« Souvenez-vous du nuage volcanique… au moment de prendre de nouvelles mesures coercitives ! » C’est en substance, le message adressé par Airbus aux régulateurs du monde entier…
Les perturbations du transport aérien causées par l’éruption du volcan islandais ont entraîné une perte de près de 5 milliards de dollars du PIB mondial, selon un rapport émis lors 10ème Sommet mondial du tourisme se tenant à Pékin, en Chine, dans le cadre du Conseil mondial du tourisme (World Travel and Tourism Council).
L’étude, réalisée par le premier cabinet de prévisions économiques, Oxford Economics (et commandée par Airbus) a révélé que les passagers, les compagnies aériennes et les lieux de destination proprement dits n’ont pas été les seuls perdants lors de la récente fermeture de l’espace aérien. Au cours de la première semaine qui a suivi l’éruption du volcan islandais, l’Eyjafjöll, projetant un gigantesque panache de cendres dans le ciel, la fermeture temporaire de secteurs importants de l’espace aérien européen a entraîné une perte du PIB mondial évaluée à 4,7 milliards de dollars. L’annulation d’environ 5 000 vols supplémentaires jusqu’au 24 mai a entraîné une perte supplémentaire de 5 % qui s’ajoute à ce chiffre, lequel représente les dommages causés aux économies du monde entier. Les pertes nettes du secteur de l’aviation ont été estimées à 2,2 milliards de dollars, après prise en compte des voyages différés.
Cette étude a été commandée par Airbus. Une manière pour le constructeur européen de rappeler le rôle moteur du transport aérien dans l’économie mondiale. Le message adressé aux régulateurs et aux écologistes est clair : tout ce qui pénalise la croissance du trafic aérien entrave la croissance économique.
G.R.
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Souvenez-vous du nuage volcanique !
Pret à tout pour voler ? Je ne pense pas que Airbus ou Boeing veuille prendre le risque de mettre un avion au tapis juste pour assuer "la ligne", ce qui jette l'opprobe et le doute sur tous les avions du type accidenté, la gamme complète du constructeur, et la ou les compagnies incriminées.
Ce que Airbus et tous les acteurs du secteur aéronautique veulent dire, c'est qu'ils sont des gens responsables et sérieux. Quand en aviation on croise un orage, on en fait le tour, mais on ne déclare pas pour autant la fermeture immédiate de tous les aérodromes dans les 200km autour de l'orage pour le reste de la journée ! (ou de la semaine...)
Il faut trouver un intermédiaire entre la sortie de parapluie intenpestive (na traversez pas la rue, vous risquez de vous faire écraser !) et les impératifs financiers (un avion qui ne vole pas coute des sous !)
Souvenez-vous du nuage volcanique !
Pour Jean-Mi, j'ai trouvé l'intermédiaire dont tu parles: le commandant de bord !
Souvenez-vous du nuage volcanique !
Le message que passe Airbus est que le transport aérien est un vecteur de croissance et que si l'on entrave son activité, on freine la croissance économique mondiale. Il n'est pas explicitement question ici de sécurité et d'ailleurs, l'industrie aéronautique a-t-elle besoin des régulateurs pour assumer le problème de la sécurité ? G.R.
Souvenez-vous...
Du 747 qui s'est retrouvé par deux fois les quatre moteurs éteints après un passage dans un nuage volcanique indonésien...
Ce qui est effrayant c'est que les deux parties n'ont pas un comportement digne de leurs responsabilités respectives: d'un côté des régulateurs coupables d'ouverture de parapluie inconsidérée, et de refus de prise de responsabilité et de décisions opérationnelles (quatre jours pour faire les tests, honteux!!!). De l'autre côté des commerçants de l'aéro qui sont prêts à tout pour voler, en oubliant que leurs activités sont de toutes façons soumises à l'imprévu naturel. Si jamais comme au 18ème siécle une partie de la France se retrouvait sous un brouillard volcanique, il faudrait juste s'adapter.
Ce qui est amusant c'est que l'opinion publique s'est retournée dès que des précisions financières ont été données donnant l'impression que l'on s'inquiète pour la sécurité tant que ça ne coûte pas cher....