Airbus a vendu au salon aéronautique de Dubaï son premier A380VIP. L’acheteur est le prince saoudien Alwaleed bin Talal bin Abdulaziz Alsaud qui possède actuellement le seul Boeing 747-400 privé.
Dans le cadre du salon aéronautique de Dubaï, son Altesse Royale le Prince Alwaleed bin Talal bin Abdulaziz Alsaud, Président de la Kingdom Holding CompanySon Altesse Royale le Prince Alwaleed Bin Talal Bin Abdulaziz Alsaud est le fondateur et président de la Kindom Holding Company (KHC), entreprise d’investissement financier dotée de quelque 25 milliards de dollars US d’actifs au total. Il a figuré deux fois au classement du magazine Forbes comme l’un des investisseurs les plus audacieux et les plus créatifs au monde. Le Prince Alwaleed est le seul particulier possédant un Boeing 747-400.(source Airbus), a signé, le 12 november 2007, une commande ferme auprès d’Airbus portant sur un A380 « Flying Palace ». Le milliardaire saoudien devient ainsi le premier client de la version VIP du nouveau double-pont.
L’A380 sera équipé des réacteurs Trent 900 de Rolls-Royce. Le choix de la société chargée de son aménagement intérieur n’a pas encore été arrêté. A ce niveau tout est possible. Avec 50% de surface en plus que le plus grand des palaces volants actuels, la seule limite, dans le cas présent, sur celle de l’imagination de l’heureux propriétaire. En général, les acquéreurs de ce genre de palace volant n’en manquent pas.
Lors de la dernière convention de la NBAA, en septembre 2007 à Atlanta, Airbus a présenté un exemple d’aménagement intérieur de l’A380. Histoire de donner des idées aux futurs propriétaires. Il est évident que le constructeur a opté pour une relative sobriété qui ne devrait pas caractériser le palace volant du prince saoudien.
Doté du fuselage le plus large qui soit et d’une cabine de 50 mètres de long, l’A380 VIP présente une surface plancher de 551 m2 contre 370 m2 pour le 747-400. Le prince appréciera.
Le confort, c’est primordial quand on embarque pour 18.000 km sans escale. Avec une capacité d’emport carburant de 310 tonnes, le passage à la pompe devrait être une formalité pour un prince saoudien qui n’aura pas, non plus, de problème pour emporter des bagages. Il disposera de 66 tonnes.
Airbus est resté discret sur le montant de cette vente estimée à plus de 300 millions de dollars, hors aménagement intérieur. Et à ce niveau, chacun sait que la décoration de son intérieur n’a pas de prix…
Gil Roy.
Illustrations : Airbus
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