Toulouse-Blagnac marque une pause en 2013 après une forte croissance en 2012

En 2012, Toulouse-Blagnac a traité un peu plus de 7,55 millions de passagers, soit 8,2% de plus qu’en 2011. L’aéroport qui a accueilli au printemps 2012 les bases régionales d’Air France et d’easyJet entend consolider son trafic en 2013.

Avec 7 559 350 passagers, le trafic annuel 2012 de l’aéroport Toulouse-Blagnac est en forte hausse (+8,2 % par rapport à 2011). Le trafic international est à l’origine de cette croissance, avec une progression conséquente de 15,4 % sur l’année écoulée (3 197 578 passagers). Le trafic national est également bien orienté. Durant l’année 2012, 4 294 567 passagers ont fréquenté les lignes intérieures (+3,4 %).

A Toulouse, l’année 2012 a été marquée par l’implantation des bases régionales Air France et easyJet, au printemps. Air France a basé 10 avions et ouvert 14 nouvelles lignes. easyJet pour sa part a lancé 6 nouvelles lignes qui s’ajoutent aux 11 liaisons déjà existantes sur l’aéroport. Pour accompagner le fort développement de ce trafic, le satellite du Hall D (construit en 2010) a été doté en avril de 5 portes d’embarquement supplémentaires dont 4 équipées de passerelles. Cet aménagement du Hall D porte la capacité d’accueil de l’aérogare à 8,5 millions de passagers. Au total, les dépenses d’investissement représentent en 2012 un montant de 21 M€ environ.

Avec des prévisions de faible croissance du transport aérien en Europe, l’aéroport de Toulouse-Blagnac prévoit un développement limité de son trafic en 2013. D’autant que sur la base régionale Air France, des ajustements de programmes sont attendus pour l’été prochain. Dans ce contexte, le trafic 2013 ne devrait être que très légèrement supérieur aux 7,5 millions de passagers enregistrés en 2012. Après une année 2013 de relative stabilité, le trafic passager devrait reprendre un rythme de croissance de plus de 2 % par an sur la période 2014-2017.

Comme sur beaucoup d’autres plates-formes aéroportuaires françaises, 2013 sera, à Toulouse-Blagnac aussi, une année de consolidation.

La rédaction