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L’Institut Aéronautique Amaury de la Grange dont l’EPAG fait partie est confronté à une forte baisse de son activité. Une procédure judiciaire de redressement semble inévitable.
Suite à la perte d’Air France, son client historique, l’Institut Aéronautique Amaury de la Grange (IAAG) est confronté depuis plusieurs à mois une baisse importante de son activité. Air France n’a pas quitté l’IAAG pour une autre école. La compagnie nationale a tout simplement mis en sommeil sa filière Cadet. « Selon les années, Air France a représenté entre la moitié et les deux tiers de l’activité de l’EPAG. Actuellement, nous achevons la formation des dix derniers stagiaires Air France », », précise Didier Guy, le directeur de l’IAAG qui ne prévoit pas, au niveau de ce client, une reprise des recrutements avant plusieurs années. Le report de la retraite à 65 ans et la longue liste d’attente pour l’entrée à Air France lui donnent raison.
Sur les deux dernières années, l’EPAG a vu sont activité baisser d’un tiers. Le nombre annuel des heures d’instruction en vol est passé de 18.000 à 12.000. « Aujourd’hui, nous devons réduire nos dépenses et trouver du chiffre d’affaires », déclare le directeur de l’école. Une réduction des effectifs semble inévitable. L’IAAG qui comptait une centaine de salariés, il y a peu, n’en compte plus que 85 actuellement et c’est encore trop compte tenu du niveau actuel de l’activité.
Actuellement, l’école de Merville tourne avec des stagiaires pilotes de ligne envoyés par des compagnies étrangères. La concurrence sévère qui caractérise ce marché, ne permet pas d’espérer des marges importantes. Les stagiaires étrangers représentent un tiers de l’activité de l’EPAG. Les deux autres tiers sont réalisés avec les clients individuels français. Et c’est parce que cette clientèle est vitale pour l’avenir de l’école que Didier Guy se veut rassurant : « toutes les formations en cours se termineront. Les difficultés sont passagères. Elles entraînent la nécessité d’une restructuration. Nous continuons à recruter des stagiaires ».
La restructuration de ce phare de la formation aéronautique française devrait passer par une procédure judiciaire de redressement. Elle pourrait déboucher sur le rachat de la société ou d’une part de son activité. Alsim, le fabricant français de simulateurs, s’est déclaré intéressé.
Gil Roy
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Restructuration nécessaire pour l’EPAG
Bonjour,
Je suis employée chez Alsim et nous sommes également passés par des moments difficiles. Nos patrons ont proposé une réduction des salaires temporaire, le temps de se refaire une santé. Ce qui a mis 4 mois. Un effort collectif qui les concernait également (ont également pris le même salaire que nous). C'est plutôt révoltant de voir les patrons licencier sans même considérer baisser leur propre salaire (qui sont souvent exorbitants). Notre entreprise fonctionne et se développe tout en demeurant indépendante (aucun investisseur). Les employés sont au courant de tout, participent à la mesure de leurs compétences et sont donc pro-actifs dans leur entreprise. Il est certain que l'image de l'investisseur rassure (confort, pérennité, conserver son emploi...), mais il ne faut pas se leurrer. Le but de l'investisseur est de faire plus d'argent...quitte à faire fermer une entreprise pour liquider les biens. Pour ma part, je viens au travail avec envie le matin. J'existe dans mon entreprise. J'ai la chance d'être considérée, d'avoir la possibilité de m'exprimer et d'être complètement concernée par les décisions et le futur de notre entreprise. Je vous confirme que l'être humain au coeur de l'entreprise et de la création existe. Ce n'est pas un rêve, ce n'est pas parfait, mais c'en est pas loin. C'est en tout cas grâce à la volonté et les les valeurs de deux gars: Jean-Paul et Jérôme. Voilà! Je vous souhaite bon courage et comme St-Exupéry l'a dit:" Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité."
Restructuration nécessaire pour l’EPAG
Pour avoir fait les deux : théorie IAAG et formation vol EPAG. J'ai trouvé deux mondes différents à deux endroits différents. La qualité de l'instruction en vol à l'épag est franchement super, les instructeurs sont très dispo si tu as des difficultés à certains moments. Beaucoup de rigueur en vol et au sol... Par ailleurs, je trouve la méthode EPAG béton et bien harmonisée au sein des instructeurs, c'est ce qui fait la force de cette école...
Restructuration nécessaire pour l’EPAG
Et il y a surtout l'achat des avions Diamons qui contrairement à ce que l'on dit ont coutés tres cher à l'achat et en entretien(d'autres ecoles essaient de s'en débarasser)
Restructuration nécessaire pour l’EPAG
Je suis passé à Amaury la Grange il y a quelques années,j en garde de bons souvenirs... Quel dommage pour cette institution de l aviation civile
La conjoncture économique actuelle n est pas réjouissante et j'ai peur que le monde de l'aero soit aussi durement touché par cette crise. L avenir le dira !
Restructuration nécessaire pour l’EPAG
Bonsoir
Ce qui me fais peur a moi aussi c'est effectivement l'aeronautique risque d'etre touché avec pourquoi pas des meetings aérien moins nombreux!
Je remarque quand meme qu'etant passionné mais pas encore pilote privé, la passion aeronautique est moin prononcé par rapport a quelques années en arriere..
Mais bon nous sommes tous la pour faire vivre la passion et je pense que nous le faisons bien
De plus en plus d'avion partent ce faire 'retaper' a l'etranger et cela me fais peur...
Cordialement
Fabrice
http://aeroreve.com
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Restructuration nécessaire pour l’EPAG
Bonjour
Bien triste, ça continu!
Le commentaire du dessus résume bien!
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Restructuration nécessaire pour l’EPAG
l'EPAG n'a pas compris que les petits ruisseaux font les grandes rivières, que les petites insuffisances quotidiennes finissent pas s'amonceler et que les élèves parlent entre eux, laissant à juste raison des traces et des commentaires acerbes d'insatisfaction sur internet.
En ces temps de recession aéronautique et de concurrence grandissante entre les écoles, lorsque le support de l'enseignement théorique n'est pas à la hauteur (jeu de mot involontaire), et que toute ma promotion d'ATPL en anglais à distance n'est pas réélement satisfaite, c'est que la partie emergée de l'iceberg est bien plus imposante qu'on le pensait.
Ce n'est certes pas l'objet de cet article, mais il n'y a pas de fumée sans feu. Alors que certaines écoles ont leur planning plein à craquer pour les les six mois à venir (Airways, Envol 2001, ...), l'EPAG semble avoir de grosses difficultés. Moi qui suis "passé" par cette école pour un ATPL théorique l'année passé, je ne suis en rien étonné: on récolte ce que l'on sème.