Les revendications des syndicats de pilotes de Ryanair dans différents pays d'Europe portent sur des hausses de salaire, l'intégration des intérimaires ou encore des contrats de travail du pays de résidence des pilotes. © Boeing
C’est un virage à 180° qu’est en train d’opérer Ryanair. Après avoir autorisé fin 2017 la création d’un syndicat de pilotes en son sein, elle envisage aujourd’hui de se soumettre à la réglementation française en vue d’implanter quatre bases en France ; des négociations sont engagées avec plusieurs aéroports régionaux ainsi qu’avec le SNPL.
C’est à l’occasion de la présentation de son programme Hiver 2018, que Ryanair a annoncé qu’elle collaborait avec « les comités sociaux-économiques/syndicats« , en vue de l’ouverture de bases en France, dans le but d’y développer son trafic. Elle vise le doublement de son nombre de passagers (passage de 10 à 20 millions de passagers annuels) en l’espace de trois à quatre ans.
Les bases pourraient être ouvertes soit à l’hiver 2018, soit à l’été 2019. Ryanair serait en négociation avec plusieurs aéroports régionaux dont Beauvais, Nantes, Lyon, Toulouse et Marseille. Au total, elle avance le nombre de 30 avions basés. En attendant, elle ouvrira à l’hiver 2018, 10 nouvelles lignes à Beauvais (4), Marseille (3), Nantes (2) et Bordeaux (1).
Par ailleurs, David O’Brien, directeur commercial de Ryanair a déclaré : « Nous exhortons le Gouvernement à vendre les aéroports de Charles De Gaulle et Paris Orly à des soumissionnaires séparés, ce qui induira une concurrence très nécessaire à Paris au profit des citoyens, des visiteurs et des travailleurs français. » Pas sûr que le gouvernement l’entende de cette oreille !
Gil Roy
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Négocier avec le SNPL...???. faut vraiment qu'il y ait le feu chez RyanAir...
2eme remarque... Ca va faire plaisir aux nombreuses collectivités locales qui ont laissé des plumes au Kg avec eux... Ryan Air , c'est un coup je te vois, un coup je ne te vois plus..
RYANAIR une vraie companie européenne par son offre vol direct intra eu et c'est aussi la fin du concept HUB cher aux companies nationales, en tant que passager c'est tant mieux compte tenu des prix ahurissants des taxes d'atterrissages des aéroports Francais Parisiens hors du temps tel qu'Orly ou pharaoniquement éprouvants tel que CDG avec le risque de s'y retrouver bloquer par une grêve (ATC, Bagagiste, Sécurité, PNT,PNC...) et ne parlons pas du gain de temps door to door et d'argent du vol Européen direct. Dommage qu'Airbus n'est pas pu convaincre Ryanair de changer ses 300+ 737...