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Suite au refus d’Air France, Alitalia se retrouve au bord du précipice

Après le désistement d’Air France-KLM, seul un nouvel intervenant pourrait sauver Alitalia de la faillite. La compagnie italienne pourrait intéresser un transporteur aérien du Golfe. Dans l’urgence, Alitalia a choisi de mettre en vente une partie de son patrimoine immobilier.

Le conseil d’administration d’Alitalia, présidé par Roberto Colaninno, a reporté au 27 novembre la date limite de la recapitalisation de l’entreprise, exsangue et en danger de mort. Mais les 300 millions d’euros espérés ne constitueront tout au plus qu’un ballon d’oxygène et certainement pas une solution durable. D’autant qu’Air France-KLM, par la voix d’Alexandre de Juniac, son président, a confirmé son refus de participer à cette injection d’argent frais, ce qui revient à dire que la participation du groupe franco-hollandais...

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6 commentaires

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  • Suite au refus d’Air France, Alitalia se retrouve au bord du précipice
    C ‘est une triste nouvelle pour les italiens mais Alitalia est en sursis depuis longtemps et de ce fait prendra peut-être le chemin de Sabena.

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  • Suite au refus d’Air France, Alitalia se retrouve au bord du précipice
    Pour avoir côtoyer professionnelement cette compagnie
    j ai toujours vu des piquets de greves à FCO à la preparation de vols, voilà ou conduit le dogmatisme syndical et l incapacité des dirigeants à prendre les bonnes décisions au bon moment. Un clin d’oeil à AF qui suit la même trajectoire…
    Une cie du Golfe vient de prendre commande de 50 A380, AF annule deux options. la croissance est ailleurs
    Comment lutter contre des salaires de mécaniciens à 700€.
    Que dire du surnombre de personnel en poste en Corse chez AF et dans les DOM?
    le social sur le dos des Cies française se paiera un jour.
    Je ne fais pas de la polémique, je suis réaliste avec les chiffres sous les yeux.
    _

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    • Suite au refus d’Air France, Alitalia se retrouve au bord du précipice
      Bonjour,
      on peut toujours faire mieux et moins cher que son voisin, mais au bout du chemin, car la vie à un « prix » on supprime l’éducation, les soins, les congés, la retraite, la culture, les syndicats, bref on inverse une certaine conception du progrès et on retourne se battre pour manger, s’abriter, se reproduire…
      Demain une nouvelle compagnie sera plus compétitive que les low costs actuelles et après demain ?
      Après demain on se déplace à pieds c’est moins couteux ! Et hop finit les avions.

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    • Suite au refus d’Air France, Alitalia se retrouve au bord du précipice
      pas d’accord avec « gommearabique » : marre des discours simplificateurs su genre « si on devient plus compétitif ce sera au détriment de tout le reste » simplement parce que c’est faux. RIEN n’apporte plus d’argent à un état, donc à un système social, que la croissance. RIEN n’étrangle plus les boites, donc fait diminuer la croissance, qu’une pression sur le coût du travail trop importante.
      libérer les énergies et baisser les charges permettra à coup sûr de financer le maintient d’un système social valable. Comment expliquez vous que l’on soit devenu les derniers de la classe, et que tous les pays du nord s’en sortent super bien alors que leur système social est très qualitatif ?

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    • Suite au refus d’Air France, Alitalia se retrouve au bord du précipice
      Bonjour,
      je reprends cordialement les propos : » libérer les énergies et baisser les charges permettra à coup sûr de financer le maintien d’un système social valable  » il faudrait en parler aux salariés des low cost pour avoir leur avis.
      Au dix neuvième siècle les propriétaires des mines de charbon menaçaient de devoir fermer leur mines si on interdisait le travail des enfants…
      Chercher la croissance, encore que la planète s’essouffle et la compétitivité : faire mieux pourquoi pas, mais avec une obsession de réduction des coûts c’est pas gagné!

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    • Suite au refus d’Air France, Alitalia se retrouve au bord du précipice
      Accord total avec gommearabique. On peut ajouter que Air France supporte la gabegie de la DGAC, richement entretenue par les taxes aériennes, le tout servant à payer une armée de contrôleurs aériens parmi les moins productifs d’Europe. Un boulet que n’ont pas à traîner les compagnies du golfe ou les compagnies asiatiques. Tout finit par se payer et malheureusement Air France, qui lutte pour sa survie face à celles-ci sur les longs courriers, et à déjà perdu la bataille du court courrier face aux low cost, à autre chose à faire que de faire du bouche à bouche à Alitalia.

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