Quatre pilotes se sont relayés aux commandes du 787-9 de Qantas pendant les 19h16 minutes de vol. © David Gray /Getty Images / Qantas
Le Boeing 787-9 immatriculé VH-ZNI assurant le vol QF7879 a décollé, samedi 19 octobre 2019 de New York à 21h00. Il s’est posé à Sydney, 19 heures et 16 minutes plus tard. Le vol régulier QF12 qui relie quotidiennement les deux métropoles, parti trois heures plus tôt, est arrivé quelques minutes plus tard, après avoir fait une escale.
Le vol QF7879 qui est donc entré dans l’histoire du transport aérien mondial est le premier d’une série de trois. En novembre 2019,...
10 commentaires
La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.
C’est un vol expérimental: je rappelle qu’en 1993 nous étions 4 pilotes d’un Airbus A340 à avoir relié Paris à Auckland, Nouvelle Zélande, en 21h32mn avec 20 passagers à bord soit plus de 2 heures de plus que le B787 de Qantas.
C’était celui là le vol historique.
En tout cas Airbus se doit de réagir et très vite!
L’Airbus A350 de Singapor Airlines effectue un vrai vol commercial de 18h45. Pas un vol test comme Qantas. Faites des recherches sur A350ULR et vous aurez la réponse à votre commentaire. Perso je retiens du passé que beaucoup de compagnies ont abandonné ces vols par manque de rentabilité.
Il y a 30 ans Quantas encore elle, avait realise un vol SYD/LHR en 747-400 sans escale, ils n’ont pas donner suite car il fallait choisir entre les pax ou le carburant. J’ai l’impression que l’histoire se repete.
OK : avion performant qui peut voler longtemps.. mais vol pas forcément enthousiasmant: .Est ce bien raisonnable physiologiquement pour les passagers comme pour l’équipage ? ? Combien d’ approches difficiles ou simplement d’atterrissages par an pour chaque pilote dans cette situation ? Peut- on croire que l’équipage de relai sera en forme à l’arrivée malgré un pseudo temps de repos en vol ?
Il me semble qu’AirFrance avait déjà reculé dans le passé sur des vols pourtant un peu moins longs….Alors… petit créneau pour hommes d’affaires pressés ..qui voudront du confort, de la place pour bouger , travailler en vol, ou dormir confortablement
L’aviation de transport n’a rien d’enthousiasment, c’est un business qui se doit d’être rentable, ça ne va pas plus loin que ça.
Toujours est il que c’est une belle démonstration de l’équation de Breguet qui date des années 30 et est toujours d’actualité.
Le but de ces vols d’essais est justement de répondre à ces questions. Si vous avez bien lu l’article, vous avez dû voir qu’il s’agit de vols d’essais (d’où le nombre réduit de passagers et leurs caractères exceptionnels)
Bel exploit technique, mais moi en tant que simple passager, je pourrai pas rester enfermé 19h dans un avion, c’est trop long
49 passagers dans un 787. Peut on qualifier ce vol d’aviation commerciale ? Combien d’heures au-dessus de l’eau en bimoteur ? Etops rallongés ? Espérons que les intérêts financiers ne prennent pas le dessus sur la sécurité. 101 tonnes de carburant pour un vol sans escale, combien pour le même vol avec une escale ?
Peut-être que les gens qui ont aménagé l’avion pour lui permettre de voir fonctionner les moteurs durant ce temps, ont-ils oublié de prévoir la taille des toilettes et de la place pour la nourriture pour plus de 49 passagers?