La compagnie privée turque Pegasus qui vient de confirmer sa commande de 40 Boeing 737-800 et qui affiche des tarifs bas, poursuit le développement de son réseau en étoile, centré sur l’aéroport d’Istanbul Sabiha Gökçen, où il neigeait le 9 mars dernier, lors de notre rencontre avec Asuman Kocaer, l’un des dirigeants de Pegasus.
Pegasus Airlines Pegasus Airlines est à l’origine une société turque de transport aérien à la demande créée en 1990 sous la forme d’une joint-venture entre Aer Lingus, Silkar Yatirim et Net Holding vient de confirmer une commande de 40 B737-800 pour un montant de 3,2 milliards de dollars. Les appareils seront livrés jusqu’en 2015. « Nous possédons déjà 23 B737-800 », précise Asuman Kocaer, reservation and pricing manager. « Avec ces nouveaux avions, nous devrions disposer de la flotte la plus jeune de la Turquie avec, en 2015, une moyenne de 2,68 ans. Nous souhaitons assurer notre développement sur l’utilisation accrue de ce seul type d’avion. »
Un développement particulièrement important puisque que Pegasus affiche un taux de croissance entre 2005 et 2009 de + 42% (contre 20% en moyenne chez les autres compagnies turques). 2010, la compagnie turque a transporté 8,6 millions de passagers contre 7,2 millions un an auparavant.
Contrairement à ses premières années d’exploitation durant lesquelles elle n’assurait que des vols charters et domestiques au départ de sa base d’Istanbul Sabiha Gökçen (l’autre aéroport international de la métropole turque), elle est devenue une compagnie régulière « nationale et membre de IATA » souligne encore Asuman Kocaer. « On dit de nous que nous sommes une low cost, ou une low fare. Il n’en est rien. En effet, toute notre stratégie de développement repose sur l’utilisation de notre hub d’Istanbul Sabiha Gökçen sur lequel nous garantissons plusieurs centaines de correspondances quotidiennes. [Pegasus double sa fréquence quotidienne entre Paris-Orly et Istanbul – Au total, Pegasus compte plus de 44 escales en Europe et au Proche-Orient, dont 17 escales domestiques turques. Vers la France, Pegasus dessert en liaisons régulières Marseille (3 vols hebdomadaires), Saint-Etienne (3 vols également) et Paris-Orly (vol quotidien). Mais avant-hier, à Istanbul, Asuman Kocaer a annoncé que Pegasus, en fonction de l’état de livraison de ses nouveaux 737-800, passerait à 2 vols quotidiens vers Orly dès l’été prochain.[/note] C’est vrai, comme les low cost, nous ne commercialisons nos billets qu’[avec internet, c’est vrai aussi que notre service à bord est payant, mais notre politique de hub correspond plutôt à une stratégie de compagnie nationale ».
Bruno Rivière
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Pegasus réfute le statut de low cost
Oui, il faut payer pour travailler, c’est très tendance.
Pegasus réfute le statut de low cost
Tiens tiens, un commentaire intéressant...on suppose qu'avec cette politique compagnie , l'économie doit se jouer à tous les niveaux ... espérons pas au détriment de la sécurité....
Pegasus réfute le statut de low cost
Par contre cette compagnie pratique allègrement "Le Line training payant"...
Pas besoin d'être Low Cost pour gagner de l'argent. Il suffit demander aux copilotes de payer des sommes coquettes pour travailler et ne pas les payer pour le travail effectué.