nous emmène toujours) à une catastrophe sans précédent.
    Il est temps de faire preuve de sagesse, et d’entrevoir un autre monde. La réflexion (s’il en est) demandée dans cette affaire n’est qu’une option de bon sens, comme cela a déjà été écrit. Vous devriez jeter un oeil à l’héritage que nous allons laisser (cf Legacy).

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    • par Jean Baptiste Berger

      Je ne suis pas aveugle.
      Je dis juste que, à part en « paroles » le monde entier, sauf la France, place ses pions pour prendre le pouvoir.
      Les plus dangereux le font en copulant (chez nous, en plus).
      Les autres en se positionnant économiquement, et profiter du suicide industriel d’un pays ne fait que leur faciliter la tâche.
      Si on veut imposer un monde différent, urgence ou pas, il faut être plus fort.
      A la différence de vous je suis persuadé que « tendre l’autre joue » ne persuadera pas tous les méchants que vous dites à se conformer aux accords qu’ils ont signé à Paris sous le haut patronnage d’un politicien cherchant à survivre médiatiquement accompagné d’un marchand de shampoing « vert » et d’un millionnaire faisant la promotion de photos qu’il vend très cher prises grāce à des centaines d’heures d’hélicoptère !
      Si le trafic qu’on n’a pas la capacité de gérer à Paris est transféré à Amsterdam, Francfort, Istambul ou Londres …dites-moi où est le bénéfice écologique.
      Au moins, en en conservant le contrôle, avons-nous le pouvoir d’en réguler les modalitės (imposition d’avions moins gros, moins polluants, volant moins la nuit etc.)
      Certains, au moyen orient, se moquent pas mal que la terre soit un désert du moment que c’est eux qui y règnent…
      D’autres, un peu plus à l’Est, nous imposeront leur façon de vivre chichement, sans loisirs , en travaillant pour leur bien-être à eux.
      A l’Ouest, c’est un peu la même chose, Biden est ravi de promouvoir un monde « vert » du moment que ce sont les autres qui se restreignent (au moins avec Donald cette hypocrisie était moins voyante..et pourtant je n’étais pas fan !)
      Si la France veut « peser » sur le climat, ce n’est sûrement pas en s’affaiblissant économiquement et encore moins en se rassurant derrière des accords à la Daladier…on a vu le résultat !

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      • Toujours à vous lire, on a l’impression qu’il n’y a que la France qui s’occupe « sérieusement » de la transition. C’est encore une fois une vue égocentrique.
        Mais tous les pays sont confrontés à la transition, tous les pays sont confrontés au Covid, tous les pays seront confrontés au changement climatique, à la destruction de la biodiversité, à la famine pour certains, et tous les pays seront confrontés à la récession économique obligatoire.
        En fait, ce qu’on suggère, c’est que la France s’y préparer mieux que les autres, économiquement, et sociologiquement !
        Demander à ADP de réfléchir un peu mieux sur l’avenir, c’est évidemment se préserver d’un futur qui ne se passera pas comme « avant ». Je trouve là un peu d’intelligence.

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      • par Pilotaillon, vivant et réaliste

        Le niveau d’industrialisation d’un pays dépend du flux d’activité qu’il peut drainer…
        Ce n’est pas soit un ministre, encore moins sa famille ou ses proches qui vont le décider (merci la démocratie et la lutte anti corruption).
        Appel d’offre, consultation, partenariats,… le candidat « entreprise » est soit retenu, soit il « regarde le train passer », ayant ou pas su être le mieux disant.
        Ce sujet est global, et avant tout sociétal : l’ensemble d’un pays, de part ses sensibilités, se prédispose à accueillir telle ou telle activité, avec un ensemble d’éléments de facilitations ou de freins.
        Pour illustrer et mieux comprendre d’un point de vue factuel, en France on ne sait pas ce que l’on veut, par contre on sait ce que l’on n’aime pas (sans ordre ni exhaustivité) :
        – le risque, les activités créatrices de nuisances, mettre les mains dans le cambouis (terre, huile, copeaux,…) et surtout que nos entreprises capitalisent des données à notre insu (pas de Linky mais bienvenue aux GAFA…), et surtout les gens qui réussissent, car c’est pas juste, ceux qui regardent ou commentent, la majorité, n’y retrouvent pas leur compte.
        On obtient la formule actuelle, l’industrie est lentement mais surement partie ailleurs. Une marqueur concomitant de la politique industrielle : la recherche. Elle est masquée, pour éviter qu’on la remarque vu que ça coûte et qu’il n’y a pas de résultat à coups sûr (De Gaulle) ou que l’art est prioritaire (Mythe Errant) la précaution prime (Chirac), et le consensus vaut de l’or (Hollande).
        J’ajoute qu’en cas de difficulté industrielles, les « représentants » des salariés (???) sortent la grève et les drapeaux pour finir de tuer l’activité. Il prétendent, par ces actions de « résistance » (à quoi ?), défendre l’emploi. Ils n’ont pas compris que de proposer des plans d’adaptation, des solutions pertinentes, aurait pu contribuer à sortir par le haut…
        Mais dans ce cas il faut se retrousser les manches et creuser le sujet. Encore là je vous renvoie au § précédant.
        Comment donc imaginer que les entrepreneurs nous regardent avec envie, investissent des outils de production sur notre sol ? Ou que l’on développe l’entrepreneuriat…
        Oui, nous voulons nous convaincre que nous avons le choix, vu l’histoire de notre pays, de son rayonnement (passé !).
        Il faut avoir les moyens de faire la fine bouche, Or aujourd’hui la seule voie est celle d’une dette abyssale (d’un crédit gratuit, donc open bar), que nos enfants traiteront, leur temps venu.
        Alors oui @JBB, tous incompétents, tous vendus, tous …. rêveurs !
        Les paradigmes ENA (régulations) dominent ceux de Polytechnique (création et production objectivés). Cette posture sous-entend que l’activité est suffisamment présente et dynamique pour devoir réguler tout ce qui émerge. On en fait trop. Sans aspirer à dérégulation, la réglementation doit se concentrer sur les sujets d’enjeux majeur.
        Réguler c’est donner l’impression que l’on domine – maitrise – la situation, c’est surtout un levier de réassurance des citoyens passifs mais qui charge chaque fois plus la barque des entreprises.
        Heureusement que De Gaulle « a déliré » en lançant le Concorde, qui a engendré ce que l’on connait en Haute Garonne et France.
        Sans cela, la filière Aéro se serait éteinte lentement et surement. C’est grâce à ce genre de décision, à l’insu d’une population de plus en plus consommatrice (moins contributrice) que l’on scelle le futur d’un Pays.
        ADP a, depuis longtemps, un modèle économique diversifié, au-delà de la conduite et de projet et de l’exploitation en secteur aéro.
        Sage diversification ! Que se serait-il passé si tel n’était pas le cas ?

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  • @Jean-Baptiste Berger. Votre commentaire est affligeant sur bon nombre de points. A moins que vous ne fassiez partie de l’encadrement d’ADP ?! Economiquement ce nouveau terminal serait une hérésie. Le trafic s’est effondré et n’est pas prêt de justifier de nouvelles capacités. L’obsession de la direction d’ADP était d’atteindre 100 millions de passagers pour Orly et Roissy. C’est fait. Mais au détriment de la recette unitaire seul indicateur valable. Il aurait fallu faire moins mais mieux. Moins d’infrastructures coûteuses mais mieux réussies. Changi (aéroport de Singapour) aurait du être l’exemple. Les aérogares dessinées par Paul Andreu sont une catastrophes ! Les suivantes pas mieux. Ecologiquement ce nouveau terminal (fortement décrié par les compagnies aériennes car mal conçu) ajouterait une pollution massive à une région (parisienne) qui déjà étouffe. La solution ? moins de voyageurs mais avec des prix correspondants à la réalité des coûts. Tout le monde y gagnerait. Quant à ADP, l’entreprise ferait mieux de se consacrer à ses plateformes parisiennes plutôt qu’à des investissements hasardeux comme en Turquie, en Inde et en Asie Centrale !

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    • par Jean Baptiste Berger

      Voir ma réponse à Bdd13.
      Pour ce qui est du coût des billets d’avion, je suis d’accord avec vous, mais il faudrait déjà que la population la plus facilement influençable, celle-là même qui « gobe » sans discuter le discours de Greta mais qui pense que les voyages lui sont dus quasi-gratuitement au nom de ce qu’ils sont des « citoyens du monde » acceptent de les payer ce qu’ils valent…
      Et pour ce qui est des investissements d’ADP (non, je n’ai aucun intérêt chez eux, je trouve au contraire qu’ils rackettent un peu facilement les compagnies aériennes, et par là même dėfavorisent les Françaises obligées d’y avoir une base permanente) d’accord aussi pour qu’ils améliorent leurs installations à Paris plutôt que de se faire de la pub ailleurs. Mais ce nouveau terminal n’en procédait-il pas, justement ? Et s’il était inadapté aux usagers Français, ne suffisait-il pas de le repenser plutôt que de le condamner ?
      Quand à Andreu, effectivement, le bobosocialisme Mitterandien n’a pas fait que du bien à la nation!
      Et je maintiens, que vous trouviez cela affligeant n’y change rien, que « se tirer une balle dans le pied », un comportement bien Français couvert par toutes les bonnes intentions du monde, n’empêchera pas nos voisins et concurrents directs d’en profiter…sans aucun bénéfice global pour le climat !

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  • Hydrogène vert ? C’est pas gagné !

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  • Pour une fois le bon sens le plus élémentaire a gagné.

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    • … on se reparle dans 10 ans 🙂

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      • Au pire (ou au mieux soyons optimiste 😉 ), si l’on se rend compte que vraiment reprise il y a, est-on vraiment sûr qu’elle passera par des hub géant ? Il sera beaucoup plus simple de faire le chemin inverse que de se retrouver avec un terminal inutile 🙂

        Répondre
    • par Jean Baptiste Berger

      Bon sens élémentaire ?
      Les Allemands, les Anglais et les Hollandais rêvaient à ce renoncement tellement la France aurait eu (enfin !) un avantage en matière d’aviation commerciale .
      Eh ben non, pour la valorisation patrimoniale de quelques néovillageois opportunistes, on va encore se retrouver en queue de peloton….
      Une habitude à laquelle il va falloir s’habituer tant nos concitoyens semblent se complaire , en souriant niaisement, à voir les autres rigoler à pleines dents de notre autodestruction industrielle pour faire plaisir à quelques pseudo humanistes malhonnêtes.
      Pour étayer, il faut déjà comprendre que l’évolution des voyages aériens avec des modules plus petits va forcément générer une augmentation des mouvements et que ce T4 était un moyen de fluidifier harmonieusement ce trafic, de (enfin) favoriser les compagnies nationales et de réduire les engorgements que commençaient à génėrer la saturation des installations actuelles.
      La crise sanitaire a fait croire à quelques naïfs que la baisse de l’activité aérienne serait pérenne dans le monde, les démagogues (ceux qui ne sont pas impactés par cette baisse) s’en réjouissent mais la réalité est que seule la France verra cette baisse, les autres (j’en cite quelques uns plus haut) récupėrant la mise dès la reprise.

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      • Vu ce que vous pensez de la France et des français, pourquoi n’émigreriez-vous pas ? Quand à ADP, avec leur slogan « nous pilotons des aéroports », ils parviennent même à les « crasher »! 200 sous-traitants (officiels, sans compter les sous traitants de …sous-traitants !) pour le terminal qui s’est effondré, 3 pour le viaduc de Millau. Tout est dit. Personne ne sait comment ça va évoluer: économisons déjà 9 milliards pour ne pas les ajouter à la dette sur la tête de nos enfants. On a tout raté des énergies nouvelles « gràce » au tout nucléaire: essayons l’hydrogène c’est tout ce qui reste !

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