L'aéroport Tarbes-Lourdes-Pyrénées est la plus importante de 17 plates-formes françaises, en termes de trafic passagers, gérées par SNC Lavalin. © SNC Lavalin
SNC-Lavalin avait annoncé son intention de se retirer de la gestion des aéroports français dans le courant de l’année 2016. On connaissait l’échéance : 31 décembre 2016. Il ne manquait plus que le nom du repreneur. Il s’agit en fait de l’association de deux sociétés, d’une part la société de participations française Impact Holding, dirigée par Jean-Luc Schnoebelen, et d’autre part le fonds d’investissement français Ciclad. Les deux sociétés sont réunies sous la raison sociale Edeis.
Edeis reprend les actifs de SNC-Lavalin SAS qui...
7 commentaires
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Pour ma part, l’arrivée des sociétés privées pour exploiter les Aeroports a permis d’augmenter progressivement la qualité des services et d’avoir des interlocuteurs professionnels qui comprennent notre language. Fini le temps des présidents politiques de CCI qui ne comprenaient rien à l’aviation.
Même si on paye plus cher qu’avant (en même temps c’est difficile de payer moins que 0), nos Aeroports fonctionnent correctement. Il est loin le temps des grèves des pompiers, des AFIS… ne l’oublions pas.
Fini également le temps ou l’usager ne paye rien et le contribuable paye tout …
La présence d’un fond au capital d’EDEIS est très classique de nos jours. Ne peut on pas se rejouire qu’une entreprise française rachete une étrangère !
Sacrés pilotes/français, nous sommes toujours en train de nous plaindre !
Bien dit. Pour l’avoir vécu a LFLP, je confirme et souligne la gestion CATASTROPHIQUE du Conseil Général de la Haute Savoie qui, vérité sois dite, n’espéraient qu’une chose: la fermeture de l’aéroport. Le degré d’ineptie de sa gestion ne pouvait qu’être délibérée. Pourquoi? Bonne question. La pression foncière et les lobby des promoteurs immobilier n’est surement pas innocente .Tout était fait pour pousser l’opinion publique a clamer la fermeture du terrain.Comment: faire « gèrer » LFLP par des incapables, certains avec des conflit d’intérêt et des double discours sans vergogne, ansi que des sous-fifres ineptes mis en place que comme fusibles… programmés a sauter en cas d’accident… accident rendu presque inevitable par la cynique reduction en peau de chagrin des pistes. Une fois encore, comment? Grace a des permis de construire obtenus en dépit des avis négatif (a l’époque elle avait son mot a dire…) de la DGAC. Annecy est est un exemple classique de ce qui a presque été un désastre. Certains pilotes — fort peu nombreux et encore moins populaires — n’ont cessé de dénoncer, de photographier et de bruiter cet état des choses. Puis, il y’a eu l’arrivée providentielle d’un nouveau chef du Contrôle Aérien aussi fin que dynamique, un Monsieur, qui n’attends pas, lui, une médaille en chocolat. Et la gestion privé de Lavalin. Et, aussi, allez savoir pourquoi et comment, de nouveaux hangars, de nouveaux projets. Donc du travail, des emplois, de la vie. De l’avenir.
« Sont notamment concernés par cette vente les 17 aéroports régionaux français que gérait jusqu’à présent le groupe canadien en France, ainsi que les aéroports de Mayotte et de Castellon (Espagne). »
Je rappelle que Mayotte est un département français!
Je sais que nos concitoyens ultra-marins sont fréquemment considérés comme des français de seconde zone (voir les habituelles statistiques du chômage, proprement ahurissantes, où les chiffres sont communiqués « hors DOM »!) mais quand même!
B-mol.Suite a des décennies de gestion catastrophique de la part de la CCI de Haute Savoie sous la houlette malveillante du Conseil Général — dont le President cache son ULM loin Annecy, et dont le responsable pour LFLP était maire d’une commune de riverains virulents — LAVALIN c’est montré incommensurablement plus pro, et plus pro-actif. Depuis sa prise de gestion, la pérennité du site qui semble bien moins aléatoire. https://www.youtube.com/watch?v=4UHl-NITLg8
Espérons que le repreneur comprendra, entre autres choses, que le prix des prestations aéroportuaires facturées DOIT être en adéquation avec la qualité du service prodigué. Je pense tout particulièrement au handling « rendu » dans un algeco ou un vieux terminal à la peinture défraîchie et aux canapés miteux, lorsqu’il est facturé plus de 600 € pour un King 350 en Evasan et dont l’équipage ne peut même pas se reposer dans une salle pilote car … il n’y en a pas! … Une véritable honte, dont se rendent finalement complices les collectivités locales qui laissent la gestion de leurs infrastructures à des sociétés privées (en cela rien de répréhensible bien entendu) mais dont le seul et unique but est la rentabilité la plus rapide possible.
Moralité? SNC-Lavalin revend à Edeis, qui revendra probablement dans quelques années à machin-chose Fond d’ Investissement qui lui-même le revendra à bidule Invest, etc …
Je ne sais pas ce que sera l’avenir mais pour moi il est très probable que ça ne pourra en aucun cas être pire qu’avec LAVALIN
Je pense qu’ils pourront très facilement se reconvertir dans la quincaillerie ils ont déjà le stock de casseroles
Un bémol tout de même
Les équipes dirigeantes des aéroports restent en place
Ils ont été formaté par Lavalin ce qui ne préjuge rien de bon
Je l’ai subi à TROYES depuis trois ans
À suivre
Bonjour
Je suis moi aussi préoccupé par la nature d’au moins l’un des deux co-investisseurs.
Je ne connais ni l’un ni l’autre précisément, mais je viens de les googliser (en franglais dans le texte …).
Jean-Luc Schnoebelen a créé le groupe Ginger et semble être un entrepreneur, au sens développeur de l’entreprise; c’est au moins ce qui apparaît pour son groupe GINGER.
Mais nous notons que ce n’est pas son groupe qui investit mais une holding … qui pourrait donc porter d’autres objectifs.
Le plus préoccupant me semble être le fond Ciclad (http://www.ciclad.com/) qui fonctionne par LBO c’est à dire qu’il acquiert des entreprises par emprunt en leur faisant rembourser cet emprunt. Ceci conduit en général à exiger à courte terme une forte rentabilité de l’entreprise acquise …
Dans une telle approche, l’engagement sur la durée et la construction d’une relation avec ses clients a rarement sa place …
Nos taxes d’atterrissages ont peu de chance de décroître et les algécos de bord de piste ne vont pas disparaître …
Cela pourrait être intéressant qu’un journaliste (au hasard .. Gil ?) sollicite un interview pour les interroger sur leur politique de développement, leur politique de prix, leur vision du client (le propriétaire du terrain ou le pilote ,) …
J’en profite pour nous souhaiter une bonne année aéronautique.