Après Marseille, c’est au tour de Lyon d’être desservie à l’année depuis Montréal par Air Transat. La compagnie canadienne tire parti de la capacité transatlantique de l’Airbus A321LR pour adapter son offre aux fluctuations saisonnières de la demande.
Air Transat opère son Montréal-Lyon depuis 33 ans. En Tristar au début puis en A330ceo. Jusqu’à présent, la canadienne se concentrait sur la saison été. A partir de cette année, elle sera présente toute au long de l’année en proposant 28.000 sièges en hiver contre 90.000 sièges en été. Malgré l’important différentiel, d’une saison sur l’autre, l’équation demeure à solde positif grâce à l’exploitation de l’A321LR.
En haute saison, Air Transat dessert la France (8 villes) avec ses A330-200 et 300 d’ancienne génération, des modules de 332 sièges. Le reste de l’année, elle s’appuie sur l’A321LR de 199 sièges. Malgré ce nombre sensiblement inférieur, la compagnie assure que le prix de revient au siège est à l’avantage du petit monocouloir ; de l’ordre de 15 à 20% estime Cyril Cousin, le directeur France, Benelux, Suisse et Allemagne d’Air Transat.
L’A321LR est aménagé avec 12 sièges Affaires à l’avant et 187 sièges éco. Le même aménagement de cabine que sur les A330ceo de la compagnie, avec le même espacement entre les rangées. La dernière rangée est dédiée au repos de l’équipage commercial (en général 5 hôtesses et stewards). Deux sièges Affaires, isolés du reste de la cabine par un rideau, sont à la disposition des pilotes.
Dans le sens Montréal-France, le temps de vol est en général de 6h30. Dans l’autre, il faut compter une heure de plus, d’où un emport de carburant plus important et la nécessité de laisser libre une dizaine de sièges. Quand Air Transat disposera de ses A321XLR (elle en a commandé 6 dont 2 options), cette contrainte opérationnelle disparaîtra. La compagnie pourra également élargir le nombre de lignes européennes desservies en monocouloirs, jusqu’à Athènes.
Air Transat a obtenu de Transports Canada, de haute lutte semble-t-il, que ses pilotes puissent être qualifiés sur A330ceo et A321LR. C’est évidemment un avantage crucial du point de vue opérationnel. Un équipage peut arriver sur un type et repartir, le lendemain, aux commandes de l’autre. Pour réussir le pari de l’annualisation de sa desserte des métropoles régionales au départ de Montréal, Air Transat met tous les atouts de son côté, d’autant qu’elle doit affronter la concurrence d’Air Canada en saison estivale. Air Canada a fait le choix du 737MAX. Elle a été freinée dans le déploiement de son réseau par les déboires du monocouloir de Boeing. Elle a repris depuis sa marche en
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J'ai eu l'occasion de voler sur les 321LR d'Air Transat, ils font souvent la navette entre Québec (YQB) et Montréal (YUL) - soit moins de 300km, ce qui est étrange pour ce genre d'appareil, qui monte à peine à 5000 pieds.
Ceci dit, ils sont très confortables, même plus que les A330 d'AT, reste l'amabilité de l'équipage... ça reste Air-Transat après tout.